Si l'on se fie uniquement aux médias, le secteur du jeu vidéo ludique est sûrement le secteur qui explose le plus depuis ces dernières années. Toujours plus de jeux indés, plus de qualité, plus de joueurs, plus d'entreprises.... Oui, c'est décidément en secteur en expansion. Mais si 2013 a apporté de nombreux changements dans l'industrie du jeu vidéo, l'emploi dans ce secteur a également changé.
Tout ne va pas si bien dans le jeu vidéo
Chaque année, le site Gamasutra publie un rapport sur les salaires des métiers qui tournent autour des jeux vidéo aux États-Unis. On aurait préféré un rapport mondial, mais on ne peut pas tout avoir.
La 1ère chose que l'on remarque, c'est que ce sont des métiers qui paient relativement bien : le salaire annuel moyen dans l'industrie du jeu vidéo était de 83 060 dollars (61 600 euros) en 2013. Et pourtant, il a réduit par rapport à l'année 2012 (84 337 dollars/62 600 euros). Ironiquement, c'est le secteur du Business et Management qui rapporte le plus alors qu'il n'est pas directement lié à la création de jeu vidéo.
On notera également que 14% des professionnels interrogés par Gamasutra ont été licenciés durant l'année 2013, une hausse de 2% par rapport à 2012. Cependant, la majeure partie des sondés (60%) a déclaré que leur salaire avait augmenté d'une année sur l'autre. 32% n'ont connu aucune évolution de salaire et 9% ont vu leurs revenus baisser.
Malgré les difficultés que peut connaître le milieu, la plupart des personnes qui travaillent dans cette industrie la considère comme un "super secteur dans lequel travailler". On trouve cependant toujours des écarts de salaire entre les hommes et les femmes, avec des salaires moyens s'élevant respectivement à 85 074 dollars (63 100 euros) et 72 882 dollars (54 100 euros). À noter que cette différence est moins forte au niveau mondiale et que ces chiffres correspondent aux États-Unis.
D'où viennent les difficultés du secteur ? Le nombre de jeux AAA (blockbusters) mis en chantier par les éditeurs a réduit, demandant moins de professionnels. L'explosion du modèle free-to-play et des jeux indépendants a également mis de plus en plus d'entreprises en concurrence, rendant la vie des studios difficiles.
Par Alak, il y a 10 ans :
Et avec des revenus pareils ils sont pas capables de protéger leurs jeux non multijoueurs histoire de récompenser ceux qui ont payé 40 euros pour un jeux dispo gratuitement partout...
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