Razer : le PDG est décrit comme un véritable tyran par ses employés
Le PDG de Razer, Min-Liang Tan, n'est peut-être pas le patron modèle qu'il souhaiterait montrer. Celui qui aimerait être le Steve Jobs asiatique est aujourd'hui pointé du doigt par des anciens employés qui le décrivent comme un tyran.
Tout n'est jamais tout rose dans les grandes entreprises, on a souvent des exemples d'employés victimes de burnout car ils n'arrivent plus à tenir la cadence. Aujourd'hui, c'est l'entreprise Razer qui est pointée du doigt, et plus particulièrement son PDG Mien-Liang Tan. 14 anciens employés du célèbre distributeur de matériels informatique se sont confiés à Kotaku, ils ont expliqué avoir dû subir les nombreux sautes d'humeur de leur patron.
"Le style de son management, était de diriger par la peur. Il se comportait incontestablement en dictateur. Voici une citation de lui : « Ce n’est pas une démocratie. C’est une dictature. » Puis il la nuançait pour dire : « Je suis aux commandes. » Il n’y avait rien de trop gros ou trop petit pour qu’il veuille avoir le contrôle. Tout passait par lui. Rien n’était fait sans son aval."
Les employés souhaitent garder leur anonymat car ils ne souhaitent pas de représailles, mais ils n'hésitent pas à révéler les coulisses sordides de l'entreprise comme le fait que le PDG n'hésitait pas à hurler et à jeter des objets sur ses employés.
"Razer a l’air d’être cet endroit sympa pour travailler, mais lorsque vous y entrez, vous réalisez que vous devez vous battre pour votre vie tout le temps. Soit vous travaillez dur, soit on vous dit de dégager."
Ils dénoncent également des humiliations publiques où le PDG convoquait des employés pour les réprimander et qu'il faisait exprès de garder la porte ouverte pour que les autres employés puissent entendre son courroux. Le PDG forçait ses employés à préférer leur travail à leur vie de famille, sous peine de représailles encore une fois.
"Je n’ai pas renié ma famille de manière suffisamment évidente pour satisfaire Min. Ma carrière chez Razer s’est terminée le jour où je n’ai pas demandé la permission d’être un bon parent et un bon conjoint. Il exige que ses employés réservent ce genre de dévotion uniquement à lui et aux intérêts d’entreprise de sa famille."
Ces cadences de travail étaient justifiées par l'accès à des bonus lors du passage en bourse de l'entreprise et qu'ils pourraient s'offrir des voitures de luxe. Malheureusement, cela n'a pas été le cas. Les employés gardent tout de même de bons souvenirs de leur travail chez Razer même s'ils identifient ce bien être à un syndrome de Stockholm.
"J'ai vraiment eu beaucoup de bonnes opportunités chez Razer, au final ça a été positif, mais il y a eu beaucoup de défis. Je rapprochais le travail chez Razer au syndrome de Stockholm. On tissait des liens avec les gens avec qui on travaillait – nulle part ailleurs je ne me suis lié avec d’autres comme cela – mais nous nous rapprochions dans la peur de ce que le management allait nous faire subir. La raison de ce rapprochement, c’était la survie."
On attend maintenant une réponse du PDG à ces accusations.
Rien de nouveau sous le soleil.
.... MES KANT EST SE QUELAiT JEAN V0NT C0N PRENDRE QUE LA DES MAUX CRASSE Si NEZ PAS C0MPAS TEA BLEU AVEC LE M0NDE 2 LENTE REPRiSE ????
Pas au point de ce qui est décrit dans ces témoignages mais une tendance à lâcher des "c'est de la merde" en public
Si t'es pas content tu démissionnes ça va pas plus loin.