Prévu pour le mois de novembre prochain, le nouvel opus de la saga Assassin's Creed n'en finit pas de faire parler de lui et d'exciter des polémiques, parfois absurdes.
Assassin's Creed Shadows : nouvelle polémique
Cela faisait des années que les fans d'Assassin's Creed demandaient un opus se déroulant dans le Japon féodal. Après de nombreuses rumeurs, la nouvelle est tombée plus tôt dans l'année : Assassin's Creed Shadows nous plongera en pleine ère Sengoku et nous proposera d'incarner une femme shinobi appelée Naoe et un samouraï noir-africain, appelé Yasuke, dont la présence n'a pas manqué de diviser les fans, et certains commentaires ont été accusés de racisme. On rappelle que Yasuke est un personnage historique, et a connu une telle promotion sociale qu'il est devenu un guerrier au service d'un grand seigneur japonais. Son histoire a d'ailleurs inspiré un anime surfant avec la fantasy et produit par Netflix et le studio MAPPA.
Cette semaine, une autre polémique a éclaté concernant le choix d'Ubisoft de proposer dans Assassin's Creed Shadows entre des relations hétérosexuelles et homosexuelles avec des PNJ - un choix déjà présent dans Odyssey et Valhalla. Certains fans ont ainsi accusé Ubisoft de wokisme et appellent au boycott du jeu. Pourtant, comme le rappelle l'historien Pierre-François Souyri dont les travaux sur l'Histoire du Japon et les samouraïs font autorité, "les guerriers préféraient souvent à la relation amoureuse avec une femme les amitiés viriles, voire l’amour entre garçons".
Notons d'ailleurs que si les daimyos pouvaient voir d'un mauvais oeil ces relations, qui selon eux pouvaient fragiliser l'organisation vassalique, des relations homosexuelles entre guerriers ont été notées au moins jusqu'à la fin de l'ère Tokugawa. Le film Tabou de Nagisa Ōshima (L'Empire des Sens, Furyo), sorti en 1999, traite frontalement de ce sujet.
Par Guts, il y a 3 heures :
Les gars, le jeu laisse le choix, il ne vous oblige en rien !
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