Spider-Man : 3 grosses incohérences repérées dans les films
Comme chaque saga cinématographique grand public, Spider-Man et ses huit films live-action traînent derrière eux plusieurs incohérences. Si nous avons déjà dressé la liste des soucis scénaristiques de No Way Home, l'épilogue de la trilogie de Tom Holland, les sagas des Spider-Man de Tobey Maguire (la première) et d'Andrew Garfield (la seconde) sont elles aussi parfois confuses. On fait le point avec ces trois grosses incohérences majeures constatées.
#3 Spider-Man (2002) - L'amnésie des élèves
Tout juste piqué par une araignée, Peter Parker apprend à découvrir ses nouveaux pouvoirs. Loin de les maîtriser parfaitement et de comprendre que son pouvoir "implique de grandes responsabilités", il expérimente ses capacités involontairement, à la cafétéria du lycée. Il rattrape tout d'abord le plateau de Mary Jane, qui vient de glisser sur une flaque, puis en envoyant un autre sur Flash Thompson, créant alors un début de bagarre, et ce devant un bon nombre d'élèves. Si la scène sert à montrer comme Peter Parker découvre l'étendue de ses nouveaux pouvoirs et à renforcer son lien avec Mary Jane, elle crée une incohérence majeure avec la suite du film. Lorsque le Daily Bugle s'affaire à trouver l'identité de Spider-Man et à chercher des indices, aucun élève ne semble se souvenir de cet étudiant qui envoie des toiles à tout-va dans un lieu public très fréquenté. Sans doute qu'une amnésie générale s'est emparée des étudiants.
#2 Spider-Man 2 (2004) - Les pouvoirs de Peter Parker disparaissent
Dans le second opus de la trilogie de Sam Raimi (considéré comme le meilleur de la trilogie, et même selon certains fans, de toute la saga), les pouvoirs du tisseur de toiles s'estompent peu à peu. Ses jets de toiles ne fonctionnent plus, et il peine à s'agripper aux façades des immeubles new-yorkais. Jamais, dans le film, il n'est explicitement dit pourquoi ses pouvoirs lui font défaut. Il parvient finalement à les récupérer comme par magie pour affronter le grand méchant : Doc Octopus (l'excellent Alfred Molina). Bien que le réalisateur Sam Raimi n'explicite pas ce choix scénaristique, Peter Parker est éprouvé psychologiquement, en froid avec Mary Jane, sujet à des galères financières (il ne paie plus son loyer) et ses responsabilités à prendre face à une nouvelle menace, le fragilisent. Son instinct reprend finalement le dessus lorsqu'il accepte pleinement son rôle de sauveur de New-York. Une séquence originale (mais bancale, puisque ses pouvoirs sont biologiques et ne devraient donc pas affectés son état), qui sert à montrer que derrière un super-héros, il y a avant tout un homme.
#1 The Amazing Spider-Man 1 & 2 - Le Passé mal exploité de Peter Parker
Passé l'excellente première trilogie de Sam Raimi, Sony débauche Marc Webb pour en développer une nouvelle, cinq ans plus tard. Un reboot confus dans lequel Sony s'est pris les pieds dans le tapis en voulant incorporer trop d'éléments, tout ceci dans le but de créer un Spider-Man Cinematic Universe et en concurrençant Marvel. Et ça se voit à l'écran. Le deuxième opus, The Amazing Spider-Man : Le Destin d'un héros est un joyeux bordel où s'entremêlent plusieurs arcs narratifs. Au final, rien (ou presque) n'est achevé. L'un des arcs qui a le plus frustré les fans, à l'époque, renvoie au passé de Peter Parker et ses parents. Dans le premier volet, Marc Webb insiste sur le passé trouble de Peter Parker à travers ses parents Richard et Mary, dont le père à travaillé pour la multinationale Oscorp et était impliqué dans la création d'araignées génétiquement modifiées, faisant alors le lien avec son fils.
On apprend dans le second volet qu'ils ont été tués par Oscorp car ils s'opposaient à ce que Norman Osborn se serve de leurs recherches. Pourtant, derrière la bonne idée, Sony ne l'exploite pas à fond. Peter Parker ne semble pas investi dans son enquête et plusieurs incohérences poussent les fans à la déception : pourquoi Oscorp ne s'est-elle pas intéressée plus tôt à Peter Parker, si l'entreprise savait que son ADN était si spécial ? Et pourquoi n'a t-elle pas développée davantage d'araignées génétiquement modifiés pour créer d'autres cobayes ?
Et pour aller plus loin, découvrez ces 10 grosses incohérences vues dans Spider-Man : No Way Home, dernier film en prises de vues réelles sur "l'Araignée Sympa du Quartier" sorti à ce jour.