Netflix : une nouvelle victime de L'Arnaqueur de Tinder prend la parole et met la pression sur la plateforme
Alors que les faits retracés dans le documentaire L'Arnaqueur de Tinder sorti sur Netflix sont réfutés par Simon Leviev, l'escroc au centre de l'histoire, un autre protagoniste sort de son silence et dément à son tour les propos énoncés dans le projet. Mais il va encore plus loin.
L'escroc qui n'en était pas un
Sorti le 2 février dernier sur Netflix, L'Arnaqueur de Tinder raconte l’histoire rocambolesque d'un homme de 31 ans, qui s’est fait passer pour un riche héritier, et qui a séduit, dupé et extorqué une dizaine de femmes dans toute l’Europe entre 2017 et 2019 sur l'application de rencontres Tinder. Se faisant donc passer pour un géant de la finance qui rencontre quelques problèmes avec la justice, Simon Leviev, de son vrai nom Shimon Hayut, a soutiré de fortes sommes d'argent à ses victimes, pour un butin total d’environ 10 millions de dollars.
Le documentaire s'attarde donc à narrer les stratagèmes mis en place par Simon Leviev pour duper ses victimes, mais l'accent est aussi mis sur la souffrance de ces dernières. Emprisonné pendant cinq mois en Israël, mais jamais condamné pour les torts causés aux victimes présentes dans le documentaire, l’escroc vit depuis comme si de rien n’était et la diffusion du documentaire sur Netflix lui a donné des idées. Si ce documentaire lui permet outre mesure d'accéder à une forme de célébrité. Leviev a récemment nié être l'homme et l'escroc dépeint dans le documentaire.
Le faux bras droit
Selon lui, il était "juste un mec célibataire qui voulait rencontrer des filles sur Tinder". De plus, il affirme que ses victimes n'ont en réalité pas été dupées. Mais une autre personne remet en cause les faits relatés dans le programme Netflix : son garde du corps. Préalablement, on apprenait que la supercherie de Leviev a été montée avec l'aide de son garde du corps Piotr Kaluski. Ce dernier apparaissait ensanglanté sur des photos pour prouver leur discours, si l’on en croit le documentaire de Netflix. De plus, ce "bras droit" comme le présente le documentaire était toujours présent lorsque Simon Leviev envoyait des SMS à ses victimes pour leur demander des milliers de dollars ou d'euros afin que ce dernier échappe à ses ennemis.
Cependant, Kaluski vient de sortir du silence en annonçant que ce qui est raconté sur lui est en réalité faux. Selon un article du Dailymail ce mardi 22 février. Kaluski se présente en réalité comme une énième victime de Leviev puisqu'il affirme par le biais d’une lettre diffusée par son avocate Joanna Parafianowicz qu’il n’a jamais rien fait de mal et qu’il aurait aussi été escroqué.
Voici ce qui est dit dans la lettre:
"Ses droits personnels ont été violés de manière flagrante et illégale, mais aussi le protagoniste principal du documentaire doit à mon client une rémunération pour les services rendus (environ 10 000 euros) et échappe à ce paiement. […] Mon client est une personne non impliquée dans le projet décrit dans la production, il n'avait aucune connaissance des activités financières de son employeur et ne peut être associé de quelque manière que ce soit aux allégations formulées."
Face à ce qu'il estime être de fausses informations, Kaluski va même plus loin puisqu'il réclame à Netflix des indemnités à hauteur de 5,6 millions de dollars (environ 4,9 millions d’euros), la suppression du documentaire sur son catalogue, ainsi que des excuses officielle de la part de la plateforme.
De son côté, le géant américain n'a pas sourcillé à la demande de Kaluski. Les 3 victimes présentées dans le documentaire ont quant à elle également levé les boucliers, en lançant une cagnotte sur GoFundMe pour espérer rembourser leurs dettes.