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8 pensées et exercices philosophiques qui vous tiendront éveillés

De Antoine Barré - Posté le 30 juin 2016 à 15h59 dans Insolite

On a tous, à un moment ou à un autre de notre vie, eu une insomnie alimentée par des questions plus ou moins philosophiques, du genre : "Qu'est-ce que la conscience ?", "L'homme est-il uniquement régi par son instinct ?" ou encore "Mon mec me trompe-t-il ? Dois-je envoyer COCUE au 118-218 pour m'en assurer ?" Aujourd'hui, nous allons vous proposer quelques exemples de concepts philosophiques illustrés.

Le dilemme du prisonnier

D'une certaine façon, cela ressemble presque à une scène de The Wolf Among Us (ou tout autre titre de Telltale Game). Deux prisonniers ont un choix : confesser leur crime ou garder le silence. Sauf qu'aucun ne saura ce que l'autre répond. Et il y a des conséquences à la clé. En voici le résumé, tel qu'écrit dans l'Encyclopédie de Philosophie de Stanford :

Tanya et Cinque ont été arrêtés pour le cambriolage de la Caisse d'Epargne d'Hibernia, et ont été placés dans des cellules séparées et isolées. Les deux tiennent plus à leur liberté personnelle qu'au bien-être de leur complice. Un procureur intelligent va faire l'offre suivante à chacun : "Vous pouvez choisir entre avouer, ou garder le silence. Si vous vous confessez et que votre complice garde le silence, les charges pesant sur vous seront abandonnées, et votre témoignage servira à condamner lourdement votre complice. Toutefois, si votre complice avoue et que vous restez silencieux, il partira libre tandis que vous serez condamné. Si vous avouez tous les deux, vous obtiendrez une liberté conditionnelle. Si vous vous taisez, je me contenterais de vous condamner à des peines symboliques pour possession d'armes à feu. Si vous souhaitez vous confesser, vous devrez laisser une note au geôlier avant mon retour, demain matin."

cell

Ici, l'expérience est troublante car elle nous apprend qu'on ne fait jamais la "bonne" décision quand nous sommes confrontés à des choix avec des informations insuffisantes, et quand les intérêts personnels pèsent dans la balance. Le "dilemme" vient du fait que, si la confession semble, pour les deux prisonniers, la meilleure offre, il est en réalité préférable de ne rien dire. 

Les applications de ce dilemme varient de la coordination d'opérations d'ordres internationales à de probables contacts avec des civilisations extra-terrestres. 

La chambre de Mary

Aussi appelé "l'Argument de la Connaissance", et proposé par Frank Jackson, qui s'opposait au physicalisme, c'est-à-dire l'idée que toutes les connaissances puissent être réductibles aux énoncés de la physique. Au contraire, l'argument de la connaissance est l'idée qu'il existe des propriétés non-physique et une connaissance accessible uniquement par le biais d'une expérience consciente. Voici comment il énonce son expérience :

"Mary est une scientifique brillante qui, pour une raison ou une autre, est forcée d'étudier le monde à partir d'une chambre noire et blanche, et via un poste de télévision en noir et blanc. Elle se spécialise dans la neurophysiologie de la vision et nous supposerons qu'elle acquiert toute les informations physiques qu'il y a à recueillir sur ce qu'il se passe quand on voit des tomates mûres, ou le ciel, et quand nous utilisons des termes tels que "rouge", "bleu", etc... Elle découvre par exemple quelle combinaison de longueurs d'ondes va stimuler la rétine, et comment se produit, via le système nerveux, la contraction des cordes vocales quand on dit "le ciel est bleu"... Que se passera-t-il quand Mary sortira de sa chambre, ou quand elle recevra un poste de télévision en couleur ? Apprendra-t-elle quelque chose ou non ?"

black & white

En gros : Mary sait tout ce qu'il y a à savoir sur la couleur, mais n'a jamais expérimenté de façon consciente la couleur (ne l'a jamais vue). Sa première expérience est quelque chose qu'elle n'a jamais anticipé, et il y a donc un véritable monde séparant le fait de savoir quelque chose de façon académique, et le fait de l'expérimenter concrètement.

L'idée de l'expérience est de nous montrer qu'il existe toujours quelque chose de plus élevé que notre perception de la réalité, incluant la connaissance, que la simple observation objective.

Le coléoptère dans la boite

Aussi connu comme "l'argument du langage privé", et semblable à la chambre de Mary. Dans les Investigations Philosophiques de Wittgenstein, ce dernier propose de défier la façon dont nous usons de l'introspection, et son effet sur le langage, dans la manière dont nous décrivons nos sensations.

Imaginez un groupe d'individus, chacun portant une boite contenant un coléoptère. Aucun ne peut voir ce qui se trouve dans la boite d'autrui. On leur demande alors de décrire les coléoptères, mais chacun ne connait que son propre coléoptère, alors qu'il peut s'en trouver des différents, physiquement, dans d'autres boites. Ce qui signifie que les descriptions n'ont aucune place dans "le jeu du langage" (expliquer un mot en désignant l'objet auquel il correspond). Au bout du compte, "coléoptère" signifie "la chose qui se trouve dans la boite".

Se7en

En quoi est-ce perturbant ? Le coléoptère est en fait notre esprit, et nous ne pouvons donc savoir comment il est chez autrui, ce qui rend l'esprit de chacun unique.

La chambre chinoise

Un concept proposé par John Searle : imaginez quelqu'un ne parlant que l'Anglais, assis dans une pièce, seul, avec un manuel d'instruction en Anglais permettant de manipuler les cordes d'une marionnette chinoise. Une fois le manuel lu, il sera tout à fait capable de faire bouger la marionnette, quand bien même la façon dont on l'utilise ne serait connue que des Chinois et que le savoir serait transmis dans cette langue. Vu de l'extérieur, un observateur pensera que le marionnettiste comprend le Chinois.

marionnette et ombre

Cet argument est supposé nous montrer que, si les ordinateurs semblent comprendre et converser dans un langage naturel, ils ne sont pas capable de comprendre le langage. Et ce parce que les ordinateurs sont limités par le biais de "cordes" symboliques. La chambre chinoise était supposée être un argument contre les intelligences artificielles, mais n'est qu'une vision simpliste des IA, généralisée en omettant l'idée des IA "apprenantes", et le potentiel des consciences artificielles.

Tay

Le véritable problème, c'est que si une IA, selon Searle, peut potentiellement agir et se comporter comme ayant une conscience, l'être humain risque de penser qu'il existe une véritable compréhension là où il n'y en n'a pas.

La machine à expérience

Il s'agit d'un concept proposé par le philosophe Robert Nozick. D'une certaine façon, sa théorie est de nous proposer une version plus agréable que celle offerte par l'excellente trilogie Matrix. En effet, Nozick écrit, dans son livre Anarchie, Etat et Utopie :

"Supposez qu'il existe une machine à expérience, qui vous permette de vivre n'importe quelle expérience souhaitée. Des neuropsychologues excellant dans la duperie pourraient stimuler votre cerveau, de façon à ce que vous ayez l'impression d'écrire un grand roman, vous faire une nouvelle amitié ou bien lisiez un livre intéressant. En réalité, vous seriez en train de flotter dans une cuve, avec des électrodes reliées à votre cerveau. Devriez-vous vous brancher à cette machine pour la vie, en pré-programmant votre existence ? Bien entendu, pendant que vous êtes dans la cuve, vous ne sauriez pas où vous êtes, vous penseriez juste que c'est en train d'arriver... Vous brancheriez-vous ?"

L'idée est que nous aurions d'excellentes raisons de nous brancher sur une telle machine, n'est-ce pas ? Après tout, nous vivons dans un bien triste monde, où travail difficile et souffrance sont le lot quotidien de bien des gens. Alors, avoir la possibilité de s'évader et de vivre des expériences, même par un biais artificiel, est une opportunité que l'on saisirait avec joie !

Matrice

Et pourtant... Quid de la dignité humaine ? De la satisfaction de nos "véritables" désirs ? On pourrait aisément révoquer l'expérience de Nozick, et pourtant, c'est un défi sur lequel bien des philosophes se sont cassés le nez durant quelques décennies...

Le problème du tramway

Ceci est un problème d'éthique proposé en 1967 par la philosophe Philippa Foot, dans un article intitulé "Le Problème de l'Avortement et la Doctrine du Double-Effet". Aujourd'hui, cette question refait surface malheureusement, avec les voitures autonomes.

tramway

La mise en situation est juste légèrement différente : vous êtes un aiguilleur. Arrive alors un tramway incontrôlable. Sur la "voie principale", il se trouve 5 personnes en train de travailler. En tant qu'aiguilleur, il vous est possible de dévier le tramway fou à temps, mais sur la voie adjacente se trouve une personne, qui est en train de travailler elle aussi. Quelle que soit votre décision, les personnes se trouvant sur la voie de tramway choisie périront toutes.

Deux points de vues s'affrontent sur ce problème : les utilitaristes considèrent que la vie d'une personne vaut bien celle de cinq, et donc que la personne seule peut être sacrifiée. Elle s'oppose en cela aux kantiens pour qui l'être humain est une finalité, et non pas un moyen, et donc la personne isolée ne doit pas devenir un moyen pour que les cinq autre survivent. Donc, ils ne feraient rien.

troll problem

Cette expérience a pour but de montrer la complexité de la morale en établissant une distinction entre "tuer quelqu'un" et "les laisser vivre" - des implications qui ont des échos jusque dans la science, le comportement, la police ou la guerre. Les notions de "bien" et de "mal" ne sont pas aussi simple qu'il n'y paraît.

L'araignée dans l'urinoir

Il s'agit d'une sorte de dérivé de la célèbre Caverne de Platon, écrit obligé pour quiconque passe par la case "Cours de philosophie" dans sa carrière estudiantine. Il s'agit d'une proposition de Thomas Nagel, dans son essai La Naissance, la Mort et le Sens de la Vie (42), dans lequel il aborde les questions de non-intervention et la pertinence de la vie.

Platon

Il en eut l'idée après avoir découvert une araignée vivant dans un urinoir, dans les toilettes pour homme à Princeton, où il enseignait. L'araignée semblait "avoir une vie misérable, à se faire constamment uriner dessus, et elle ne semblait pas l'apprécier." :

"Au fil du temps, nos rencontres commencèrent à m'oppresser. Bien entendu, cela pouvait tout à fait être son habitat naturel, mais parce qu'elle était piégée par le petit surplomb de porcelaine, elle n'avait aucun moyen de sortir de là si elle le souhaitait, ou même de nous dire si elle souhaitait s'en sortir... Donc, un jour, à la fin des cours, j'ai pris une serviette de tissu et je la lui ai tendu. Ses pattes ont agrippé le tissu et je l'ai soulevé, avant de la déposer sur le carrelage.

Elle est restée là, sans bouger un muscle. Je l'ai légèrement bousculé avec le bout de ma serviette, mais rien ne s'est produit... Je suis sorti de la pièce, pour y revenir deux heures plus tard, elle n'avait toujours pas bougé.

Le lendemain, je l'ai trouvé à la même place, les pattes ratatinées sous le corps, à la façon des araignées mortes. Son cadavre est resté là jusqu'à ce que la pièce soit nettoyée, une semaine plus tard."

Jaramate

Nagel avait agit avec empathie, pensant que l'araignée aurait une meilleure vie, et surtout plus joyeuse, que celle qu'elle menait jusque-là. Et c'est l'inverse qui se produisit : au final, il ne fit aucun bien à l'araignée. Cela nous force à considérer notre position sur la pertinence de la vie, non seulement animale, mais aussi humaine. En effet, que pouvons-nous savoir des réelles envies d'autrui, de ce qui est bon pour eux ?

L'argument du remplacement

Imaginez un monde où nous ne mangerions pas de viande du tout. Donc, dans un tel monde, l'élevage d'animaux pour en faire la consommation n'aurait aucun sens. Et donc, il y aurait une brusque et fort dramatique baisse démographique chez ces mêmes animaux, comme les porcs, les poulets, les chevaux, etc...

"De tout les arguments proposés par les adeptes du végétarisme, aucun n'est plus faible que celui de l'humanité. Le porc a bien plus d'intérêts que quiconque dans la demande de bacon. Si nous étions tous juifs, il n'y aurait plus aucun porc dans le monde."
Virginia Woolf.

balance

C'est un raisonnement étrange, et qui mène à un questionnement quelque peu répugnant : est-il meilleur d'avoir 20 millions de personnes qui vivent relativement mal, ou simplement 10 millions qui vivent bien ? Si le second choix est le meilleur, quid des 10 millions qui n'ont jamais vécu ? Peut-on se sentir coupable vis-à-vis d'eux s'ils n'ont jamais existé ?

En espérant que cet article vous aura plu, et surtout maintenu en éveil. Et si vous avez quelques exercices mentaux du même acabit, n'hésitez pas à nous les faire partager en commentaires.

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Source(s) : Gizmodo

Mots-Clés : philosophievoiture autonomeMatrix

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Commentaires (18)

Par Tatu, il y a 8 ans :

C'est intéressant, et c'est l'occasion de s'ouvrir à une réflexion nouvelle sur l'existence...

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Par Deviljho70, il y a 8 ans :

Si vous aimez bien les dilemmes je vous conseil zero time dilemma sur psvita sortit il y a peu(eh oui cette console est pas morte).

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Par Jamjam, il y a 8 ans :

La dernière est vraiment ridicule. Ça me fait penser aux tarés qui manifestent contre l'avortement en disant qu'ils sont des "survivants". C'est pas parce qu'on ne mange pas de porc que les porcs vont disparaître. Les porcs de compagnie ça existe, et puis pour rappel, tous les animaux domestiques sont issus d'une espèce sauvage.
Porc=sanglier, chien=loup, mouton=mouflon, vache=aurochs, etc...

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Par Raynn, il y a 8 ans (en réponse à Jamjam):

C'est vrai que si il y a encore des pandas c'est uniquement parceque on adore en manger hein?

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Par Jamjam, il y a 8 ans (en réponse à Raynn):

Je comprends pas... C'est du sarcasme envers moi ou envers l'argument du remplacement ? Je suis pas sûr...
Parce que si c'est envers moi je crois que tu n'as pas bien compris mon commentaire, mais j'ai peut etre mal compris.

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Par Raynn, il y a 8 ans (en réponse à Jamjam):

Non je suis d'accord avec toi ^^", le dernier argument censé être contre le végétarisme est vraiment nul je trouve

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Par ElChupanibre, il y a 8 ans (en réponse à Jamjam):

Ce n'est pas la première fois que je lis un de tes commentaires, tu as toujours une vision très négative limite antipathique des choses. Les "tarés qui manifestent contre l'avortement" est un débat que tu sembles vouloir amener sur le tapis mais n'a rien à voir avec le sujet ici.
La réflexion portant, je pense, sur la faculté de l'homme à considérer telle ou telle chose comme utile ou nuisible. Effectivement, l'action de ne pas manger de porcs ne les fait pas disparaître en soit. L'idée à creuser est qu'il n'y a souvent qu'un pas entre les deux. Un porc que l'on mange devient utile, donc on favorise son développement pour favoriser le notre. A l'inverse on ne favoriserait pas le développement d'un porc que l'on ne mange pas, surtout si celui-ci peut être amené à venir manger les récoltes de l'homme et devenir dans ce cas un "nuisible" que l'on pourrait chasser comme l'ont été le renard ou le loup par exemple.

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Par Jamjam, il y a 8 ans (en réponse à ElChupanibre):

Oui je suis peut être antipathique, mais ça n'a rien à voir avec ce débat.
Oui je reviens souvent parler de la manif pour tous car cela m'a profondément choqué de voir des gens tenir ce genre de discours en France.

Dire qu'il faut manger de la viande parce que sinon les animaux qu'on élève pour les manger vont disparaître est une aberration.
Dans la même logique, on peut dire : "il faut encourager les crimes, meurtres et viols à échelle modérée, car sinon les prisons vont dépérir car elles deviendront inutiles." ou encore "il faut continuer à provoquer des guerres et des conflits armés parce que sinon les armes et les vendeurs d'armes disparaîtront."

Puis en chine, ils élèvent bien des chiens et des chats pour les bouffer alors qu'ici on vit avec eux. Pourquoi pas élargir le champ relationnel que l'on tient avec les animaux d'élevage ? Pourquoi un chien aurait-il le droit de vivre mais pas un cochon ou un poulet ?

C'est incroyable de lire des insanités pareilles. Il n'y a strictement aucun argument en faveur de la consommation de viande qui tienne debout et qui ne soit pas lié de près ou de loin avec les lobby de la viande et du lait. Les gens qui pensent le contraire sont juste trop égoïstes et feignants pour changer leurs habitudes alimentaires. Des gros cons en somme... Et oui blablabla c'est moi qui suis étriqué et borné et blablabla et je suis intolérant et je suis un nazi.... -_______-

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Par ElChupanibre, il y a 8 ans (en réponse à Jamjam):

Ce n'est pas un jugement, mais une réflexion, quand tu dis :
"Dire qu'il faut manger de la viande parce que sinon les animaux qu'on élève pour les manger vont disparaître est une aberration." et "Puis en chine, ils élèvent bien des chiens et des chats pour les bouffer alors qu'ici on vit avec eux." tu cibles tout le fond de la question mais au lieu d'en débattre calmement tu préfères t'emballer dans tes considérations. Si tout le monde arrête de manger de la viande (vision assez utopiste à laquelle j'aimerais croire également mais ce n'est pas le sujet), tu te retrouves donc avec des millions d'animaux destinés à notre consommation soudainement "libres". Alors se pose la question, que va t'il advenir de ces animaux ?
On les relâche dans la nature ? dans ce cas on risque d'en revenir à ce que j'essayais de t'expliquer dans mon précédent post.
On les adopte ? comme tu le dis, on peut très bien domestiquer un cochon... mais ton affection pour les animaux te permet-elle également d'héberger, en + de ce cochon, une vache, 5 ou 6 poulets, un mouton ? Ce n'est pas ici un question de volonté mais de capacité.

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Par Jamjam, il y a 8 ans (en réponse à ElChupanibre):

Ça doit se faire progressivement évidement ! Ne me fait pas dire ce que je n'ai pas dit... Du coup on mangerait de moins en moins d'animaux jusqu'au stade où on n'en mange plus du tout. C'est très simple, bien plus simple que ce qu'on ne croit.

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Par RedKube360 , il y a 8 ans :

Hitek sait redonner le sourire, en placent un petit 42 par exemple!

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Par Raynn, il y a 8 ans :

pour le premier "Le "dilemme" vient du fait que, si la confession semble, pour les deux prisonniers, la meilleure offre, il est en réalité préférable de ne rien dire. " Hum j'ai pas compris, quelqu'un pour m'expilquer? Si je choisis seul le silence je suis lourdement condamné, si on est deux à choisir le silence on a une peine. La peine est pire que la liberté conditionnelle, right?

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Par Raynn, il y a 8 ans (en réponse à Raynn):

en faite j'ai quasiment trouvé aucun dilemme :/

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Par Hadjime, il y a 8 ans (en réponse à Raynn):

En faite le dilemme est très mal présenté voir faux.

Si personne avoue tout le monde a 2 ans de prison
Si l'un avoue et pas l'autre, celui qui avou es libre et l'autre prend 20 ans
Si les deux avoues, les deux prennent 15 ans

Si tu es purement égoiste, tu sera tenté d'avoué pour être libre mais si l'autre est comme toi, vous vous tapez 15 ans de taule.
Si vous êtes solidaire, vous n'avez que 2 ans chacun.

Donc le meilleur choix est que tout le monde se taise, mais c'est risqué, car si l'autre parle, tu prends plein pot.

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Par Maxther, il y a 8 ans :

Celle sur le coléoptère dans la boite est très mal posée, si les coléoptères ne sont pas différentiables car ils n'ont aucune influence sur l'extérieur, l'esprit humain au contraire a une influence sur l'extérieur et c'est justement pour cela qu'il est différentiable des autres.

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Par Anarchy, il y a 8 ans :

Vraiment aimé ces dilemmes, dommage que je n'en ai aucun sous la main ! :(

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Par Khyne, il y a 8 ans :

Antoine, je te hais, ma copine te hais, mon sommeil te conspue, mon cerveau te conseille d'entrer en collision verticale rapide avec un mât en bois non poncé. (Ironie hein, des bisous.)

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Par Tatu, il y a 8 ans (en réponse à Khyne):

Moi aussi je t'aime. Comme cela, tu comprends quelle type de migraine je me suis tapé durant l'écriture de l'article :)

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