Netflix : ce film culte des années 2000 refusé par la plateforme pour une raison absurde

On apprend que Netflix a refusé de produire la suite d'un film médiéval culte des années 2000, malgré se belle cote de popularité. Et la raison a de quoi faire grincer des dents.

Ce film culte des années 2000 a failli avoir une suite...

Ce film, c'est Chevalier. Dans le long-métrage sorti en 200, le regretté Heath Ledger, décédé en 2008 à l'âge de 28 ans et dont le rôle majeur reste celui du Joker dans The Dark Knight de Christopher Nolan, incarne William Thatcher, un jeune écuyer qui se rêve chevalier et prend part à des tournois. Construit comme une comédie médiévale, le film atypique avait de sérieux arguments pour attirer. Une suite était même prévue si l'on en croit les propos du réalisateur Brian Helgeland lors d'une interview pour Inverse, qui devait être construite comme un film de pirates.

Dans cette suite, le comte Adhémar d’Anjou, le principal antagoniste, kidnappe Jocelyne pour l’emmener à Constantinople. Mais ils sont attaqués en chemin par des pirates et finissent réduits en esclavage sur leur bateau. Afin de sauver un autre esclave qui a une carte au trésor tatouée sur le dos, les autres prisonniers se portent volontaires à tour de rôle pour prendre les coups de fouet afin que la carte ne soit pas effacée.

Lorsque nous avons terminé Chevalier, nous pensions déjà faire la suite sous forme de film de pirates [...]. Sony ne voulait pas le faire [...]. On m'a alors proposé une autre idée qui concernait la fille de William (le personnage principal de Chevalier). Paul Bettany m'a appelé après avoir dîné avec Alan Tudyk (tous les deux acteurs dans le premier film), et les gars ont eu cette idée où William mourrait à la guerre. Sauf que William a une fille adolescente qui veut participer à des joutes et forcément, elle n'y est pas autorisée car c'est une femme. Elle retrouve les autres et ils acceptent de lui apprendre à jouter, mais elle doit cacher qui elle est. Ils lui coupent les cheveux courts et elle parle avec une voix grave, etc."

... mais Netflix a consulté son algorithme, et a dit non

Malheureusement, le récit ne convainc pas Sony, qui refuse. On apprend que Netflix, qui semblait aussi dans le coup, a également dit non au projet, comme l'explique le cinéaste. "Je l'ai pitché à Sony parce qu'ils détenaient les droits, et ils avaient l'air d'être intéressés pour le produire avec Netflix (...). D'après ce que j'ai compris, Netflix a fait analyser cette idée de suite par ses algorithmes, et ces derniers ont indiqué que le succès ne serait pas au rendez-vous", a raconté le réalisateur.

Une triste fin pour le très éphémère Chevalier 2, mais qui n'est pas surprenante au regard de la politique menée par Netflix, qui se base sur des statistiques prévisionnelles et liées à l'audience pour inciter le groupe à prendre ses décisions.