Némo, La-Haut : on a classé les 12 méchants les plus emblématiques des films Pixar

Créés en 1986, les studios Pixar ne cessent d’émerveiller des générations entières de spectateurs. Nemo, La-Haut, Wall-e, Vice-Versa, on ne compte plus les films cultes du studio. Depuis Toy Story en 1995, les longs métrages Pixar sont souvent des succès critiques et populaires incontestables. Aujourd’hui, on a eu envie de se concentrer sur les meilleurs méchants des films Pixar. Voici donc les 12 méchants les plus emblématiques de la licence Pixar :

12) Charles f muntz dans là-haut

Sorti en 2009, Là-Haut est incontestablement l’un des films Pixar le plus réussi de tout le catalogue. Ultra touchant, épique, passionnant, c’est une aventure hors du commun qui se place aisément dans le haut du panier. Du côté des méchants, on peut compter sur la présence de Charles Muntz, un célèbre aventurier admiré par Carl. Finalement, Carl découvre que son héros est devenu un fanatique décérébré, prêt à tout pour se faire respecter de ses paires. Muntz a essayé de tuer Carl, de mettre le feu à sa maison, maltraite une horde de chiens à ses ordres, et utilise même des armes à feu. Muntz rencontre finalement la mort en tombant d’une falaise.

11) Chick Hicks dans cars

Débuté en 2006, la trilogie Cars est réputée pour être l’une des plus faibles de catalogue Pixar. Pourtant, le premier film demeure être un divertissement solide sur l’évolution du jeune Flash McQueen. Un retour aux sources touchant et attachant qui développe l’âme de son protagoniste. Chick Hicks est l’un des antagonistes du film. Coureur opposé à Flash lors des courses de NASCAR, il est prêt à tous les coups bas pour gagner ses courses. Sans être le plus dangereux des méchants Pixar, Chick Hicks a même parfois quelque chose d’attachant. En tout cas, c’est un personnage important de la trilogie.

10) Hopper dans 1001 pattes

Sorti la même année que Fourmiz de chez DreamWorks, 1001 pattes est un film unique dans le paysage Pixar. Pas de suite, pas de prequel, pas de série, un one-shot. Sorti en 1999 sous la direction de John Lasseter et Andrew Stanton, c’est aussi un film culte. 1001 pattes doit aussi beaucoup à son grand méchant, le terrible Hopper. Chef des sauterelles, c’est un véritable tyran. Violent, manipulateur, il contrôle son peuple par la peur. Sorte de miroir de Palpatine dans Star Wars, Hopper et ses sauterelles parcourent la vallée pour prendre le maximum de nourriture aux fourmis. Évidemment, c’est Tilt, notre fourmi tête en l’air, qui va initier la rébellion.

9) Skinner dans ratatouille

Sorti en 2007 sous la direction de Brad Bird, Ratatouille a une saveur toute particulière. Le film rend évidemment hommage à la culture et la cuisine française pour notre plus grand plaisir. Si Rémy et Lou font une superbe équipe et produisent une excellente cuisine, ils doivent cependant affronter les foudres de Skinner, leur chef. Repoussant, antipathique, agaçant, Skinner corrompt l’art de la cuisine pour en faire une approche mercantile. Toujours à la recherche de l’argent et de la capitalisation, il a perdu l’essence même de l’art culinaire. Cupide, aigri et avare, il va tout faire pour conserver ses droits sur le restaurant de Gusteau.

8) AUTO dans wall-e

Parodie de HAL 9000 dans L’Odyssée de l’espace, AUTO est une intelligence artificielle qui vrille. Sorti en 2008, Wall-e est tout simplement l’un des meilleurs Pixar. AUTO a pour mission d’empêcher les humains de revenir sur Terre. Et pour ça, il est prêt à tout. Miroir démonique de Wall-e, il devient froid, calculateur et tyrannique. Tout l’opposé de Wall-e qui œuvre pour une Terre meilleure et qui adorerait revoir les humains sur notre belle planète bleue. Deux faces d’une même pièce, deux critiques de l’intelligence artificielle, deux visions de notre avenir.

7) Anton Ego dans ratatouille

Au départ, ce critique culinaire fait terriblement froid dans le dos. Taciturne, fermé, désobligeant, Anton Ego est réputé pour être la pire plume des critiques culinaires. Et son influence seule suffit à fermer un restaurant. Menace centrale du film, la trajectoire de Anton devient passionnante lorsqu’il goûte la ratatouille de Rémy. A travers un flash-back brillant, le critique retombe en enfance. Une séquence touchante, pleine d’émotions, qui fait de Anton un personnage étonnement attachant.

6) Lotso dans toy story 3

Au départ, ce gentil ourson rose inspire relativement confiance. Mais très rapidement, on sent bien que quelque chose cloche. Autrefois baigné d’amour, Lotso a été abandonné par son ancien propriétaire. Alors qu’il a le cœur brisé, il est persuadé que les humains ne peuvent pas donner d’affection aux jouets. Sa cruauté, sa haine, ses remords, isolent alors Woody du reste de ses amis. Un personnage tyrannique, perturbant, qui nous rappelle parfois le personnage du Gouverneur dans The Walking Dead.

5) Sid dans la saga Toy Story

Ce pré-adolescent débile est l’un des méchants le plus inquiétant de la licence Pixar. Dans le premier Toy Story c’est une menace omniprésente et parfaitement identifiée. Présenter comme un tueur de jouets, tout inspire noirceur et angoisse autour de ce personnage. Son design, son tee-shirt du Punisher, et lorsque Woody et Buzz débarquent dans sa chambre, cela offre une séquence totalement culte dans laquelle nos deux héros croisent des jouets mutilés. Culte !

4) Zurg dans toy story et buzz l’éclair

Méchant emblématique de la saga Toy Story, Zurg se rapproche souvent de l’image de Dark Vador, que ce soit esthétiquement ou thématiquement. C’est un tyran galactique, dont le destin est étroitement lié à celui de Buzz l’Éclair. Toy Story 2 va même plus loin de parodiant la réplique culte de L’Empire contre-attaque avec un « je suis ton père » de Zurg à Buzz. Finalement, le récent film Buzz l’Éclair ira encore plus loin en développant le back ground du personnage et en révélant son identité secrète. Plus que Zurg lui-même, l’intérêt de ce méchant est sa relation complexe et mystérieuse avec Buzz l’Éclair.

3) Syndrome dans les indestructibles

Méchant en apparence de pacotille, Syndrome se révèle finalement être la grande menace de la famille des Indestructibles. Jeune adolescent frustré, dont le rêve de devenir super-héros est tombé à l’eau, Syndrome décide alors de servir le mal. Parcours classique d’un méchant de comics, Syndrome sert à appuyer l’hommage permanent de Les Indestructibles à l’univers des comics et des super-héros. Comme Zurg, Syndrome est un méchant qui sert parfaitement son récit et son scénario.

2) Bruce dans le monde de némo

Appelé comme le requin dans Les Dents de la Mer, Bruce est semble-t-il un gentil requin. En tout cas, il essaye de lutter contre sa condition de carnivore en entamant une cure de désintoxication. Mais lorsqu’il sent l’odeur du sang, Bruce perd tout contrôle de lui-même et redevient un squale assoiffé de chaire fraîche. Si on ne voit pas beaucoup Bruce dans Le Monde de Némo, sa séquence est absolument dantesque. Scène d’action inoubliable, sous tension, ultra bien rythmée, qui en profite pour rendre hommage à Shining, c’est l’une des scènes phares du film d’Andrew Stanton. Et puis, les requins c'est toujours très cool au cinéma !

1) Randall Boggs dans Monstres et compagnie

Son nom ne vous dit peut-être rien mais on parle évidemment du caméléon dans Monstres et Compagnie. Méchant vicieux, calculateur, manipulateur et extrêmement intelligent, c’est incontestablement un méchant emblématique de l’écurie Pixar. Son design est génial, et ses pouvoirs sont toujours parfaitement utilisés au sein du récit. Doublé par Steve Buscemi, son phrasé iconique et sa voix suave et inquiétante en fond un antagoniste ultra charismatique, qui sort largement des carcans habituels du genre. Digne héritier de Kaa dans Le Livre de la Jungle, Randall Boggs est notre méchant préféré de l’écurie Pixar.

N’hésitez pas à nous dire en commentaires quels sont vos méchants préférés de l’univers Pixar.