Tim Burton : le classement ultime des 21 films du réalisateur de Beetlejuice
Comme Quentin Tarantino et David Fincher, Tim Burton a joué un grand rôle dans la construction de la cinéphilie de toute une génération. La sortie prochaine de Beetlejuice, Beetlejuice nous a donné envie de vous proposer notre classement des films de Tim Burton, de son moins bon à son plus grand chef-d'oeuvre. C'est parti !
Attention ! Bien qu'il n'en soit pas le réalisateur, nous avons néanmoins décidé d'inclure dans ce classement L'Étrange Noël de Monsieur Jack, qui porte indéniablement son empreinte artistique.
#21 Dumbo (2019)
Le dernier film en date de Tim Burton est sans aucun doute l'un de ses plus gros échecs. Non seulement Burton ne parvient pas à mettre suffisamment de lui-même dans l'adaptation du classique Disney - malgré quelques thématiques chères à son coeur -, mais en plus le long-métrage est extrêmement cynique, Burton faisant mine de régler ses comptes avec le studio aux grandes oreilles dans un film produit par Disney. Récemment, Tim Burton a récemment confié qu'il avait songé à arrêter tout bonnement le cinéma après l'échec de Dumbo. Nous sommes heureux qu'il ait renoncé à ce projet, mais cela en dit long sur la relation qu'il entretient avec ce film.
#20 La Planète des Singes (2001)
Souvent cité parmi les plus gros échecs de Tim Burton, La Planète des Singes ne manque pas de qualités : la bande-originale de Danny Elfman est plutôt réussie, et les singes incarnés par Helena Bonham Carter et Tim Roth sont tout à fait convaincants - le film remportera plusieurs récompenses pour les maquillages de Rick Baker. Toutefois, le film pèche par son scénario décevant et l'interprétation sans aspérité de Mark Wahlberg. Le film remportera un Razzie Award de la pire reprise ou suite bien mérité !
#19 Pee-Wee's Big Adventure (1985)
Après une série de courts-métrages, dont certains ont été réalisés alors qu'il travaillait pour le studio Disney, Tim Burton est recruté par Warner Bros. pour réaliser son premier long-métrage : Pee-Wee's Big Adventure. Si le film a été un immense succès financier et est aujourd'hui considéré comme culte, le film est finalement le moins accessible de la filmographie du cinéaste. Bien que Tim Burton pose certaines bases de son propre cinéma (il s'agit par exemple de sa première collaboration avec le compositeur Danny Elfman), Pee-Wee's Big Adventure est davantage un film de Paul Reubens, la star du film. L'univers délirant aux accents enfantins de l'acteur paraissent d'ailleurs de mauvais goût a posteriori, au regard de ses penchants pédophiles...
#18 dARK sHADOWS (2012)
Adaptant la série éponyme diffusée entre 1966 et 1971 sur ABC, Dark Shadows avait sur le papier tout pour être un succès. Non seulement Tim Burton est un grand fan de la série - on sait qu'il a besoin d'une connexion émotionnelle souvent liée à l'enfance pour se lancer dans un projet - et les personnages sont burtonniens par excellence. Malheureusement, le réalisateur se prend les pieds dans le tapis et signe un film qui ressemble presque à une parodie de son propre cinéma. La mise en scène, qui n'est pas problématique en elle-même, vient toutefois souligner d'épouvantables fautes de goût, comme cette scène de sexe ratée entre le vampire Barnabas Collins (Johnny Depp) et la sorcière Angélique Bouchard (Eva Green). Les acteurs surjouent (Chloë Grace Moretz y est caricaturale), la bande de Burton semble être présente plus pour "faire Burton" que par adhésion au projet. Ce sera d'ailleurs le dernier film de Tim Burton avec Johnny Depp et Helena Bonham Carter.
#17 Alice au Pays des Merveilles (2010)
Bien qu'il soit le plus gros succès de Tim Burton au box-office mondial - il a tout de même dépassé le milliard de dollars au box-office ! -, Alice aux Pays des Merveilles n'est pas un grand Burton. Si le film ne manque pas de bonnes idées, il est victime d'une 3D proprement immonde - surtout après la révolution Avatar de James Cameron - et marque une étape dans le cinéma du metteur en scène de Burbank : à l'image de Johnny Depp en Chapelier Fou, ses personnages semblent être des caricatures de leurs propres interprètes. À tel point que l'on pourrait presque établir une parenté entre le Chapelier Fou et Jack Sparrow, la Reine Rouge et Bellatrix Lestrange.
#16 bIG eYES (2014)
Attention, Big Eyes n'est pas un mauvais film en soi. De plus, après le trop caricatural Dark Shadows (2012), il portait la promesse de voir Burton s'approprier un sujet suffisamment éloigné de ce qu'il fait habituellement pour renouveler son cinéma, un peu comme il l'avait fait avec le magnifique Ed Wood. Cependant, le cinéaste ne semble jamais tout à fait parvenir à se saisir de son sujet, qui semble lui passer au-dessus la tête. Si bien sûr la relation la peintre Margaret Keane et son mari qui se les approprie rappelle celle qu'entretien Tim Burton avec les majors Hollywoodiennes (Disney, Warner en tête), le film pêche de la même façon que Dumbo : Burton ne rompra jamais avec les grands studios d'Hollywood, rendant cet essai assez vain, voire hypocrite. Dommage !
#15 mISS pEREGRINE ET LES eNFANTS pARTICULIERS (2016)
Adaptant le roman éponyme de Ransom Riggs, Miss Peregrine et les Enfants Particuliers marque la seconde collaboration entre Tim Burton et Eva Green, après Dark Shadows. L'actrice française, devenue une icône gothique avec Penny Dreadful, trouve enfin un personnage à la hauteur avec la directrice du Pensionnat. Mais ce X-Men façon Burton manque de coeur émotionnelle. Et parce que l'on aime l'imagination débordante du cinéaste, on regrette que le réalisateur d'Edward aux Mains d'Argent ne se lâche pas plus. Comme si Tim Burton avait pris conscience qu'il était devenu une caricature de lui-même et qu'il évitait désormais de faire du Burton.
#14 Mercredi (2022)
Alors que l'échec de Dumbo (2019) a failli pousser Tim Burton à la retraite, le réalisateur de Burbank a fait son grand retour avec une série Netflix, qu'il a produite et dont il a réalisé les quatre premiers épisodes : Mercredi. Inspirée de La Famille Addams, la série Mercredi semblait être le projet parfait pour Tim Burton, qui naturellement a adoré la série des années 1960. Reprenant les codes des teen movies, la série tient avant tout grâce au charisme de Jenna Ortega, que Burton retrouvera ensuite dans Beetlejuice Beetlejuice (2024). Malheureusement, la réalisation de Tim Burton est trop sage, et le scénario d'Alfred Gough et Miles Milar sans grande surprise. Les fans de Burton apprécieront bien sûr les nombreuses allusions à l'oeuvre d'Edgar Allan Poe et le retour de Christina Ricci devant la caméra du réalisateur de Sleepy Hollow. La série reste cependant suffisamment divertissante pour être regardée d'une traite et donner envie de voir la saison 2.
#13 cHARLIE ET LA cHOCOLATERIE (2005)
Confier la réalisation de Charlie et la Chocolaterie de Roald Dahl à Tim Burton était assurément une idée judicieuse. Non seulement l'imagination débordante de Roald Dahl pouvait entrer en écho avec les visions de Burton, mais en plus le cinéaste de Burbank ne pouvait que s'amuser avec ces personnages de marginaux. Moins sombre que ses oeuvres précédentes, Charlie et la Chocolaterie a été très bien accueilli par la critique comme par le public. Johnny Depp fait un Willy Wonka tout à fait convaincant.
#12 Sweeney Todd: Le Diabolique Barbier de Fleet Street (2008)
Inspiré d'une comédie musicale signée Stephen Sondheim (connu entre autres pour West Side Story), elle-même inspirée d'une légende londonienne du XIXème siècle, Sweeney Todd: Le Diabolique Barbier de Fleet Street est peut-être le dernier grand film (live-action) de Tim Burton. Même si l'histoire d'amour mièvre entre Johanna et Anthony a pu taper sur les nerfs des spectateurs, le film regorge d'excellentes idées de mise en scène. Il brille en autres par l'interprétation de ses acteurs, à commencer par Johnny Depp, Alan Rickman et Helena Bonham Carter, qui excellent dans les scènes musicales. La direction artistique est somptueuse, et l'humour noir du long-métrage le rend presque aussi délicieux que les tourtes de Mrs Lovett. Bon, après il y a l'épouvantable chanson Johannaaaaaaaa. Mais ne boudons pas notre plaisir !
#11 Frankenweenie (2012)
Pendant qu'il réalise Dark Shadows (2012) pour Warner Bros., Tim Burton travaille en parallèle sur un autre long-métrage en parallèle : le film d'animation Frankenweenie, adaptation de son propre court-métrage éponyme (1984). Fortement inspiré du Frankenstein de James Whale (1931) et sa suite La Fiancée de Frankenstein (1935), le film tourné en noir et blanc est un hommage au cinéma d'horreur qu'adorait regarder Burton durant son enfance. D'une tendresse infinie autant pour ses personnages que pour son sujet, le cinéaste signe un long-métrage d'une sincérité bouleversante. Le film marque également les retrouvailles entre Tim Burton et Winona Ryder (Beetlejuice, Edward aux Mains d'Argent) et Catherine O'Hara (Beetlejuice, L'Étrange Noël de Monsieur Jack). Nominé pour l'Oscar du Meilleur film d'animation, finalement remporté par Rebelle du studio Pixar, Frankenweenie aurait fait un lauréat tout à fait convaincant !
#10 mARS aTTACKS! (1996)
Comédie culte des années 1990 inspirée d'un jeu de cartes de 1962 que Tim Burton avait reçu en cadeau, Mars Attacks! est une parodie désopilante et un pastiche méticuleux des films de SF des années 1950, dont Earth vs. the Flying Saucers de Fred F. Sears (1956). En plus de ses nombreuses qualités artistiques évidentes, à commencer par sa mise en scène et son casting implacable (Jack Nicholson, Glenn Close, Pierce Brosnan, Michael J. Fox, Danny DeVito), Mars Attacks! est une satire grinçante et acide de la société américaine, sortie en pleine Guerre du Golf. Du grand Burton !
#9 Les Noces funèbres (2005)
Réalisé en parallèle de Charlie et la Chocolaterie (2005), Les Noces funèbres permet à Tim Burton de renouer avec l'animation image par image. Tandis qu'il avait été contraint de confier la mise en scène de L'Étrange Noël de Monsieur Jack (1993) à Henry Selick, cette fois pas question d'être de nouveau frustré ! Et Tim Burton s'amuse comme un fou avec ce conte macabre inspiré d'un conte slave. Comme dans Beetlejuice (1989), la mort est plus colorée que le monde des vivants dans Les Noces funèbres. Bien que le film s'adresse à un public enfantin, le long-métrage ne manque pas d'humour noir et d'allusions uniquement perceptibles par un public adulte, du Cabinet du docteur Caligari de Robert Wiene (1920) à La Vénus d'Ille de Prosper Mérimée (1837). Véritable joyau gothique, Les Noces funèbres compte assurément parmi les meilleurs d'animation des années 2000 et l'une des plus belles réussites de son auteur. Mention spéciale pour la bande-originale de Danny Elfman, qui est tout simplement somptueuse.
#8 Batman (1989)
Sorti trois ans après The Dark Knight Returns de Frank Miller (1986) et un ans après The Killing Joke d'Alan Moore (1988), à l'origine du regain de popularité du Chevalier Noir de Gotham auprès du public, le film Batman de Tim Burton achèvera de donner naissance à la Batmania. Très critiqué en amont de sa sortie, parce que le rôle de Bruce Wayne a été confié à Michael Keaton (jusqu'ici habitué aux rôles de comédie), le film sera rapidement considéré comme l'un des meilleurs films Batman. Cela est dû bien évidemment à l'interprétation solide de Jack Nicholson dans le rôle du Joker, mais également à la mise en scène de Tim Burton, qui transforme Gotham en série gothique. Le film est sublimé par la somptueuse bande-originale de Danny Elfman.
#7 L'Étrange Noël de Monsieur Jack (1993)
Oui, on sait ! Tim Burton n'a pas réalisé L'Étrange Noël de Monsieur Jack, dont la mise en scène a été confiée à Henry Selick. Cependant, le film est inspiré d'un poème qu'il a composé à l'époque où il travaillait pour Disney, et le cinéaste - bien qu'occupé par le tournage de Batman, le défi (1992) - a été présent à toutes les étapes de la production du film d'animation, qui porte indéniablement sa marque. L'Étrange Noël de Monsieur Jack est davantage l'oeuvre d'un trio (Henry Selick, Tim Burton et Danny Elfman) que l'oeuvre d'un seul homme. Le film est à la fois un grand film gothique, un chef-d'oeuvre du film de Noël - un genre décidément cher à Burton -, une grande comédie musicale et un des meilleurs films des années 1990. Le film culte par excellence !
#6 Big Fish (2003)
Inspiré du roman éponyme de Daniel Wallace, Big Fish est peut-être l'un des films les plus honteusement sous-estimés de Tim Burton. Touché par le scénario du film qui devait être initialement réalisé par Steven Spielberg, Tim Burton décide de mettre le film en scène. Le réalisateur du film a perdu successivement son père en 2000 et sa mère en 2002, et a trouvé la matière pour exorciser sa tristesse. Big Fish est à la fois un magnifique film sur la relation père / fils, mais également sur la nécessité d'entendre et de raconter des histoires. Ewan McGregor signe ici l'une de ses interprétations les plus justes. Ce qui n'est pas peu dire ! Un chef-d'oeuvre d'une grande poésie !
#5 Beetlejuice (1988)
Après Pee Wee Big Adventure, Tim Burton réalise son deuxième long-métrage, qui sera déterminant dans la suite de sa carrière. En plus d'imposer son style visuel unique, Beetlejuice permet au réalisateur d'être pris au sérieux, et de décrocher en suivant la réalisation du film Batman. Cette comédie macabre et absolument désopilante sur la mort est bien évidemment une satire acerbe de la société américaine. Tim Burton impose et réhabilite des techniques de cinéma tombées en désuétude, comme l'animation image par image, dont il est tombé amoureux en regardant enfant les films de Ray Harryhausen. Bouré d'idées de mise en scène, le film demeure un des meilleurs films de Tim Burton et sera le seul de sa filmographie dont il signera la suite, avec Beetlejuice, Beetlejuice prévu pour le 11 septembre 2024. Beetlejuice permet également à Burton d'établir les jalons de sa propre famille de cinéma : il retrouve ainsi Danny Elfman, et fait jouer plusieurs acteurs et actrices qu'il aura plaisir à rappeler devant sa caméra, tels que Winona Ryder, Catherine O'Hara, Jeffrey Jones et Glenn Shadix. (Notons enfin que le scénario a été confié au grand romancier américain Michael McDowell, dont l'oeuvre littéraire est actuellement en train d'être publiée par les éditions Monsieur Toussaint Louverture.)
#4 Edward aux Mains d'argent (1990)
Souvent cité (à raison) parmi les meilleurs films de Tim Burton, Edward aux Mains d'Argent signe la première collaboration entre le cinéaste et celui qui deviendra pour longtemps son acteur fétiche : Johnny Depp. À l'instar de Frankenweenie (1984) et L'Étrange Noël de Monsieur Jack (1993), Edward aux Mains d'Argent est un magnifique hommage aux films Frankenstein de Whale que Tim Burton regardait dans son enfance. En confiant le rôle du "père" d'Edward à Vincent Price, son acteur préféré, le metteur rend également hommage aux nombreuses adaptations de l'oeuvre d'Edgar Allan Poe par Roger Norman. Satire des banlieues américaines, Edward aux Mains d'Argent est à la fois un grand film de Noël, un magnifique film gothique (le style d'Edward est fortement inspiré par celui du chanteur Robert Smith du mythe groupe de cold wave anglais The Cure) et un très beau film d'amour, plein de poésie. Sans doute le plus personnel de Tim Burton. Un chef-d'oeuvre !
#3 Ed Wood (1994)
Pour son premier biopic, Tim Burton adapte la vie du réalisateur Edward D. Wood Jr., considéré à titre posthume comme "le plus mauvais réalisateur de tous les temps". Tim Burton fait du metteur en scène un enfant aussi optimiste que poète, un marginal fidèle à sa troupe e à son art - quand bien même la critique sera extrêmement sévère avec lui. Pour interpréter Ed Wood, Tim Burton fait appel à Johnny Depp, qui signe sans aucun doute une de ses plus belles interprétations. Entièrement filmé en noir et blanc, le long-métrage est sans doute le plus touchant de la carrière de Tim Burton. Tout ce que Big Eyes (2014) ne parviendra jamais à être... Notons que la bande-originale est composée cette fois-ci par Howard Shore, à cause d'une dispute entre Burton et Danny Elfman sur le plateau de L'Étrange Noël de Monsieur Jack.
#2 Batman, le défi (1992)
Après l'immense succès au box-office de Batman, Warner Bros. demande à Tim Burton d'assurer la réalisation d'une suite, Batman, le défi (ou Batman Returns, en anglais). Si dans un premier temps il songe à refuser le film, tant le tournage du premier volet avait été épuisant, Tim Burton obtient de la part du studio une liberté de création (presque) totale. Qu'à cela ne tienne ! Batman, le défi deviendra le plus burtonien des films de Tim Burton. Gotham n'a jamais été aussi gothique que dans ce film de Noël décadent. Peuplé de monstres, la ville devient un personnage en soi. Film immensément féministe, le film s'attaque également à la communication politique. Batman Returns est visuellement splendide, et bénéficie des interprétations hors-normes de Michelle Pfeiffer et Danny DeVito, respectivement dans les rôles d'une Catwoman à la limite du sadomaso et du Pingouin, plus proche du monstre que de l'homme. Le tout est sublimé par la plus belle bande-originale que Danny Elfman a composée dans toute sa carrière.
#1 Sleepy Hollow: La Légende du Cavalier sans tête (1999)
Sorti à la fin des années 1990, Sleepy Hollow est pour nous le plus grand film de Tim Burton. Librement inspiré de la nouvelle La Légende de Sleepy Hollow de Washington Irving (1820), le livre est un sommet de la culture gothique contemporaine. Mettant en scène Johnny Depp et Christina Ricci (La Famille Addams, Casper) dans les rôles principaux, Sleepy Hollow est une vraie réunion des génies. Produit par le légendaire Francis Ford Coppola - qui plus tôt dans la décennie avait réalisé sa version de Dracula (1992) -, le film bénéficie de l'immense talent du directeur de la photographie Emmanuel Lubezki - futur chef opérateur de Terrence Malick (Le Nouveau monde), Alfonso Cuaron (Les Fils de l'Homme) et de The Revenant d'Alejandro González Iñarritu. Le scénario a été signé par un autre grand nom d'Hollywood : Andrew Kevin Walker, l'auteur du SE7EN de David Fincher (1995). Avec Sleepy Hollow, Tim Burton signe le plus bel hommage aux mythiques films du studio britannique Hammer Film Productions, à qui l'on doit plusieurs adaptations à la limite de l'érotisme de chefs-d'oeuvre de la littérature gothique. Le cinéaste, qui en maîtrise parfaitement tous les codes, s'amuse au point de faire appel à Christopher Lee, qui a joué le rôle de Dracula dans tant de films du studio. Véritable merveille visuelle, Sleepy Hollow est un chef-d'oeuvre du cinéma d'épouvante, et sans aucun doute le meilleur film du cinéaste.
Cet article vous a intéressés ? Alors n'hésitez pas à nous dire quels sont les films de Tim Burton que vous avez préférés. On vous recommande aussi de découvrir notre classement ultime des films de Hayao Miyazaki, à découvrir ici.