Pokémon : pourquoi la pandémie de Covid-19 a-t-elle boosté le prix des cartes Pokémon ?

28 février 2021 à 18h51 dans Jeux vidéo

Alors que la franchise Pokémon fête cette année son 25ème anniversaire, on apprend aujourd'hui que les cartes Pokémon n'ont jamais eu autant de succès que pendant la crise sanitaire. 

Pokémon : pourquoi la pandémie de Covid-19 a-t-elle boosté le prix des cartes Pokémon ?

Un impact très positif

Avec 25 années d'existence, la franchise Pokémon compte parmi les plus populaires au monde. Jeux vidéos, séries et films d'animation, produits dérivés, cartes à collectionner, l'engouement pour la franchise ne semble pas fléchir. Alors que Nintendo vient d'annoncer la sortie prochaine des remakes de Pokémon Perle et Diamant, ainsi que d'un jeu en open world, une enquête du Figaro vient témoigner de l'étrange essor des cartes Pokémon depuis le début de la pandémie

Ainsi, selon les chiffres communiqués par eBay et relayés par nos confrères, le marché des cartes Pokémon a connu sur la plateforme de ventes en ligne un bond spectaculaire de 574% entre 2019 et 2020. Un chiffre qui donne le tournis. Mais comment expliquer cet incroyable succès des cartes Pokémon durant la crise sanitaire ? 

Tout d'abord, comme l'observe Capital, la franchise Pokémon a connu une nouvelle jeunesse avec la parution en 2016 de Pokémon Go. On se souvient des nombreux joueurs, qui arpentaient nos rues il y a quelques années, à la recherche de Pokémon à capturer avec leur smartphone. Pokémon Go a ainsi pu toucher un public qui, avant la parution du jeu, n'avait pas grand chose à faire de cette licence. En se diversifiant, la franchise Pokémon a permis de toucher d'autres publics.

L'une des grandes forces de la licence est bien évidemment son aspect profondément intergénérationnel. Des parents qui offrent aujourd'hui des cartes Pokémon à leurs enfants étaient, sans doute, d'anciens collectionneurs de cartes Pokémon. Conscients du fait que ces cartes gagnent de la valeur au fil des ans, ils apprennent à leur progéniture à garder précieusement ces cartes. 

Ainsi, un jeune adolescent de 12 ans confiait au Figaro collectionner les cartes Pokémon depuis quatre ans dans le but de "les revendre quand elles auront pris de la valeur". Après l'or noir (le pétrole) et l'or rouge (le safran), l'or bleu (les cartes Pokémon) ? Un peu, oui. Certaines cartes se vendent à des prix astronomiques, et nous vous en faisons régulièrement la chronique chez Hitek. A tel point que ce même adolescent collectionneur de cartes, prévoit de transmettre certaines d'entre elles à ses futurs enfants comme on transmet un héritage

Alors qu'il résulte de la pandémie de Covid-19 une crise économique majeure, dont l'ampleur reste encore à déterminer, les cartes Pokémon offrent certainement quelques perspectives de capitalisation pour leurs détenteurs, à la manière des cryptomonnaies, qui ont elles aussi connu un essor particulier durant la crise sanitaire. 

Peut-être nous perdons-nous en supputations, toutefois les périodes de confinement ont pu également jouer en la faveur de ce marché insolite. Bloqués chez eux, certains ont pu redécouvrir leur ancienne collection, et les mettre en ventes. Par ailleurs, rappelons que le confinement a particulièrement profité aux jeux vidéo. De nombreuses personnes ont confessé avoir (re)commencé à jouer pendant le confinement. Cet attrait nouveau pour les univers vidéo-ludiques a pu avoir un impact positif sur les produits dérivés, dont les cartes Pokémon

Quoiqu'il en soit, cet épisode vient nous rappeler qu'il est toujours bon de jeter un oeil à nos trésors de jeunesses. Les babioles d'antan se transforment souvent en or avec le temps. 

Salut, c'est Gaëtan. Diplômé d'un Master en Langues Modernes, je suis un grand passionné de Culture Pop. J'ai une affection toute particulière pour la culture des années 80/90. Grand lecteur, je suis aussi cinéphage et sérivore (un régime alimentaire des plus équilibrés !). Passionné par le Moyen-Âge, je suis un grand fan de Fantasy. Sinon, j'adore le cinéma coréen, la littérature japonaise, les séries et les comics britanniques. Ah, j'oubliais : pour savoir s'il y a du vent, faut mettre son doigt dans le cul du coq.

Articles de Gaetan Desrois
Source(s) : Le Figaro
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Commentaires (2)
J'ai encore mon premier deck ^^
photo de profil de Old Yoda Par Old Yoda, il y a 4 ans Répondre
C'est la même chose pour d'autres types de jeux similaires comme MTG (Magic The Gathering) par exemple. Suffit de voir des sites comme https://www.mtgstocks.com/news (que je recommande) pour s'en rendre compte.
photo de profil de Uvogline Par Uvogline, il y a 4 ans Répondre
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