Ce réalisateur pousse un coup de gueule contre les réalisateurs qui se tournent vers les films de super-héros
Les critiquent contre les films de super héros continuent. On se souvient du coup de gueule de Martin Scorsese contre les productions Marvel. Un nouveau réalisateur a élevé la voix. Aimant proposer des productions très éloignées des carcans habituels de studios, il reproche aux autres réalisateurs de se tourner par facilité vers les films de super-héros.
"Ma génération, je la regarde avec dégoût"
Le réalisateur James Gray semble de plus en plus s'inscrire comme une anomalie dans le milieu du cinéma. Avec des films uniques à son actif, comme Ad Astra ou The Lost City of Z, le cinéaste a su montrer qu'il ne se plierait pas aux dictâtes des gros studios de productions.
Dans une interview, publiée dans le dernier numéro des Cahiers du Cinéma, le réalisateur a décidé de tacler certains de ses comparses, dont de vieux copains d'école. Il leur reproche notamment leur trop grande facilité à céder à la tentation des blockbusters de super-héros, et par la même occasion, à l'appât du gain.
Tous les cinéastes que je connais et avec qui j'étais à l'école de cinéma pensent : "Il faut que je fasse cette adaptation de BD ou autrement je ne travaillerai pas." Bon, pour commencer, c'est une position de lâche ! Il faut prendre des risques ! Si tu veux juste gagner beaucoup d'argent ou ne pas prendre de risque, ne deviens pas cinéaste, fais plutôt une carrière à Wall Street.
James Gray n'hésite pas à viser, sans détour, d'anciens camarades de la prestigieuse School of Cinematic Arts de Californie. Une pique, alors à peine dissimulée, à son ami Matt Reaves qui planche actuellement à la réalisation du prochain film The Batman.
Mais alors, comment sauver le cinéma ?
Dans ses récentes déclarations, James Gray pointe du doigt une nouvelle hiérarchie dans le monde du cinéma, qui contraint les cinéastes à abandonner leur créativité au profit de l'argent. Désormais, Marvel et DC sont rois et s'accaparent la plupart des futurs grands noms de la réalisation.
Pour lui, ceci est la raison pour laquelle l'industrie s'est aseptisée. Il explique que si les audiences des Oscars ne cessent de décliner depuis plusieurs années, c'est avant tout car les films ne sont plus capables de marquer les spectateurs. James Gray décide alors d'exposer sa solution pour pallier le manque de créativité des œuvres cinématographiques.
Si les studios étaient intelligents, ils produiraient chacun deux films par an dans lesquels ils investiraient 60 à 70 millions de dollars et qui ne seraient pas programmés pour gagner de l'argent. Deux films pour prendre des risques. Beaucoup seraient certainement mauvais, mais d'autres seraient très bons et, qu'ils gagnent de l'argent ou pas, ils permettraient que le cinéma reste le langage prééminent de la culture.
Personnellement j’ai pas du tout aimé ad astra,
je me suis ennuyé comme jamais.
Ce n’est pas parce qu’un réalisateur ne prend pas
de risque et s’adapte à des comics que le film sera
forcément mauvais.
J'irai même plus loin en disant que, en prenant un matériaux de base comme le comics ou la BD, on devrait avoir de meilleurs films au cinéma parce que ce qui est intéressant dans les bons comics/BDs, c'est ce qu'il se passe avant et après le combat, les causes, les conséquences, etc...
Quand on voit, par exemple, End Game, c'est raté... C'est de la baston bête et méchante, et c'est bien dommage ^^
Evidemment qu'il n'y a pas que des films de super héros partout et heureusement. Le soucis ce n'est pas que ces films soient bons ou mauvais, c'est qu'ils occupent de plus en plus l'espace cinématographique, et qu'ils appartiennent tous à Disney / Marvel (qui commence à avoir une situation de quasi-monopole sur les blockbusters) donc ils sont à peu près formattés de la même manière.
Du coup même des films qui ne sont pas forcément produits par Disney / Marvel ont tendance à adopter les mêmes codes car ils voient que ça fonctionne.
Le soucis c'est que ça entraîne un manque de diversité et de créativité : les oeuvres qui essaient d'être un peu originales et de prendre des risques sont cachées par ces grosses productions et le grand public est forcément moins poussé à les découvrir car elles sont moins mises en avant .
Sa critique peut être que les studios américains font ce qu'ils veulent ensuite dans la très grande majorité des cas, mais ça, c'est un problème des studios américains depuis le début et les réalisateurs pouvant imposer leurs visions sont réduits.
J'en veux plus aux bons acteurs qui acceptent d'aller cachetonner dans les Transformers par exemple.
tin on me dit jamais rien à moi...
On va pas dire qu’ils se mouillent beaucoup Marvel, Dc un peu plus mais bon.... avec leur nouvelle batgirl qui a une touffe qui la laisse reconnaissable avec/sans masque cela en devient un peu dommage de déformer le matériel brute pour être passé partout. Attention ce sont des films à voir mais dire que James Gray a tort c’est un peu l’hôpital qui se fout de la charité. En plus quand il te tease un héros gay ou le premier film renoi 100% renoi du réalisateur aux acteurs, le premier héros LGBTQ , attention je ne dis pas qu’il ne faut pas. Quand tu créer un univers tu en fais ce que tu veux. A contrario quand c’est pas dans l’œuvre papier, c’est bien fait pour satisfaire le plus grand nombre sans qu’aucuns ne soit oubliés et ne puissent faire esclandres sur Twitter à l’époque des SJW qui prenne de l’ampleur sans raison car ils sont assez con( les gros studios) pour croire que ceux qui râlent sur les réseaux sociaux représentent la majeur partie de la population.