Men in Black : cette anecdote de Will Smith est sûrement la chose la plus gênante du jour
Bien qu'ils soient sortis depuis des années, nombreux sont les classiques à émerveiller, surprendre ou décevoir leurs fans de longue date par le biais d'anecdotes ou d'histoires de tournage. Le dernier en date ? Men in Black. Une anecdote gênante qui aurait sûrement mérité de ne jamais être partagée.
une anecdote qui mérite un coup de neuralyzer
En 1996, Will Smith et Tommy Lee Jones se donnent la réplique dans Men in Black. Un comédie d'action où un jeune officier du NYPD va découvrir ce qui se trame en coulisses en intégrant les MIB, une organisation ultra-secrète gérant les relations extraterrestres de la Terre, en devenant le partenaire d'un agent de longue date. L'un sort du cultissime Independance Day, l'autre se remet de Batman Forever, un duo Smith-Jones qui nous proposera un classique inoubliable, et ça même après un coup de Neuralyzer.
Mais comme le partage The Hollywood Reporter, les scènes d'action bien ficelées et l'humour cinglant ne sont pas les seuls points à retenir de Men in Black. Comme l'explique Barry Sonnenfeld, le réalisateur du film, sur le podcast Sirus XM Let's Talk Off Camera cette semaine, Tommy Lee Jones et Will Smith ont dû s'enfermer dans un cockpit hermétique pour le tournage de la scène "Don't push the red button", dans laquelle l'Agent J appuie sur le bouton rouge de la Ford Crown Victoria noire conduite par l'agent K.
Vous voyez la scène venir. Endroit clos et surtout, fermé hermétiquement, un Will Smith à l'humour graveleux, des conditions suffisantes à la naissance d'une scène gênante. "Ce qui s'est passé, c'est que Will Smith est un farceur", explique Sonnenfeld. "C'est juste que certaines personnes le sont, et vous n'avez vraiment pas envie de vous trouver dans un espace très restreint et hermétiquement fermé avec un Will Smith qui pète. On n'a même pas envie d'être assis à côté de lui au ranch Disney".
Un pet peut-être, mais un tohu-bohu suffisamment important, et probablement odorant, pour que le plateau soit évacué pendant plus de trois heures. C'est en tous cas ce qu'explique le réalisateur américain. Selon lui, Jones et Smith venaient de s'asseoir et de s'attacher pour que les caméras commencent à tourner lorsque Smith décide de prévenir l'assemblée : "Oh, Jésus, je suis désolé. Tommy, je suis désolé. Baz, va chercher l'échelle". On entendrait alors Tommy Lee Jones dire : "C'est bon, Will. Ne t'inquiète pas, Will. Ne t'inquiète pas, Will". "C'est un homme charmant, mais il pète" conclu Sonnenfeld. "Certains pètent, d'autres non."
Voilà.