Ces réalisateurs géniaux qui ne sont pas sans défauts
La plupart des réalisateurs hollywoodiens sont des personnes talentueuses qui nous font rêver à travers leur filmographie. Nous sommes tellement émerveillés par leurs longs-métrages que l’on ne voit pas les défauts de certains d’entre eux au premier coup d’oeil. Voici donc plusieurs exemples qui pourraient vous surprendre.
Quentin Tarantino passe mal devant la caméra
On l’aime ou on le déteste pour son style, Quentin Tarantino reste une figure incontournable du septième art. Avec Kill Bill, Django Unchained, Pulp Fiction, Reservoir Dogs et pleins d’autres films qui nous ont impressionnés au cours de ces 20 dernières années, il n’a plus rien à nous prouver en termes de réalisation depuis bien longtemps. Pourtant, même s’il maitrise parfaitement l’écriture et la mise en scène, les séquences dans lesquelles il joue sont bien plus discutables. Le cinéaste a pour habitude de faire un cameo dans la plupart de ses films. Malheureusement, alors qu’il réfléchit à la lumière, au son et au cadrage pour chacun de ses plans, il ne peut pas vraiment le faire quand il est lui-même devant la caméra. Nous avons le parfait exemple dans une séquence tirée de Pulp Fiction à voir ci-dessous, où la lumière ne met pas en valeur son jeu d’acteur. De même dans Django Unchained, le réalisateur sonne faux quand il utilise un accent australien pour incarner son personnage. On ne dit pas que c’est un mauvais acteur (il joue assez bien devant la caméra de Robert Rogriguez pour Une nuit en enfer), il a juste du mal à se diriger lui-même.
Les dialogues de Judd Apatow sont interminables
On se souvient tous de 40 ans, toujours puceau, une comédie signée Judd Apatow. Le réalisateur joue sur l’exagération pour décrédibiliser son film, ce qui permet d’apporter beaucoup d’humour et de faire rire les spectateurs assez facilement. Cependant, il n’arrive pas toujours à insuffler la même énergie dans ses dialogues. Nous pouvons voir les limites du cinéaste dans la séquence ci-dessous, tirée du film 40 ans : Mode d’emploi. Cette discussion en famille est censée être drôle, et pourtant nous nous ennuyons rapidement car les acteurs sont immobiles, les dialogues sont assez plats, ce qui nous empêche de nous immerger complètement. Il en est de même pour Funny People, où Apatow laisse ses acteurs improviser dans des scènes qui n’en finissent plus.
Christopher Nolan explique maladroitement les thèmes de ses films
Memento, Inception, The Dark Knight, la plupart des films de Christopher Nolan sont des chefs-d’oeuvres qui ont rencontré un réel succès dans la manière de nous faire réfléchir, à travers des thèmes bien précis. Néanmoins, le cinéaste manque parfois de subtilité à apporter des explications et raconter certains points de l’histoire. Prenons l’exemple de The Dark Knight Rises. Nous sommes à la fin du film, lorsque Marion Cotillard révèle son vrai visage comme étant la fille de Ra’s Al Ghul. Après avoir poignardé Batman, elle prend quelques minutes pour expliquer son histoire, et raconter celle de Bane, alors que la ville de Gotham est au bord du chaos. On ne parle même pas d’Interstellar, où Anne Hathaway nous sort un monologue sur la force de l’amour qui traverse les dimensions.
Peter Jackson ne sait pas filmer sous l’eau
Peter Jackson a peut-être été critiqué sur l’adaptation du Hobbit, mais il nous a tout de même réalisé une petite merveille avec la trilogie du Seigneur des Anneaux, multi-récompensée aux Oscars. Ce cinéaste a parfaitement réussi à nous plonger dans l’univers de Tolkien, à réaliser des batailles épiques, mais alors pourquoi n’arrive-t-il pas à simplement mettre en scène des séquences sous l’eau ? Ses effets spéciaux ont surtout été gérés par l’entreprise néo-zélandaise Weta Workshop. Elle a fait un incroyable travail quand on voit la reproduction de Minas Tirith, à travers des maquettes miniatures et des effets spéciaux numériques. Cependant, le flash-back du Retour du roi, où l’on voit Déagol dans le fleuve d’Anduin, semble tiré tout droit d’un jeu vidéo.
Moi j'aurais plutôt parlé de la surutilisation de la CGI dans le Hobbit.