Into The Night, la première série belge de Netflix : avis, casting, bande annonce et future saison 2

11 mai 2020 à 14h54 dans Séries TV

Le 1er mai 2020, Netflix sortait sa première série belge : Into The Night. Une série survival pos-apocalyptique à l'ambition folle et au résultat étonnant. On vous dit tout !

Into The Night, la première série belge de Netflix : avis, casting, bande annonce et future saison 2

Résumé (sans spoil)

Into The Night raconte comment les passagers d'un vol en partance pour Bruxelles sont contraint de rester bloqués dans un avion, faisant le tour de la terre, afin d'éviter les rayons d'un soleil devenus meurtrier

UN Casting INTERNATIONAL 

Dans Into The Night, Netflix a opté pour un casting international (normal, pour une série dont l'action se déroule à 80% dans un avion), à dominance belge. Vous retrouverez Pauline Etienne (Le Bureau des Légendes), Laurent Capelluto (Les Revenants), Stefano Casseti (Jeune et Jolie), Astrid Whettnall (Baron Noir), Alba Gaïa Bellugi (Une île), Melmet Kurtulus (Qui a tué Lady Winsley ?), Babedita Sadjo (Neuf mois ferme), Jan Bijvoet (Peaky Blinders). 

Ce qu'on en a pensé 

Tout d'abord, il convient de saluer le courage de Netflix, qui a accepté de financer ce projet. En effet, le leader du marché des SVOD avait annoncé sa volonté de produire de plus en plus de contenus internationaux. Cela a donné, entre autres, des séries espagnoles (comme La Casa de Papel), un film turc particulièrement émouvant (7. Koğuştaki Mucize, dont vous pourrez trouver notre critique en cliquant sur ce lien) ou encore une série Arsène Lupin avec Omar Sy, attendue pour 2020. D'autant plus qu'il s'agit d'un genre (le post-apo) rarement exploré dans le cinéma et la télévision francophones

Ensuite, Into The Night est une série extrêmement ambitieuse. En témoignent certaines séquences visuellement impressionnantes, qui font d'Into The Night une série qui répond parfaitement à son premier objectif : être un divertissement efficace. A noter par ailleurs que la série est servie par un rythme rarement mis en défaut, grâce à un format permettant de condenser au maximum l'intrigue, en évitant à la série de trop s'égarer. Les équipes ont ainsi opté pour un format de six épisodes de 40 minutes. Aussi, même si on a conscience du fait qu'on n'est pas devant le Game of Thrones du post-apo, on se dit que la série vaut sans doute le coup d'oeil, vu le peu de temps de cerveau que nous avons à lui consacrer. 

Cependant, la série souffre de certains défauts évidents. Tout d'abord, notre suspension d'incrédulité est souvent mise à rude épreuve, jusque dans le concept même de la série. Ensuite, les personnages, assez mal écrits pour la plupart, semblent tous être des fusils de Tchékov : heureux hasard, tous les personnages présents dans l'avion ont une profession (ou un savoir secret) permettant aux personnages de survivre. Et nous ne parlerons pas des dialogues, qui semblent écrits à la va vite (du fait d'une traduction en français parfois littéral, après une écriture en anglais). Cependant, tous ces défauts ne font pas d'Into The Night une série nanardesque, tant la mise en scène impressionne, et le rythme coupe le souffle. 

Faut-il s'attendre à une saison 2 ? 

La saison 1 se termine sur un gros cliffhanger, laissant la porte ouverte à une saison 2. Toutefois, à ce jour, Netflix n'a toujours pas annoncé qu'Into The Night serait reconduite. Le leader du SVOD doit d'abord évaluer si sa première série belge est un succès ou non. En attendant, la critique et le public francophones semblent séduits par ce premier essai belge, et espère que la série sera bel et bien renouvelée.

Salut, c'est Gaëtan. Diplômé d'un Master en Langues Modernes, je suis un grand passionné de Culture Pop. J'ai une affection toute particulière pour la culture des années 80/90. Grand lecteur, je suis aussi cinéphage et sérivore (un régime alimentaire des plus équilibrés !). Passionné par le Moyen-Âge, je suis un grand fan de Fantasy. Sinon, j'adore le cinéma coréen, la littérature japonaise, les séries et les comics britanniques. Ah, j'oubliais : pour savoir s'il y a du vent, faut mettre son doigt dans le cul du coq.

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Commentaires (3)
Très sympa comme série
photo de profil de jeanLucasec Par jeanLucasec, il y a 5 ans Répondre
C'était nul et bien en même temps... étrange sensation.
photo de profil de fjhgjnfhgj Par fjhgjnfhgj, il y a 5 ans Répondre
Excellent j'adore 10/10
photo de profil de Vic Par Vic, il y a 5 ans Répondre
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