Réouverture des salles de cinéma, les films à voir cet été : Tenet, Mulan, Wonder Woman 1984...
C'est désormais officiel ! Lors de sa déclaration du jeudi 28 mai 2020 sur la suite du plan de déconfinement, Edouard Philippe a annoncé que les salles de cinéma, fermées à la suite de son allocution du samedi 14 mars, allaient pouvoir réouvrir leurs portes le 24 juin 2020, avec de nouvelles normes d'hygiène. L'occasion pour nous de rappeler le programme des films qu'il ne faudra surtout pas manquer de voir, à moins qu'une nouvelle vague de l'épidémie ne se profile.
Attention toutefois, les dates que nous donnons ici peuvent encore être sujettes à modification. Il n'est pas exclu qu'observant une possible faible fréquentation des salles, les distributeurs décident de bouleverser leur agenda, et de sortir leurs films à une date plus appropriée.
22 juin 2020
Nous, les chiens (Sung-yoon Oh et Lee Choonbaek). Si Parasite de Bong Joon-ho a permis en 2019 d'élargir l'intérêt du public pour le cinéma sud-coréen, dont nous sommes des ardents défenseurs, peut-être que l'année 2020 saura nous convaincre du potentiel du cinéma d'animation de ce pays asiatique. Nous, les chiens raconte le destin de chiens errants qui, livrés à eux-mêmes, vont devoir apprendre à compter sur eux-mêmes, sur leur instinct et l'esprit de meute. Si les techniques d'animation utilisées peuvent paraître bien en-deçà des canons habituels du cinéma d'animation, surtout si l'on ose les comparer à celles utilisées dans le cinéma japonais, de Satoshi Kon (Tokyo Godfathers) à Katsuhiro Otomo (Akira), en passant par les géants Hayao Miyazaki (Princesse Mononoké) et Isao Takahata (Le Tombeau des lucioles), on espère toutefois que ce film sera une porte d'entrée vers le cinéma d'animation de la Corée du Sud, malheureusement trop peu connu, car trop peu distribué dans nos contrées.
24 juin 2020
Elephant Man, version restaurée (David Lynch). Alors que le réalisateur de Blue Velvet et de Mulholland Drive a vu toute une partie de sa filmographie diffusée sur Netflix, suite à un accord avec le géant du SVOD et MK2, venez redécouvrir l'histoire aussi étonnante qu'émouvante de John Merrick, jeune homme difforme très cruellement surnommé Elephant Man, et sa relation avec le docteur Frederic Treves. Dans un noir et blanc sublime, David Lynch livre ici un de ses plus beaux films, avec deux acteurs au sommet de leur art : John Hurt (dans une de ses plus belles apparitions) et Anthony Hopkins.
22 juillet 2020
Tenet (Christopher Nolan). Chaque film de Christopher Nolan est un événement, et Tenet ne devrait pas faire exception. D'autant plus qu'il signe le grand retour du cinéaste anglo-américain à scénarios de SF très complexes, qui promettent de faire des noeuds au cerveau du spectateur. Parce qu'il aborde la question de l'espionnage international, Tenet rappelle un autre film culte du réalisateur de The Dark Knight et d'Interstellar : Inception, sorti en 2010. Les deux bandes-annonces, très mystérieuses, ne donnent que peu d'informations sur le synopsis. Toutefois, on sait que le film, porté par John David Washington (BlackKklansman), Robert Pattinson (Cosmopolis, The Lighthouse), Elisabeth Debicki (Gatsby le Magnifique), Michael Caine (The Dark Knight, Le Prestige, Inception, Interstellar), Kenneth Branagh (Harry Potter, Dunkerque) et Clémence Poésy (Harry Potter), aura pour principal sujet le temps et sa perception, leitmotiv récurrent des films de Christopher Nolan.
Mulan (Niki Caro). L'adaptation de la célèbre légende chinoise par le studio Disney, vingt-deux ans après leur excellent long-métrage d'animation éponyme, est très attendu. On ne présente plus Hua Mulan, jeune femme qui se fait passer pour un homme, dans le but de devenir soldat au service de l'Empereur, à la place de son père vieillissant. Un histoire multi-générationnelle, traitant à la fois des carcans à dépasser pour devenir soi-même, et de l'importance des traditions. Pour ce nouveau classique en live-action, Disney a décidé de confier les rôles principaux à des pointures du cinéma chinois et hongkongais, de Jet Li à Donnie Yen, en passant par Gong Li et Liu Yifei.
29 juillet 2020
Bob l'éponge, le film : Eponges en eaux troubles (Tim Hill). Troisième long-métrage d'animation tiré de la licence créée par le très regretté Stephen Hillenburg, Eponges en eaux troubles raconte la folle aventure de Bob et Patrick, à la recherche de l'escargot Gary, kidnappé (pardon, escargotnappé). La quête des deux amis les mènera jusqu'à la Cité Perdue d'Atlantic City.
Ip Man 4 : Le Dernier Combat (Wilson Wip). Une semaine à peine après la sortie de Mulan, on aura le plaisir de retrouver Doonie Yen dans le quatrième volet de la saga Ip Man, saga biographique sur le Grand Maître des Arts Martiaux. Dans ce quatrième volet, toujours réalisé par Wilson Yip, Ip Man est envoyé aux Etats-Unis par Bruce Lee, où il devra faire face à un conflit sur fond de racisme, entre une école d'arts martiaux chinois et la police de San Francisco. En attendant la sortie du film, on vous conseille vivement de regarder la série HBO Warrior, créée par Jonathan Trooper, le showrunner de Banshee.
5 août 2020
White Riot (Rubika Shah). Dans ce documentaire, Rubika Shah raconte les prémices du mouvement Punk au Royaume-Uni. La réalisatrice tente démontrer comment le punk a permis de sauver un pays au bord de l'explosion à la fin des années 70, gangrené par le racisme.
L'Infirmière (Koji Fukada). Dans ce thriller, le réalisateur japonais Koji Fukada raconte l'histoire d'une infirmière à domicile, appelée Ichiko, qui est accusée de complicité d'enlèvement dans la famille dans laquelle elle travaille, et qui l'avait pourtant tellement bien intégrée, qu'elle en faisait presque partie. Le synopsis du film n'est pas sans nous rappeler l'excellent Everybody Knows du réalisateur iranien Asghar Farhadi.
12 août 2020
Wonder Woman 1984 (Patty Jenkins). Dans le nouveau film du DC Extented Universe, la Princesse Diana, que tous connaissent désormais sous le nom de Wonder Woman, sera confrontée à deux ennemis redoutables : Max Lord et Cheetah. Après la Première Guerre Mondiale, c'est le faste burlesque des années 80 que découvrira la Princesse de Themyscira. Nul doute qu'après le succès du premier volet, ce second risque fort d'être l'un des sommets du DCEU.
Brutus Vs. César (Kheiron). Qui a dit que les comédies françaises ne pouvaient pas manquer d'ambition ? En proposant une nouvelle version de l'histoire de Brutus et César, l'humoriste Kheiron, qu'on connait tous pour sa participation à la série Bref. de Kyan Khojandi, propose un péplum à la française, grinçant comme il faut, sans doute le plus ambitieux du genre depuis Astérix et Obélix : Mission Cléopâtre d'Alain Chabat. Dans cette comédie à grand spectacle, Kheiron à convié Gérard Darmon, Thierry Lhermitte, Pierre Richard, Ramzy Bédia, Bérengère Krief ou encore Jérémy Ferrari.
26 août 2020
Les Nouveaux Mutants (Josh Boone). Film maudit, Les Nouveaux Mutants a vu sa date reportée à quatre reprises. La quatrième sera-t-elle la bonne pour le dernier film de super-héros produit par la Fox, et dont Disney semble ne pas savoir quoi faire ? Alors que beaucoup présageaient d'une sortie sur Disney+, ce sera finalement dans nos salles obscures que nous pourrons juger de la réussite ou de l'échec de ce film mêlant le genre super-héroïque au film d'horreur.
Petit Pays (Eric Barbier). Eric Barbier adapte le roman autobiographique du rappeur Gaël Faye. Racontant la guerre civile du Burundi à travers les yeux d'un enfant, ce pays, porté par Jean-Paul Rouve promet d'être particulièrement émouvant.
MAIS mulan sans mushu ?! NON NON et NON !!
C'est comme le livre de la jungle sans la patrouille des éléphants.
Tout le sel du truc quoi fiouuuu
Je préfère cette prise de risque qu'un Roi Lion plan par plan identique à l'original et sans âme...
Mais le fait est que si tu vend le truc comme une adaptation du dessin-animé en live action et sans mushu ça n'a plus le même sens (mais ce n'est que mon avis).
Tu trouve le dessin-animé du roi lion sans âme ? Où bien juste le live-action?
Jusqu'à présent je n'ai apprécié aucune adaptation en live-action des films Disney.
Manque de rythme, perte de la magie du film et d'élément clé. Enfin vous aurai tous saisi l'idée.
Disons que la seule crainte que j'ai avec la perte de Mushu c'est que l'on ne voit plus les ancêtres de la famille. C'est une croyance chinoise assez importante (Que les ancêtres veillent), espérons donc qu'ils le montre d'une autre façon.
Enlève-les est tu perd tout le sel et l'humour de film. C'est pareil pour mushu.
Après et heureusement pour eux il ont arrêté de vendre leur live action comme des adaptations des dessin animé et donc déjà ça a plus de sens(l'absence de mushu j'entend).
Mais je te rejoined sur le point des ancêtres.
Ça serait aberrant une tel omission de leur part