Game of Thrones : le divorce de Sophie Turner va vous faire oublier l'affaire Johnny Depp
Alors qu'elle était en couple avec Joe Jonas depuis 2016, l'actrice britannique Sophie Turner divorce d'avec son compagnon. Les deux anciens tourtereaux se déclarent une guerre médiatique et judiciaire qui n'a rien à envier à celle que se livraient Johnny Depp et Amber Heard.
Une nouvelle guerre médiatique
Révélée pour son rôle de Sansa Stark dans Game of Thrones, la série-phénomène de fantasy de HBO, Sophie Turner se fait malheureusement rare sur grand comme petit-écran. Depuis la conclusion de Game of Thrones, on l'a vue dans X-Men : Dark Phoenix en juin 2019, puis dans dans des rôles secondaires dans la comédie noire Si tu me venges... de Jennifer Kaytin Robinson et dans la mini-série HBO The Staircase. La talentueuse actrice devrait retrouver prochainement une place de premier plan dans la mini-série anglaise Joan, où elle interprètera Joan Hannington, femme au foyer qui a pris la tête du crime organisé dans le Londres des années 1980.
Alors que ses fans pensaient qu'elle vivait une vie de famille harmonieuse aux côtés de Joe Jonas et leurs deux enfants, l'actrice née à Northampton et le leader des Jonas Brothers ont annoncé début septembre leur divorce sur Instagram. Si la décision semble mutuelle, leur divorce semble néanmoins poser des questions pratiques jetant la discorde entre les ex-tourtereaux, qui se sont lancés dans une guerre médiatique et judiciaire qui n'est pas sans rappeler les affres du divorce entre Johnny Depp et Amber Heard.
Tout d'abord, Joe Jonas et sa famille ont utilisé le média américain TMZ afin d'accuser Sophie Turner d'être une "mauvaise mère", en comparaison du chanteur qui serait un "papa-poule". "Ces trois derniers mois, Joe s’est occupé de leurs deux enfants “quasiment tout le temps”, même pendant sa tournée », concluant que Sophie Turner "aime faire la fête ; lui préfère rester à la maison". Un portrait à charge qui a provoqué l'ire de nombreux internautes, mais également de journaux américains et britanniques, à l'image de Rolling Stone qui considère que ce seul portrait, loin de justifier l'image de "mauvaise mère" que voudrait coller le clan Jonas au dos de Sophie Turner, serait "misogyne" et "dérangeant", d'autant plus que durant les trois mois pendant lesquels Joe Jonas s'est occupé des deux fillettes, Sophie Turner était engagée sur le tournage de la série Joan, considéré comme difficile à bien des égards.
L'affaire va bien au-delà de cette communication visiblement désastreuse, puisque Sophie Turner engage des poursuites judiciaires contre son ancien compagnon, pour "non-représentation parentale". En effet, Joe Jonas refuserait que les deux enfants du couple, âgés d'un et deux ans, rejoignent leur mère en Angleterre, alors que, conformément à ce qu'indiquent des documents remis par Sophie Turner à la justice, décision avait été prise par le couple qu'elles y résideraient et qu'une école a déjà été trouvée. La loi britannique devrait, vraisemblablement, donner raison à l'actrice, et considérer qu'en refusant de rendre les passeports de leurs deux filles, et de donner une date pour leur retour, Joe Jonas se rend coupable "d'enlèvement parental".
Si bien évidemment les accusations que se jettent à la figure Joe Jonas et Sophie Turner n'ont pas la gravité de celles qui étaient au coeur du procès opposant Johnny Depp à Amber Heard, on peut toutefois voir dans ce nouveau divorce très médiatisé quelques similitudes. Tout d'abord, la communication du clan Jonas a eu pour conséquence de déplacer le débat du judiciaire vers le fait social, avec les accusations en misogynie de la part de la presse et d'une partie du public ; ensuite, il n'est pas impossible que nous ayons affaire à des procès menés à la fois au Royaume-Uni et aux États-Unis, dont les décisions peuvent entrer en contradiction, comme ce fut le cas avec l'affaire Depp/Heard. Sans oublier les communautés des deux ex-compagnons, qui défendent leurs stars, vouant la partie adverse aux gémonies.
Ça serait bien que les gens s'en foutent d'un drame, somme toute normal qui arrive à des milliers de personnes tous les ans, ainsi les medias people dont Hitek les laisseraient tranquille.