Que peut-on attendre de Dragon Ball Heroes ?

Plus que quelques semaines avant la sortie officielle de la nouvelle série de l’univers Dragon Ball. Sortie un peu de nulle part, cette nouvelle production se chargera de faire l’entre-deux entre la fin du dernier arc de Super et la sortie du nouveau film. Un peu à l’image du jeu, Heroes semble transpirer le fan-service, et ça pourrait causer sa perte (oui, déjà).

Analyser quelque chose qui n’est pas sorti, c’est impossible. En revanche, anticiper la ligne directrice que semble vouloir prendre les producteurs, ça, c’est tout à fait pertinent. Et en ce qui concerne Dragon Ball Heroes, on semble plutôt fixé : la production souhaite mettre en avant quelque chose de beaucoup plus décomplexé, beaucoup moins sérieux, pour palier le manque de Dragon Ball Super qui devrait rester (sauf énorme surprise d’audience de Heroes, et encore), la série phare de l’univers DB. Et je ne parle pas en termes de canon ou de succession d’événements, mais en termes de portée commerciale et charismatique.

Le premier trailer nous indique donc tout ce que les fans veulent voir, et vu le jeu, c’est un peu évident. Pour rappel : cette nouvelle série est issue d’un jeu vidéo éponyme qui prend de (très) grandes largesses par rapport à l’univers de base. On y trouve par exemple un Trunks en SSJ 3 ou encore un Gohan en SSJ 4, pour faire court. Beaucoup de personnages sont incorporés sans même avoir été invités dans le modèle de base et c’est, quoiqu’il en soit, ce qui fait le charme du jeu : décalé et très "fan-service".

Revenons donc au trailer et difficile de ne pas anticiper que la série prendra le même virage que le jeu vidéo lui-même. En l’espace de 30 secondes, on y découvre Vegeto Blue, Mirai Trunks ou encore un personnage (Gokû ?) en SSJ 4. C’est-à-dire qu’en si peu de temps la série s’est offert le luxe de réunir trois des plus hype personnages de la saga. Au-delà de ce petit détail qui transpire outrageusement le fan-service, encore faudra-t-il instaurer une cohérence entre ceux-ci pour ne pas que ce soit du grand n’importe quoi.