YouTube : Léo Grasset (DirtyBiology) visé par une enquête préliminaire pour viol
Viol, violences, harcèlement sexuel, en juin dernier, le Youtuber Léo Grasset, plus connu sous le nom de DirtyBiology, était accusé par huit femmes. Des accusations auxquelles il a rapidement répondu, avant d'être visé en juillet par une première plainte officielle pour harcèlement sexuel. Nouveau rebondissement en ce mois de novembre, avec l'ouverture d'une enquête préliminaire pour viol.
une enquête préliminaire pour viol ouverte
Plus tôt dans le mois, Léo Grasset décidait de prendre la parole pour dénoncer l'enquête de Mediapart. Un droit de réponse via lequel l'accusé donnait sa vision des faits. Selon lui, Mediapart dressait un "portrait malhonnête" de sa personne, quand cette enquête lui aurait tout bonnement "volé sa vie". Il en profitait au passage pour viser directement les deux journalistes à l'origine de l'enquête, les accusant d'utiliser des citations hors contexte sorties dans le cadre d'une discussion au "quatrième degré".
Un droit de réponse à l'origine de vives réactions sur la toile, et notamment Twitter. De l'huile sur le feu qui n'avait rien arrangé, alors que Léo Grasset se retrouve maintenant visé par une enquête préliminaire pour viol, à en croire les informations de Mediapart, confirmées par le Huffington Post. Dans une nouvelle enquête, Mediapart partage le témoignage de cinq nouvelles femmes. Des témoignages qui feraient état de "problèmes de respect du consentement" et "d'emprise". De son côté, le Parquet de Paris a en effet confirmé qu'une "enquête a été ouverte ce (mardi 29 novembre) du chef de viol". Une enquête qui en est pour le moment à ses débuts mais qui résulte d'une plainte déposée le 24 novembre dernier par le biais d'une lettre écrite au Procureur de la République de Paris par Léa (dont le prénom a été modifié), étudiante en journalisme de 22 ans.
Des faits qui auraient eu lieu dans la nuit du 1er au 2 novembre 2021 et pour lesquels l'enquête a été confiée au 3e département de police judiciaire. Selon Mediapart, qui a pu consulter la plainte émise par Léa, la jeune femme aurait rencontré le vidéaste au festival de journalisme de Couthures, durant l’été 2021. Les deux auraient alors sympathisé, avant de s'échanger quelques fois des messages. Ils se revoient finalement la nuit du 1er novembre le temps d’une soirée arrosée entre amis. Léa y aurait "trop bu", y retrouvant un Léo Grasset "cru" et "très tactile".
Elle explique ensuite se souvenir de vouloir rentrer chez elle, une requête à laquelle Léo Grasset aurait répondu en lui proposant de commander un VTC, mais en renseignant l'adresse de son hôtel. La jeune femme explique alors avoir été "trop alcoolisée pour protester". Une fois dans sa chambre, elle se serait alors endormie rapidement, avant d'être réveillée "en sentant des doigts dans mon sexe au milieu de la nuit". Une surprise face à laquelle Léo Grasset lui aurait ensuite demandé de se "détendre" avant d'engager un rapport sexuel non protégé. "Tétanisée", "immobile et muette", la jeune femme évoque ensuite un "trou noir total".
Au matin, dehors, Léa aurait "vomi sur le trottoir" avant de reprendre le cours de sa vie sans en parler à qui que ce soit. Elle se ravisera finalement le lendemain en en parlant à ses amis. Encouragée par les témoignages récents des autres femmes accusant Léo Grasset de divers actes, Léa finira finalement par porter plainte. La justice ne manquera pas de mettre la lumière dans cette affaire.
Cette fois-ci, je doute qu'une "excuse" aussi bidon puisse passer. Grillé.
bonne journée