Harry Potter : ces 6 points continuent de diviser les fans (partie I)
La saga Harry Potter compte d'innombrables fans de tous âges dans le monde entier. Si l'univers imaginé par la controversée J.K. Rowling est donc largement célébré, plusieurs points s'inscrivent comme d'éternelles sources de discorde entre les amateurs. Ci-dessous, focus sur six éléments tout particulièrement clivants pour les aficionados. Si vous ne désirez pas être spoilés, nous vous conseillons vivement d'interrompre dès à présent votre lecture.
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le personnage de rogue
Iconique anti-héros de la franchise, Severus Rogue, amoureux transi de la mère du héros, un temps passé du côté obscur de la force (comprenez dans les rangs des partisans de Voldemort), trouve pourtant grâce aux yeux de bien gens. En effet, sa rédemption, à savoir la protection d'Harry dans le plus grand secret ainsi que son rôle d'espion dès le retour du Seigneur des Ténèbres, et ce, jusqu'à sa fin tragique, ont touché en plein cœur une large partie des fans. Rogue compte d'ailleurs comme le protagoniste favori de nombreux amateurs.
Si l'on apprend les réelles intentions de l'inoubliable Prince de sang-mêlé dans l'ouvrage final, l'exonérant notamment du meurtre d'Albus Dumbledore, certains ne partagent pas l'engouement pour l'ancien Serpentard. D'aucuns l'estiment trop grisé par le fait qu'il révèle la fameuse prophétie de Trelawney à Voldemort, concourant sans le savoir à sa décision d'occire le jeune Potter... Malgré son changement total d'allégeance suite au meurtre de James et Lily, cette erreur lourde de conséquences est, à leur sens, trop dommageable pour être pardonnée.
les amours d'hermione
Si l'auteure elle-même en a choqué plus d'un en évoquant son envie passée d'unir Hermione à son meilleur ami Harry, la brillante jeune sorcière campée par Emma Watson convole finalement avec Ron Weasley (Rupert Grint). Si leur couple, à première vue mal assorti mais indéniablement complémentaire, compte d'innombrables fans, nombreux sont ceux qui auraient préféré voir la fervente protectrice des elfes de maison finir avec l'ennemi juré de Voldemort...
Une lutte sans fin, donc, même si le héros tombe pour sa part sous le charme de la cadette de son grand ami, à savoir Ginny. Deux clans s'opposent : ceux qui ne jurent que par cette romance avortée et ceux qui estiment que les points communs partagés par les deux protagonistes les lient de manière plus amicale qu'amoureuse. Dans quelle team êtes-vous ?
Le cas Ginny
Justement, la pauvre Ginny Weasley est, elle aussi, au centre d'une interminable bataille entre les aficionados. Ses détracteurs sont tristement légion mais, sans vouloir généraliser, les reproches entendus sur la benjamine de la famille se rapportent souvent au faible rôle qu'elle occupe dans les films. La talentueuse comédienne Bonnie Wright est, elle aussi, revenue sur le peu d'intérêt accordé à son personnage au fil des longs-métrages. Outre le second opus, sa présence est progressivement anecdotique, alors qu'on la suit nettement plus dans les romans.
Les lecteurs reconnaîtront sans mal que la malheureuse est ainsi clairement oubliée à l'écran, n'apparaissant que très brièvement dans les derniers volets, et ce, dans le cadre de séquences bien souvent peu inspirées. La haine vivace de certains envers Ginny, pourtant sorcière bien plus brillante et puissante que les adaptations filmiques ne le laissent suggérer, est heureusement contrebalancée par l'affection de nombreux autres amateurs à son égard.
Les zones d'ombre de Sirius
Si celle qui devient l'épouse d'Harry a bel et bien été mise de côté dans les différents films, ces derniers font, en revanche, la part belle à un certain Sirius Black, l'un des quatre Maraudeurs et parrain du héros de la saga. Rencontré dans le troisième volet, puisqu'il n'est autre que le fameux Prisonnier d'Azkaban, le frère de Régulus, qui a fui son affreuse famille obsédée par les Sang-Pur, est présenté comme nettement plus sympathique que dans les ouvrages.
Si sa bienveillance à l'égard d'Harry et de ses amis ne faiblit certes jamais, la découverte de son attitude pour le moins abjecte à l'égard de Kreattur, l'elfe de maison de sa complexe famille, ainsi que son comportement de véritable harceleur durant sa propre scolarité à Poudlard - Severus Rogue peut en témoigner - prouvent que Sirius est loin d'être un exemple. Certains amateurs l'abhorrent donc, tandis que beaucoup d'autres le désignent comme l'un de leurs héros favoris.
La pièce de théâtre
Harry Potter et l'Enfant maudit, basée sur une histoire de John Tiffany, Jack Thorne et J. K. Rowling et rédigée par le second, a creusé un fossé entre deux camps bien distincts. En effet, l'intrigue de cette nouvelle œuvre a scandalisé un bon paquet d'aficionados : la présence et l'usage du retourneur de temps en ont catastrophé plus d'un, estimant que la pièce retire une belle part de cohérence à l'heptalogie. De plus, l'introduction du personnage de Delphini, star d'un fanfilm prometteur, a enfoncé le clou pour de nombreux Potterheads.
La jeune fille est supposée être la fille de Celui-dont-on-ne-doit-pas-prononcer-le-nom et de Bellatrix Lestrange, célèbre Mangemort particulièrement proche du mage noir. Pour beaucoup, il est simplement impossible et dénué de sens que ces deux êtres aient pu avoir des rapports sexuels, sans parler de la possibilité de mener une grossesse à bien au vu des événements. Heureusement, tous les lecteurs n'ont pas été choqués par ces choix, certains plongeant avec délice dans cette nouvelle proposition.
Les films partent en cacahuète
Tout cela reste très subjectif, mais un autre élément de discorde a à voir avec les différents longs-métrages, notamment ceux proposés par le réalisateur David Yates. Si ces derniers ont enthousiasmé une partie des spectateurs, l'autre critique vertement les quatre volets mis en scène par l'américain. Alors que les cinéastes de renom s'étaient jusqu'alors succédés (Chris Columbus tourne les deux premiers films, suivi d'Alfonso Cuarón et de Mike Newell), c'est à ce nouveau venu que sont confiés tous les opus restants. Un choix très étonnant, qui en a déçu plus d'un : Yates s'attaque ainsi à l'adaptation des "meilleurs" livres de la saga... Mais, malheureusement, ses films sont souvent désignés parmi les moins appréciés. Intrigues importantes oubliées, absence d'explications majeures pour les spectateurs n'ayant pas lu les livres...
Les critiques de la part de fans médusés ont été plus que nombreuses : on pense notamment à l'effarement provoqué par la bataille de Poudlard, ô combien différente des romans. Alors certes, une adaptation cinématographique induit nécessairement des coupes et changements, mais, personnellement, on ne voit pas bien l'intérêt de proposer deux derniers longs-métrages si le volet final n'excède pas les 2h10. Sans parler de l'affrontement entre Harry et Voldemort, qui vire par moments à la bagarre somme toute cringe. Si Gilderoy Lockhart était sorti de Sainte-Mangouste pour passer une tête à ce moment-là, on gage que les mots "On dirait de la magie !" n'auraient pas franchi la barrière de ses lèvres...