10 films adaptés des romans de Stephen King totalement ratés
Est-ce bien nécessaire de présenter Stephen King ? Cet écrivain américain né en 1947 est l’auteur le plus adapté au cinéma de tous les temps. Plus d’une soixantaine de ses œuvres ont été portées à l’écran, que ce soit en film ou en série. Il a écrit des chefs d’œuvres comme Shining, It, Misery, La Ligne Verte, Les Évadés ou encore Simetierre qui ont donné naissance à d’excellentes adaptations cinématographiques. Pourtant, parmi ces pépites du septième art, il existe également des adaptations totalement manquées. C’est de ces films dont nous allons parler aujourd’hui. Voici les 10 films adaptés des romans de Stephen King totalement ratés, qui méritent une nouvelle version :
Chambre 1408
Sorti en 2008 sous la direction de Mikael Hafstrom, Chambre 1408 avait tout pour être une sympathique série B efficace. Emmené par John Cusack et Samuel L. Jackson, le long-métrage suit Mike Enslin, un auteur de romans d’épouvantes qui ne croit pas aux fantômes. Il se retrouve alors plongé dans une chambre d’hôtel pas comme les autres qui va remettre en doute ses certitudes. Un livre méta dans lequel Stephen King se met indirectement en scène. Malheureusement, Chambre 1408 n’est qu’une série B paresseuse, décevante, qui ne permet jamais à l’intrigue de réellement décoller. Le film est enfermé dans l’esthétique fade de son époque, et les ressorts horrifiques sont passablement oubliables.
La presseuse diabolique
Réalisé en 1994 par Tobe Hooper (le réalisateur de Massacre à la tronçonneuse tout de même), La presseuse diabolique suit le parcours d’un policier persuadé que la récente série de meurtres est imputable à une presse à vapeur possédée par un esprit démoniaque. Avec un pitch comme ça, difficile de faire un film sérieux. Emmené par Robert Englund (Freddy Krueger), le film tombe rapidement dans une sorte de parodie involontaire. C’est l’un des films le moins bien noté des adaptations de Stephen King sur Rotten Tomatoes, et le récit n’est pas parvenu à engager ou effrayer son public. Le long-métrage avait également un potentiel comique jamais exploité.
Maximum Overdrive
Réalisé en 1987 par Stephen King en personne, Maximum Overdrive a malheureusement reçu des critiques majoritairement négatives, que ce soit de la presse comme des spectateurs. A cause d’une comète qui gravite autour de la Terre, toutes les machines sur la surface du globe se dérèglent et deviennent agressives envers les humains. Forcément, à cause de l’inexpérience de King dans la réalisation, Maximum Overdrive est clairement une série Z non assumée, avec son lot d’erreurs et de maladresses. Mais le concept totalement Z du scénario mérite clairement une nouvelle version.
La Tour sombre
C’est peut-être la plus grosse déception de cette liste. Sorti en 2017 La Tour sombre mettait en scène un duo principal excitant avec Idris Elba et Matthew McConaughey. Sur le papier, cette adaptation d’une nouvelle de King avait de quoi fortement nous exciter. Malheureusement, l’expérience est décevante. Film hybride entre l'intimiste et la grosse machine hollywoodienne, La Tour Sombre ne parvient pas à trouver son rythme ni son camp. Le film est abordé comme un teen-movie classique (The Giver, Divergente, Le Labyrinthe, etc...) mais tente d'atteindre un monde magique sombre et désolé. Le duo d'acteurs valait pourtant le détour sur le papier, mais la durée très courte et une détestable impression d'inaboutissement font de cette adaptation de Stephen King un ratage.
Dans les hautes herbes
Depuis quelques années, c’est au tour de Netflix de s’attaquer aux adaptations de Stephen King. Dans les hautes herbes est l’une d’entre elles. Sorti en 2019, le film a quelques propositions visuelles intéressantes. Et ce concept, simple mais efficace, de monde parallèle dans un champ d’herbes hautes est très excitant. Malheureusement, le film de Vincenzo Natali part absolument dans tous les sens, et ne sait plus réellement quoi raconter. Film fourre-tout, ce roman de Stephen King méritait largement mieux.
Firestarter
Sorti en 2022, c’est sans doute la pire adaptation de cette liste. Produit par Blumhouse et emmené par Zac Efron (oui, oui), Firestarter raconte le destin de la petite Charlie, recherchée par une agence gouvernementale à cause de ses pouvoirs pyrokinétiques. Film sans consistance, série B produite à la va-vite par Jason Blum, on dirait une sorte de spin-off raté de la licence X-Men. Évidemment que cette histoire mérite mieux !
Le téléphone de M. Harrigan
Si John Lee Hancock a proposé quelques films plutôt plaisants comme Dans l’ombre de Mary (2013), Le Fondateur (2016) et The Highwaymen (2019), il se plante avec Le téléphone de M. Harrigan. Sorti en 2022, il s’agit également d’une production Netflix. Et c’est dommage, parce que le concept de Le téléphone de M. Harrigan propose des ressorts horrifiques vraiment terrifiants. Le récit suit le jeune Craig, un adolescent timide, qui fait la lecture à un vieil homme riche : Mr Harrigan. Lorsque ce dernier décède, Craig récupère son téléphone, qui semble permettre de communiquer avec les morts. Si on peut souligner la présence du grand Donald Sutherland dans la peau de Harrigan, il n’y a clairement rien d’autre à retenir.
Riding The Bullet
Sorti directement en DVD en France (ce qui n’est généralement pas bon signe), Riding The Bullet est réalisé par Mick Garris en 2004. Film totalement raté, le long-métrage a des difficultés à retranscrire le texte et l’âme du roman de Stephen King. Le montage ne fait qu’ajouter à la confusion générale qui se dégage du film, entre rêve, passé, futur, présent, sans jamais d’explication ou d’une simple clarification. Mike Garris ne parvient jamais à proposer une histoire cohérente…
Dreamcatcher
Sorti en 2003 sous la direction de Lawrence Kasdan, Dreamcatcher réunit pourtant un casting impressionnant avec notamment Morgan Freeman, Thomas Jane, Jason Lee, Timothy Olyphant ou encore Damian Lewis. L’histoire suit 4 amis qui ont obtenu une force physique particulièrement développée durant leur jeunesse. Mais une rencontre avec des extraterrestres va tout changer. Cependant, malgré les concepts familiers et les visages célèbres, le film n'a pas réussi à obtenir un retour décent, et a finalement été considéré comme un flop.
La créature du cimetière
Sorti en 1991 sous la direction de Ralph S. Singleton, La créatures du cimetière est l’un des rares films noté à 0 % sur Rotten Tomatoes. Stephen King lui-même n’a jamais caché son dédain pour ce film. Le récit suit un groupe d’employés d’une usine textile qui disparaissent les uns après les autres. La créatures du cimetière a tout du navet en puissance. Personnages mal caractérisés, absence de suspense, jump-scares bon marché, mauvaise direction d’acteur, etc… L’occasion parfaite d’en faire un remake, surtout avec une créature aussi effroyable.
Casting inversé rageant quand on sait que les deux aurait été parfait dans le rôle de l'autre, histoire rushé alors que Le Pistolero aurait fait une scène d'intro idéale et que juste l'adaptation des Trois Cartes aurait donné assez de matière pour faire un film parfait.
Sad.
Simetière ne fait pas peur, le livre oui, avec le diable (qui n'est pas dans le film), Shining, on n'en parle pas, Misery est édulcoré (quoi, couper des pieds au lieu de les casser, c'est trop violent ?), etc.
Les rares romans qui ont fonctionné sont des slasher ou des histoires plus humaines (par exemple, la ligne verte).