Manga : cette pratique honteuse met en grand danger les éditeurs français
Plusieurs éditeurs de mangas français appellent à ce que les fans et les lecteurs francophones se calment. Dans une longue enquête BFMTV, nous pouvons lire avec horreur les conditions de travail des différents Community Manager et des personnes chargées des relations presses en lien direct avec le public, et comment ils doivent jongler avec inefficacité contre la haine en ligne.
Manga : la haine s'accentue contre les éditeurs français
Cette semaine, nos confrères de BFMTV ont révélé une enquête sur les difficultés que connaissent actuellement les représentants des différentes maisons d'éditions de manga en France, et sur les difficultés à les réguler. Entre deux menaces de morts, les maisons d'éditions comme Pika, Glénat, Delcourt, Kurokawa, Kana ou Mangestu doivent faire face à une augmentation majeure de la haine en ligne contre leur image et contre leurs employés, la première ligne de front de ce phénomène honteux. Selon Matthieu Pinon, auteur de Manga, que d'histoires! et interrogé par nos confrères, la haine en ligne dans le monde du manga a connu un énorme pic d'activité depuis 2019, notamment à cause "de la forte segmentation des fans de mangas. Plus une communauté sera petite sur les réseaux sociaux, plus elle voudra montrer qu'elle s'y connaît mieux que les éditeurs et ainsi lui faire la leçon."
Ainsi, dans l'enquête, nous pouvons lire plusieurs messages insultants et méprisants directement adressés aux éditeurs eux-mêmes, et parfois aux employés des maisons d'éditions. Certains appellent à brûler les maisons d'éditions, d'autres les jugent misogynes, féminazies, wokes, racistes, à côté de la plaque ou inutiles, le tout enrobé d'un florilège d'insultes diverses et variées. À l'origine de ces menaces, des choix controversés de traduction française, d'adaptations de mangas ou par exemple des acquisitions/pertes de certains droits. On peut ainsi citer la controverse "Dent-de-chien" dans la communauté One Piece après ce choix de nom pour le personnage de Katakuri, reprenant le nom français de son inspiration de la plante Erythonium Dens-canis. L'article cite également la sortie de Tokyo Revengers à l'origine de certaines violences suites à des choix jugés inexacts dans la traduction du jargon utilisé dans le manga. Notons également certaines raisons inconnues du public pouvant mener à des incompréhensions, comme les cahiers des charges des éditeurs japonais, dominants sur le marché et en capacité d'imposer leurs conditions, obligeant les Français à s'y plier.
Haine en ligne : des réponses inefficaces
Certains Community Manager et attachés de presse et chargés de communication racontent avoir reçu des images de kalachnikov via un message privé sur X (Twitter) et des gifs de personnes décapitées, avec l'expéditeur faisant clairement le lien entre ladite personne étêtée et l'employé directement, incitant que c'était ce qui allait arriver lorsqu'ils viendraient sur leur stand durant les prochaines conventions. Des messages qui n'auraient aucun impact s'ils étaient véritablement isolés, mais qui s'accumulent de plus en plus, au point d'inquiéter réellement les sociétés sur les possibles réponses à la fois juridiques, mais aussi sociales afin de protéger les employés chargés de la communication en première ligne de ces problèmes. Des études menées depuis 2020 s'intéressent justement à ce phénomène et estiment que la haine en ligne est responsable d'une large majorité du turn over des Community Managers.
Hélas pour les éditeurs, les réponses sont pour l'instant légères. L'anonymat protège en grande partie les agresseurs et rend fragiles les employés qui peuvent être victimes de fuite de leur identité en ligne. Des mesures judiciaires existent mais elles sont lentes et encore inadaptées en France afin d'endiguer le phénomène. En interne, les employés sont prévenus des risques. Ils sont invités à sécuriser leurs comptes privés et à ne jamais faire de lien avec la maison d'édition. Cela impose même des choix dans leurs stratégies de communication. Par exemple, Pika a interdit de parler de Rokudenashi Blues (Racailles Blues en français) sur X, mais l'autorise sur Instagram et Facebook, des réseaux moins sensibles à la haine en ligne. Satako Inaba, directrice éditoriale chez Glénat Manga précise également qu'il ne faut pas diaboliser les réseaux sociaux pour autant ni couper totalement le dialogue, car les réseaux sociaux ont tendance à s'autoréguler avec d'autres personnes venant tempérer leurs propos. Elles ont aussi souvent tendance à se calmer et s'adoucir dès qu'on leur répond.
Ca a toujours eu un effet négatif, et c'est pour ça que les scan en ligne de fantrad sont réputés comme étant mieux traduits
Pareil pour les anime, ADN ils ont des traductions plus que douteuses sur pas mal d'épisodes, en voilà un exemple :
Zoro et d'autres courent pour échapper à un gaz toxique, il dit donc de courir/s'enfuir/se dépêcher, mais ils ont traduit ça par "cassos"
Ca n'a aucun rapport avec la situation, ça ne colle pas au personnage, et c'est surtout pas la bonne traduction
Donc si on arrête de vouloir tout traduire ça ira mieux aux yeux des fans
Quand tu t appels pierre , tu l es aussi en coree , au maroc , en Australie ou en bresil ! Pourquoi avoir changé le nom de katakuri ?? C’est d un ridicule !
Ca montre juste que les editeurs et les traducteurs s en foutent ! Limitent ils font traduire par google traduction ! Ils montrent qu ils ne donnent pas une importance au travail qu ils rendent.
T'es pas content de la traduction ? N'achètes pas et contente toi des scans ou de la version originale (Comme ça tu pourras faire ton Chad à faire croire que tu es fils du soleil levant domo)