Fausse alerte au missile à Hawaï : l'erreur de manipulation d'un employé ?
Ce samedi, un vent de panique a envahi l'archipel d'Hawaï après l'envoi d'une alerte au missile à l'ensemble des habitants. Ainsi, c'est aux alentours de 8h (heure locale) que tous les habitants d'Hawaï ont reçu ce message sur leur smartphone.
"Alerte Missile Balistique en direction de Hawaï. Trouvez immédiatement un abri. Ce n’est pas un exercice."
Dans la panique générale, nombreux sont les internautes a avoir relayé l'alerte sur les réseaux sociaux. Comme par exemple Tulsi Gabbard, une élue démocrate à la Chambre des Représentants. Finalement, l'alerte au missile balistique a été démentie par les autorités de l'archipel. On peut tout à fait comprendre ce vent de panique qui a régné sur cet état américain quand on connaît les relations tendues entre les Etats-Unis et la Corée du Nord qui ne cesse de menacer d'une attaque nucléaire.
Sur place, cette "erreur" a véritablement créé le chaos. Le message, en plus d'avoir été relayé sur les réseaux sociaux, aurait également été diffusé à la télévision et à la radio. D'après les témoignages, tout le monde tentait de se mettre à l'abri. Car il faut dire qu'en cas d'attaque d'un missile tiré depuis la Corée du Nord, il ne lui faudrait que quelques minutes pour atteindre cette zone du Pacifique.
"Quelqu'un a appuyé sur le mauvais bouton"
Après avoir reçu l'information qu'il s'agissait d'une erreur, l'heure est aux explications. Comment dans un contexte aussi tendu, une fausse alerte au missile balistique peut être diffusée ? Pour le porte-parole du centre de commandement militaire américain pour la zone pacifique, ce message "a été envoyé par erreur". En effet, selon lui, le centre n'a "détecté aucune menace de missile balistique sur Hawaï".
Pour avoir un peu plus de détails sur l'incident, il faut s'intéresser aux propos du gouverneur d'Hawaï qui, lors d'une conférence de presse, a expliqué que l'incident s'est produit lors de la relève d'une équipe du centre. Effectivement, alors qu'une nouvelle équipe prenait le relai, elle a effectué les procédures de vérification habituelles. Et c'est à ce moment là qu'un employé "aurait appuyé sur le mauvais bouton".
De son côté, le Washington Post explique que l'interface pour déclencher l'alerte est peu ergonomique. Le bouton pour déclencher le message d'alerte se situe dans un menu déroulant sous le bouton pour effectuer le test du système, sans pour autant alerter les citoyens.
Interface imaginée par le site TheNextWeb
Désormais, le gouverneur a annoncé que deux personnes devraient être présentes (au lieu d'une jusqu'à maintenant) pour pouvoir activer le système et de préciser que tout serait fait pour que cela ne se reproduise plus. Pour l'heure, la Federal Communications Commission (FCC) a ouvert une enquête sur cette affaire qui est jugée "inacceptable" par son président. Il faudra attendre les conclusions de ses investigations pour savoir comment tout cela s'est réellement produit.
Excepté une fois au châlet ....
Bien sur que c'est une ergonomie pourrie, vu qu'ils ne savent pas ce que c'est que l'ergonomie (ou pire : ils croient savoir)
Et depuis qu'il y a des bombes nucléaires qui trainent dans le paysage, on a du passer une bonne dizaine de fois à un poil de l'inconvénient, tous pays confondus. Facile.