Spider-Man Across the Spider-Verse : Sony revient sur la polémique
Le 31 mai dernier est sorti Spider-Man: Across the Spider-Verse dans nos salles de cinéma. Une suite directe au New Generation de 2018, qui propulse Miles Morales en plein Spider-Verse. Seulement, la production du film s'est retrouvée sous le feu des critiques après la publication d'un rapport affirmant que l'environnement de travail y était toxique pour de nombreux artistes.
constat édifiant
En moins de quatre semaines, Spider-Man: Across the Spider-Verse est parvenu à récolter près de 500 millions de dollars au box-office mondial. Un succès retentissant pour le dernier film d'animation de Sony, qui témoigne de la popularité de l'homme-araignée, et surtout de la qualité d'animation du studio. Un long-métrage qui a permis à Miles Morales de croiser le chemin de nombreux Spider-Men, dont Miguel O'Hara, aka le Spider-Man de 2099.
Et alors que Spider-Man: Across the Spider-Verse continue de séduire toujours plus de spectateurs, les conditions de sa production dépeignent un tableau bien terne. Et pour cause, à en croire un nouveau rapport signé Vulture, le film aurait été à l'origine d'un environnement de travail toxique pour de nombreux artistes ayant travaillé sur le projet. De plus, Phil Lord, co-scénariste et producteur du film, y aurait agi comme un chef de production instable.
Des problèmes qui seraient alors à l'origine d'un report pour Beyond the Spider-Verse, suite d'Across the Spider-Verse, qui n'aurait aucune chance de sortir au printemps 2024, comme le laisse entendre sa date de sortie initiale. Face à ces accusations, Sony comme Amy Pascal, productrice à la tête de Pascal Pictures en charge des derniers Spider-Man, ont souhaité répondre à cette polémique. Selon Pascal et Michelle Grady, vice-présidente exécutive et directrice générale de Sony Pictures Imageworks, les conditions de travail n'y sont pas inhabituelles. Mais sont-elles bonnes pour autant ? Mystère.
réponse qui fâche
"Cela arrive vraiment sur tous les films. Vraiment, honnêtement, cela peut être un peu frustrant, mais nous essayons toujours d'expliquer que c'est le processus." explique Grady concernant les changements exhaustifs exigés par Lord. "L'un des aspects de l'animation qui rend le travail si merveilleux, c'est que l'on peut continuer jusqu'à ce que l'histoire soit bonne", surenchérit Pascal. "Si l'histoire n'est pas bonne, il faut continuer jusqu'à ce qu'elle le soit."
Pour finir, Pascal n'a pas manqué de balayer les plaintes des concernés : "Je suppose que vous êtes les bienvenus dans la réalisation d'un film". Un rapport qui intervient à un moment délicat pour Hollywood, alors les questions liées aux droits des travailleurs du 7e art sont sur toutes les lèvres, et surtout toutes les pancartes. Les grèves se multiplient, notamment du côté du secteur des effets visuels et des maisons d'animation. Jouer avec les nerfs des professionnels déjà exacerbés risque d'être à double tranchant.