Netflix : ce troll adressé aux fans suite à l'épisode 1 de Black Mirror
Le dérangeant et controversé épisode 1 de la saison 6 de Black Mirror a largement fait réagir la communauté Netflix. Un épisode parodique sur lequel la plateforme a voulu surfer, en témoigne ce troll adressé aux abonnés.
Attention, la suite de cet article contient des révélations sur le premier épisode de la saison 6 de Black Mirror, nous vous conseillons de quitter cet article si vous ne voulez pas en prendre connaissance.
Un épisode parodique qui va très loin
Sortie la semaine dernière semaine sur Netflix, la saison 6 de Back Mirror a fait l'effet d'une bombe dans les médias comme chez les abonnés. La preuve, cette nouvelle saison — qui voit le jour 4 ans après la cinquième — s'est hissée en quelques jours à la première place des séries les plus regardées sur la plateforme de Los Gatos.
Un succès auprès des abonnés, mais pas du côté de la presse. Cette dernière relève une saison trop timide vis à vis des précédentes (et surtout des premières), sur le plan de la dystopie et concernant les effets néfastes des nouvelles technologies sur la société. Comme si la magie s'était estompée. D'autre part, la plupart des médias s'accordent à dire que la qualité des épisodes est très inégale ; seuls 2 semblent sortir la tête de l'eau : Mon coeur pour la vie, et Démon 79.
L'épisode 1 est un exemple de ce virage pris vers la satire médiatique. Dans cet épisode intitulé "Joan est terrible", Joan (Annie Murphy), une employée d'entreprise voit tout à coup sa vie basculer lorsqu'elle découvre avec stupeur que le service de streaming mondial Streamberry a adaptée sa vie en une série télévisée, où chaque épisode retrace chaque moment de sa journée, moments intimes comme vie professionnelle, pensées, faits et gestes. Une découverte qui va amener Joan à se questionner puis à se rebeller contre la plateforme. Son personnage est interprété par Salma Hayek (Une Nuit en Enfer, Frida, Desperado, Les Éternels).
Par cet épisode, Netflix (à travers le créateur de la série Charlie Brooker) se moque clairement de son propre service de streaming (les conditions d’utilisation, partage d'informations, séries et films basés sur des faits réels). Ce dernier n'a pas manqué de s'expliquer sur ce choix scénaristique. "Nous serions poursuivis par Netflix pour la manière dont Streamberry lui ressemble en termes d'identité d'entreprise. Il nous a fallu plusieurs conversations pour demander à Netflix si nous pouvions reproduire leur homepage et leur identité visuelle et ils ont dit oui."
Streamberry, le faux Netflix
Mais Netflix est allé encore plus loin dans son approche, puisque la plateforme a véritablement créé le site de streaming Streamberry. Calqué sur le site officiel, il vous permet de vous inscrire, en vous demandant votre nom, avant de vous imposer une photo de vous, puis de vous faire signer sa politique de confidentialité et ses conditions d'utilisation des données: "Je consens à ce que Netflix utilise mon image pour sa campagne marketing. J'ai lu et j'accepte les conditions d'utilisation et l'accord de confidentialité.
En interagissant avec cette Expérience, vous accordez à l'entité Netflix qui vous fournit cette Expérience, ses affiliés et successeurs et ayants droit respectifs et toute personne autorisée par l'un d'entre eux (collectivement, « Netflix »), le droit irrévocable, perpétuel, mondial et non exclusif droit de vous enregistrer, de vous représenter et/ou de vous représenter et d'utiliser, et d'accorder à d'autres le droit, mais non l'obligation, de vous enregistrer, de vous représenter et/ou de vous représenter et d'utiliser votre ressemblance réelle ou simulée, nom, photographie, voix, actions, etc. en relation avec le développement, la production, la distribution, l'exploitation, la publicité, la promotion et la publicité de cette Expérience, dans tous les médias, connus aujourd'hui et plus tard imaginés, et toutes les langues, formats, versions, et les formulaires liés à cette expérience
À travers ce site factice, Netflix tente de faire revivre à ses abonnés la même expérience subie par Joan dans l'épisode 1 lorsqu'elle a accepté la collecte de ses données, et s'est rendue compte que ces dernières ont été utilisées à son insu. Par ailleurs, et dans la foulée, la plateforme a même modifié son nom sur les réseaux, le remplaçant par Streamberry donc.
Cet épisode a créé un véritable impact chez les abonnés au N rouge. En effet, nous vous rapportions il y a quelques jours que suite au visionnage de "Joan is Awfull", plusieurs membres se sont empressés de lire les conditions générales de la plateforme, et certains ont même songé à supprimer leur abonnement.
De son côté, le créateur Charlie Brooker s'est dit stupéfait par la réponse de Netflix lorsqu'il a soumis sa volonté de parodier sa plateforme. Un article que vous pouvez retrouver ici.
"Certains ont songé à se désabonner" => bande de faux-c*ls. Si vous aviez eu le courage de réellement le faire, Netflix se serait \\m\\a\\\g\\é une p\\a\\t\\a\\t\\e royale bien méritée !
C'est ça quand on ne lis pas les petites lignes du contrat qu'on s'empresse de signer ...
y compris avec vos banques, vos fournisseurs, ...
Vendez votre \\â\\m\\e au \\d\\i\\a\\b\\l\\e et vos \\f\\e\\s\\s\\e\\s à Netflix !
Par contre, pas du tout originaux en terme de scénarios, \\\e\\p\\o\\m\\p\\é d'un film dans lequel jouait Jim Carrey : Truman Show
polluer Internet, n'est-ce pas déjà ce que tu es en train de faire avec ton commentaire inutile ?
Mon message évoquait à minima l'article. Le tien ne servait qu'à ouvrir ce qui te sert de g\\u\\e\\u\\l\\e pour rien dire.
Une poubelle comme une lunette de WC, ça se ferme quand ça fouette et qu'on a rien à produire !
t/u/ p/ré/f/ai/re l/é/ccr/i/tu/re k/o/mm/e ç/a/ h/e/i/n? p/ôv b/ich/on
Ah, c'est pour cette raison que tu me craches ton venin à la figure ?
Relis la toute première phrase de mon tout premier message.
Tu verras pourquoi j'utilises des antislashs sur certains mots bien particuliers !
Oui, Hitek, c'est comme le PCC ou Youtube, c'est ultra bridé et tu ne peux plus dire un mot de travers sans quoi on te bloque.
Certains mots sont bannis du vocabulaire d'Hitek sous peine de choquer de pauvres brebis égarées.
Ils ont un peu raté le train, il aurait fallu créer cette "expérience" en amont