Facebook : l'entreprise fait scandale en pleine polémique sur le droit à l'avortement
Direction les Etats-Unis et plus particulièrement dans l'état du Nebraska où l'avortement est possible à condition qu'il soit réalisé avant 20 semaines de grossesse. De plus, quand il s'agit d'une mineure, il faut avoir également l'accord des parents pour pratiquer cet avortement. Or, une jeune femme de 17 ans est accusée d'avoir procédé à un avortement illégal à 24 semaines. Pour mener son enquête, la police a sollicité Facebook dans le but de récupérer les messages de l'adolescente afin de prouver le crime en question.
Facebook fait de nouveau polémique
En effet, pour prouver que la jeune femme a effectivement pratiqué un avortement illégal, la police a décidé de déposer un mandat de perquisition auprès de Facebook afin de pouvoir récupérer la conversation qu'elle a entretenue avec sa mère. Cette dernière est également accusée d'avoir aidé sa fille en lui expliquant comment acheter des pilules pour avorter.
Suite au mandat, Facebook a donc fourni les éléments réclamés par la police ainsi que les informations du compte des deux femmes.
Pour l'un des enquêteurs sur cette affaire, si la police a eu recours à l'aide de Facebook c'est tout simplement parce qu'il sait que les personnes "impliquées dans des activités criminelles ont souvent des conversations concernant leurs crimes sur les réseaux sociaux, notamment Facebook".
Mais l'affaire ne s'arrête pas là car en plus de l'avortement illégal dont la jeune femme est accusée, la police l'a soupçonné d'avoir brûlé et enterré le fœtus. Une accusation qu'elle a réfutée expliquant avoir fait une fausse couche et avoir donné naissance à un mort-né.
Toujours est-il que le réseau social est de nouveau au cœur d'une polémique autour de la confidentialité des données. De nombreux internautes se mobilisent sur Twitter notamment pour tweeter sous le hashtag #DeleteFacebook, incitant les femmes à supprimer leurs comptes.
Every woman should delete Facebook right now.#DeleteFacebook pic.twitter.com/7kAPRMszUq
— Olivia Julianna \ud83d\uddf3 (@0liviajulianna) August 9, 2022
"Chaque femme devrait supprimer Facebook dès maintenant"
Ce que vous faites aujourd’hui en pensant fort justement n’avoir rien à vous reprocher pourrait se retourner contre vous demain. Faites attention à vos votes et, au passage, #DeleteFacebook, ça ne fera pas de mal.
— Monsieur Lu (@Monsieur_Lu) August 9, 2022
Mais faites surtout gaffe à vos votes hein. https://t.co/R8ne1wOJHf
On ne le répétera jamais assez... #DeleteFacebook
— Alexandra Tygra - Équilibriste du Chaos (@alexetygra) August 9, 2022
(Et faites gaffe pour qui vous votez...) https://t.co/0fal82DMbO
Not just women, everyone should #DeleteFacebook https://t.co/lYeij93qU3
— Matt Tex 'Antifa' Eckerle (@MattTexEckerle) August 9, 2022
"Pas uniquement les femmes, tout le monde devrait supprimer Facebook"
#DeleteFacebook
— BladeoftheSun (@BladeoftheS) August 10, 2022
If you needed anymore reason to hate Zuckerberg. This is a good place to start. pic.twitter.com/oePyf8TQZK
"Si vous avez besoin d'une raison de plus de détester Zuckerberg. C'est un bon début."
Un scandale qui éclate alors que la question du droit à l'avortement fait la Une de l'actualité en ce moment aux Etats-Unis.
Je ne veux pas faire dans le sensationnalisme, donc je vais m'arrêter à l'idée derrière, car je ne suis pas juge ni garant des lois américaines, et je ne suis pas un de ceux qui a fait signé cette loi permettant l'échange entre force de l'ordre et réseau social.
Personnellement ça me choquera toujours le fait qu'une conversation messenger puisse être utilisé comme preuve + soit enregistré au delà d'une semaine.
Franchement il n'a JAMAIS été question au moment de la création des discussions instantanés que les propos engagés dans ces dernières puissent avoir + de conséquences qu'une discussion lambda quand ils sont dans le cadre du privé.
Que FB twitter et autres veuillent récupérer les données publiques, celles misent sur des pages, groupe et autres, OUI c'est logique. Qu'on ait le droit d'accéder à des données privés sans l'accord de l'ensemble des partis juste sous prétexte d'enquête judiciaire, ça me choque.
Rendons aux discussions privés leur caractère privé. Et rappelons aux gens que prendre des screens privés sur messenger, c'est comme débarqué avec votre micro enregistreur au milieu d'un bar entre amis.
Ceci dit Facebook à répondu à une injonction par mandat de la justice. Où est la délation, quel est le scandale avec Facebook ?
Les connards d'extrême droite qui ont fait interdire l'avortement utilisent des méthodes de fasciste pour imposer leur "bonne" morale.
Et l'extrême droite française explique qu'elle veut faire la même chose.
Les mots que tu emplois à mauvais escient en les vidant de leur sens et signification, comme ''fascisme'', prouvent l'abysse.