La Terre bientôt inhabitable, les chercheurs tirent encore la sonnette d’alarme
Avec la progression inquiétante de huit des neuf "limites planétaires", le Stockholm Resilience Center tire une nouvelle fois la sonnette d’alarme. D'après le centre d'études, nous nous dirigeons vers le dépassement le plus grave que nous n'ayons jamais connu. Concrètement, la viabilité de la Terre en tant qu'habitat pour l'humanité est de plus en plus compromise, selon une étude alarmante. Cette notion de "limites planétaires" est devenue une référence essentielle et est maintenant régulièrement citée dans les rapports du Groupe d'experts intergouvernemental sur l'évolution du climat (GIEC), soulignant ainsi son importance dans le dialogue scientifique mondial.
Les limites planétaires en question
Le concept des "limites planétaires" a été initialement formulé par le Stockholm Resilience Center. Ces limites représentent des seuils critiques à ne pas dépasser pour maintenir les écosystèmes dans une "zone de fonctionnement sûre".
Cependant, une étude récente révèle que six de ces neuf limites ont déjà été franchies, mettant indubitablement en péril l'équilibre délicat de la biosphère. Les neuf "limites planétaires" englobent une gamme variée d'aspects environnementaux cruciaux, tels que le changement climatique, la déforestation, la perte de biodiversité, la quantité de produits chimiques synthétiques, la raréfaction de l'eau douce, et l'équilibre du cycle de l'azote.
Ces limites sont en somme ce que l’on pourrait considérer comme de précieux garde-fous, qui, s'ils sont quelque peu pris en compte par chacun, pourraient nous éviter des dommages irréparables à notre planète. La pollution et l'exploitation insoutenable des ressources naturelles par l'humanité ont déjà conduit au franchissement de plusieurs de ces limites.
Les effets néfastes du changement climatique, de la déforestation, de la perte de biodiversité, de la quantité croissante de produits chimiques synthétiques, de la raréfaction de l'eau douce et du déséquilibre du cycle de l'azote sont de plus en plus visibles et menacent notre avenir.
Un nouveau seuil catastrophique franchi
Selon une étude publiée le mercredi 13 septembre par le Stockholm Resilience Center, un cap extrêmement alarmant vient d’être franchi. Les résultats de cette étude sont encore plus inquiétants par rapport à l'évaluation précédente qui datait de 2019.
Ils révèlent que la situation est deux fois plus critique, mettant en évidence l'urgence d'une action immédiate et décisive pour renverser cette tendance néfaste. En plus des limites déjà franchies, deux autres indicateurs, à savoir l'acidification des océans et la concentration des particules fines polluantes dans l'atmosphère, se rapprochent des seuils d'alerte.
Ces signaux d'alarme soulignent la nécessité de mesures urgentes pour limiter ces menaces grandissantes.
Des solutions extrêmes
Malgré ces avertissements alarmants, l'étude suggère qu'il est possible de ramener les indicateurs en deçà des seuils d'alerte grâce à des actions immédiates et concertées. Cela exigerait une refonte profonde de nos modes de vie, de nos politiques et de nos pratiques économiques, notamment en limitant la quantité de déchets rejetés et en régulant les extractions de ressources naturelles.
Au vu des résultat de l’enquête, Il semble impératif d'adopter des pratiques durables et de repenser fondamentalement notre relation avec la planète pour éviter de dépasser ces limites cruciales et garantir un avenir viable pour les générations futures.
L’échec du G20 face aux enjeux climatiques
Face à ces enjeux déterminants pour l’avenir de notre planète et l’urgence de la situation, les grandes puissances réunies en Inde pour le G20 ont une nouvelle fois échoué à s’accorder sur le sujet. En effet, le G20 a échoué à prendre des mesures décisives face aux enjeux climatiques lors de sa réunion en Inde. Les principales puissances économiques mondiales n'ont pas appelé à une sortie à terme des énergies fossiles polluantes dans leur déclaration finale.
L'accent a uniquement été mis sur la réduction de la production électrique "à partir de charbon", sans mentionner le gaz ou le pétrole. Bien que les principales puissances économiques mondiales reconnaissent la nécessité d'une réduction rapide et substantielle des émissions pour limiter le réchauffement à 1,5°C, l'absence d'un appel clair à sortir des énergies fossiles est considérée comme un manquement majeur.
Le G20 a cependant pris position en faveur des énergies renouvelables en affirmant qu'il "poursuivra et encouragera les efforts visant à tripler les capacités en matière d'énergies renouvelables" d'ici 2030, ce qui est salué comme une avancée significative, bien que tardive, par certains observateurs.
Maintenant la question c'est : Qui doit taper ? Les gouvernements ? ou les catastrophes naturelles ?
Ou encore à ceux qui font tourner le charbon parce qu'il veulent absolument des éoliennes.
Bon bah heureux d'avoir vécu hein, parce que ça n'arrivera pas
Ca ne bougera pas et ça va continuer à empirer