Après plus de 12 mois de discussion, le Parlement britannique a décidé d’adopter le "Snooper’s Charter". Il s’agit comme le souligne Jim Killock, directeur de l’Open Rights Group, de la loi de surveillance la plus extrême jamais adoptée par une démocratie. Big Brother est de retour ! Mais avant d’être validée et de rentrer en vigueur, il va falloir l’approbation royale.
La loi de surveillance la plus extrême d’une démocratie
Cette loi récolte les informations personnelles sur les citoyens britanniques même s’ils n’ont commis aucun crime. De plus, elle donne le droit aux acteurs de l’État, c’est-à-dire la police et les services de renseignements de pénétrer illicitement dans n’importe quels appareils (smartphones, ordinateurs, tablettes, serveurs), réseaux et services qu’ils souhaitent. Ils peuvent aussi demander aux entreprises de déchiffrer les données à la demande. Mais attendez ce n’est pas tout ! Les fournisseurs d’accès à Internet ainsi que les opérateurs Télécom devront conserver un historique de tous les accès et données de leurs services par leurs utilisateurs et cela pendant une durée de 1 an.
Avec une telle loi, tous les citoyens britanniques seront surveillés en permanence. Cependant, les associations des libertés numériques ne devraient pas laisser passer cette loi, et il y a de fortes chances qu’elle passe devant la Cour de justice de l’Union européenne. Si on se base sur les dernières décisions de la CJUE, elle devrait être rejetée comme les précédentes. Après, avec le Brexit, on ne sait pas si la Grande-Bretagne prendra en compte la décision de l’Union européenne.
Par Loic, il y a 7 ans :
ça craint un max pour eux !!!
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