Des nanoscientifiques ont trouvé une solution pour multiplier par 5 l'autonomie de nos smartphones
Les batteries sont le problème majeur de nos appareils mobiles, car ces dernières ne peuvent garantir une longue autonomie. On peine à pouvoir utiliser pendant 2 jours de suite notre smartphone et on doit toujours avoir en poche un chargeur et se trouver à proximité d’une prise pour éviter la panne.
Cela pourrait bientôt être fini grâce à la découverte de nanoscientifiques norvégiens, travaillant pour l’Institut de Technologie Énergétique, qui sont arrivés à multiplier par 5 l’autonomie d’une batterie à l’aide de graphite et de silicium.
5 fois plus longtemps
Actuellement nos batteries utilisent le Lithium-ion ou Lithium polymère, mais l’autonomie n’est pas fantastique surtout à l’heure de la miniaturisation.
L’autre matériau connu pouvant être utilisé est le silicium, il a une capacité énergétique supérieure au graphite, mais il provoque une multiplication par 4 du volume des lithium-ions provoquant ainsi le gonflement de la batterie voir l’explosion. Pour que cette combinaison fonctionne il faut arriver à trouver le parfait équilibre, ce qui n'a pas encore été le cas.
Certaines marques comme Samsung travaille sur l’utilisation du graphène, mais encore une fois la découverte n’a pas été utilisée à des fins commerciales et est toujours en cours d’expérimentation même si le brevet a été déposé. En tout cas, cette fameuse technologie permet de recharger complètement une batterie en seulement 15 minutes pour une autonomie de 48 heures.
Silicium et Graphite : la solution ?
L'équipe de nanoscientifiques norvégiens travaillant pour le directeur de recherche Arve Holt a trouvé le bon équilibre dans la combinaison entre le Silicium et le graphite. Bingo ! Ils sont arrivés à concevoir une batterie ayant une autonomie 5 fois supérieure à celle que l’on peut utiliser actuellement. En utilisant du silicium pur, l’autonomie aurait pu être multipliée par 10, mais il y a bien trop de risque pour contenir son gonflement. C'est grâce à la nanotechnologie qu'ils sont arrivés à cet exploit.
Ce nouveau type de batterie se dégraderait moins vite que celles au Lithium. Les premiers tests industriels devraient commencer prochainement et la société norvégienne Kjeller Innovation est en train de plancher sur la commercialisation de cette technologie. Il faut dire que cela ne touche pas seulement nos smartphones, mais aussi les batteries d’autres appareils portables, les montres connectées, les enceintes nomades, les ordinateurs portables et même les batteries pour les véhicules.
Désormais, il ne reste plus qu’à attendre encore pour voir si cela peut être transposé sur nos appareils grand public, car ce n’est pas la première fois qu’il y a une innovation dans le domaine, mais que cette dernière n’est pas commercialisée.
Parce que bon, le graphite n'est pas une découverte, en revanche ses propriétés peuvent nous être inconnu à nous lecteurs. Pourquoi le graphite est une solution ? Est-il plus solide ? Plus léger ? Plus résistant à la chaleur ou aux déformations ? La seule piste que nous aillons est "mais il y a bien trop de risque pour contenir son gonflement".