Quentin Tarantino révèle l'origine de son obsession pour les pieds de femmes
Quand on songe à Quentin Tarantino, on pense nécessairement à des dialogues ciselés, des affrontements sanglants, un humour ravageur, une BO pop, une cinéphile affichée, et des gros plans sur les pieds des actrices. Pourquoi une telle obsession pour les pieds de femmes ? Le réalisateur de Pulp Fiction s'est expliqué.
L'origine d'un gimmick
Depuis quelques semaines, Quentin Tarantino est l'événement de la rentrée littéraire 2021. Il faut dire qu'à l'heure où le cinéaste, comptant parmi les plus appréciés de sa génération, fait miroiter l'idée d'abandonner définitivement le cinéma, la sortie de son premier roman, adaptant son dernier long-métrage Once Upon a Time in Hollywood, a des allures d'avant-goût de la suite de sa carrière, supposément éloignée des plateaux de cinéma.
En pleine promotion de son roman (que nous vous conseillons de lire, tant il offre un complément à son dernier chef d'oeuvre), Quentin Tarantino s'est exprimé, dans les colonnes de GQ sur son obsession pour les pieds.
Il y a beaucoup de pieds dans de nombreux films réalisés par de grands cinéastes. Avant moi, la personne qui a défini le fétichisme des pieds, c'est Louis Buñuel, un autre réalisateur. Hitchcock a été accusé de ça, Sofia Coppola également. C'est juste de la bonne réalisation.
L'explication est on ne peut plus claire : plutôt que d'une obsession à proprement parler, le "fétichisme" de Quentin Tarantino est un effet de signature, dont l'inspiration lui vient des grands cinéastes qu'il adore. Rappelons qu'à l'instar du rappeur Eminem avec ses prédécesseurs, Quentin Tarantino a disséqué des milliers de films, avant de devenir lui-même un réalisateur respecté.
D'ailleurs, pour peu que l'on s'intéresse à la filmographie de Quentin Tarantino, on remarque que Quentin Tarantino s'amuse beaucoup à détourner ce gimmick, le "désexualisant" souvent. Ainsi, dans Death Proof (Boulevard de la mort, en français), la jambe de "Jungle" Julia est arrachée ; dans Inglourious Basterds, la scène de "fétichisme" est une scène d'interrogatoire sous haute tension, Hans Landa révélant la trahison de Bridget von Hammersmark (Diane Kruger) ; dans Once Upon a Time in Hollywood, les pieds de la jeune Pussycat sont très sales.
Quoi qu'il en soit, ces déclarations de Quentin Tarantino sont très intéressantes, et nous donnent un nouveau regard sur ce gimmick. Si certains reprochent au réalisateur de Django Unchained et de Reservoir Dogs de copier strictement ses illustres prédécesseurs, rappelons que la postérité a donné tort à Georges Duhamel, quand il avait qualifié Guillaume Apollinaire de "brocanteur de la poésie".
Après il y a un p'tit marché en scred sur onlyfan ou autre , avec la vente de photo ou video de pied pour beaucoup d'argent et ça .. c'est pas croyable , faut stopper ce genre de délire