Japon : avec cette découverte, le pays est économiquement viable pour les 10 ans à venir

La découverte remonte à la fin du mois de juin dernier mais elle est tellement hallucinante que nous voulions vous la partager sur Hitek. En effet, grâce à elle, le Japon peut être tranquille économiquement parlant pour les dix prochaines années.

Un trésor économique caché dans les fonds océaniques nippons

C'est un peu comme si nous étions à l'époque du Far West dans l'ouest des États-Unis où les pionniers américains découvraient de l'or à un endroit bien précis. Cependant, nous ne sommes plus aux XIXème siècle, mais en 2024 et nous vous proposons de faire un tour du côté du pays du Soleil Levant.

Effectivement, c'est le 21 juin dernier que la Nippon Foundation et l'Université de Tokyo ont annoncé avoir fait la découverte d'un gisement de métaux rares dans une zone faisant une superficie de 10 000 km2 près de l'île de Minamitori. Ce périmètre est ce qu'on appelle une ZEE, une Zone Économique Exclusive du Japon.

Cette découverte est importante pour le pays car elle pourrait lui permettre d'être économiquement viable pour, au minimum, les dix prochaines années, voire plus. Ainsi, on apprend que le Japon a découvert quelques 610 000 tonnes de cobalt et 740 000 tonnes de nickel dans cette zone. En s'intéressant au cours de ces deux métaux à l'heure où nous rédigeons cet article, le cobalt rapporterait à l'économie japonaise la modique somme de 14 733 330 000 dollars et 11 919 920 000 dollars pour le nickel. Des ressources qui permettraient de pouvoir répondre respectivement à 75 années et 11 années de consommation japonaise des deux métaux.

Des essais en cours et une commercialisation dans les prochaines années

A l'heure actuelle, des essais pour l'extraction de ces métaux dans la zone en question sont en cours. Le Japon espère pouvoir puiser le cobalt et le nickel en 2025 pour les commercialiser dans un avenir à moyen terme. Ces métaux se trouvent dans des nodules de manganèse qui devraient être extraits de façon quotidienne à partir de 2025 et ce, pendant trois ans.

Le secteur privé devrait ensuite prendre le relais pour l'exploitation du site. La commercialisation, quant à elle, sera gérée par la plateforme de la Nippon Foundation qui regroupe le milieu industriel, le gouvernement et les universités.

Grâce à cette découverte de cobalt et de nickel dans l'océan et à leur commercialisation, le pays espère bien pouvoir réduire sa dépendance vis-à-vis des autres nations. Le Japon est actuellement entièrement dépendant concernant les ressources en métaux rares. Cela permettrait aussi de répondre à la demande nationale pour fabriquer des batteries à destination des véhicules électriques.