Œuvre culte de la culture populaire, Star Wars est une saga qu'il est presque tabou de ne pas apprécier, même si l'on sait que nombre de ce qu'on y voit relève purement de la science-fiction. Une équipe de scientifiques a malgré tout décidé de s'attarder sur un élément en particulier qui, dans la vraie vie, ne ressemblerait pas du tout à ce que l'on voit dans les films.
L'hyperespace dans Star Wars : nous aurait-on menti ?
Petite rectification suite à cette introduction : Star Wars est une saga cultissime. Mais même les films, séries et autres productions les plus appréciées de la franchise comptent leurs lot d'erreurs et d'approximations. C'est notamment le cas des voyages en hyperespace, ces moments où, à bord d'un vaisseau, des personnages dépassent la vitesse de la lumière en une fraction de seconde. Ils se retrouvent alors dans une sorte de dimension alternative leur permettant de voyager en un éclair d'un bout à l'autre de la galaxie lointaine, très lointaine.
Aperçue à plusieurs reprises au cours de la saga, l'hyperespace est surtout associée au Faucon Millénium d'Han Solo. A travers les vitres de celui-ci, on voit alors défiler très rapidement des stries lumineuses en forme de tunnel. C'est justement cette représentation qui serait erronée selon une étude menée par des chercheurs du Massachusetts Institute of Technology (MIT). En effet, selon eux, nous devrions plutôt voir une sorte de "lueur quantique", liée à un phénomène spatial appelé "effet Unruh". Sans rentrer dans les détails, disons que selon celui-ci, un observateur en mouvement uniformément accéléré se retrouvera dans un environnement chaud à une certaine température, générant une radiation qui, si elle est assez intense, serait visible sous forme de lueur.
C'est ce qui devrait donc se produire avec les vaisseaux en hypervitesse de Star Wars, mais il faudrait patienter des milliards d'années pour le vérifier. Un peu plus pressés que ça, les chercheurs auraient mis au point un moyen d'accélérer le processus.
De la théorie à la pratique, il y a un monde
Pour vérifier la théorie d'une "lueur quantique" avancée par les chercheurs du MIT, il faudrait probablement patienter des dizaines de milliards d'années avant qu'une fluctuation quantique permette par hasard à un atome d'atteindre la vitesse de la lumière. Et encore faudrait-il réussir à observer le phénomène. L'autre option envisagée, c'est donc d'utiliser des photons (représentés ci-dessous), des particules dont le flux génère un rayonnement électromagnétique. En créant un champ de photons, cela augmenterait grandement la fréquence des fluctuations quantiques à l'origine de l'effet Unruh. Un atome serait alors placé et accéléré au sein de ce champ de photons dans une trajectoire bien spécifique, ce qui permettrait de créer le fameux effet, découvert en 1976 mais encore jamais observé. C'est de cette manière que les chercheurs pourraient en observer en détails les radiations, afin de confirmer leur théorie.
Si on utilise le conditionnel, c'est parce que les équipes du MIT expliquent s'être concentrées sur l'aspect purement théorique de l'expérience. Dans la pratique, afin de mettre en œuvre cette expérience, il leur faudra créer un environnement propice aux observations, à savoir un accélérateur de particules, un instrument utilisant des champs électriques ou magnétiques pour amener des particules à des vitesses extrêmement élevées.
Le LHC (Large Hadron Collider), plus grand accélérateur de particules au monde
Il faudra donc patienter encore des années, d'autant plus que les chercheurs insistent sur le fait que rien ne garantit le succès de cette expérience. En revanche, ils se disent fiers d'avoir déjà réussi à surmonter sa partie théorique et accessoirement d'avoir taclé un élément central de Star Wars ?
Par JoeLeRigolo, il y a 2 ans :
C'est bien d'avoir de l'ambition, mais je doute qu'on parvienne à vérifier la théorie de ces chercheurs dans les décennies à venir. ^^
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