Vis ma vie en quarantaine à la rédaction d'Hitek [JOUR 1]
La quarantaine a commencé pour de nombreuses personnes et elle sera peut-être totale dès demain soir. Pas de sortie de jeux vidéo, mise en pause des annonces, pas de sortie au cinéma, mise à l'arrêt des tournages, l'actualité geek ne va pas être très abondante dans les prochaines semaines. Malgré tout, la rédaction d'Hitek sera là pour vous divertir au maximum avec des quizz, des tests de personnalités, des tops et différents sujets insolites. En plus de cela on va vous proposer de découvrir les coulisses de notre vie de tous les jours durant la quarantaine.
Le début de la quarantaine
Pour nous le début de la fin a commencé dès samedi soir. Comme vous le savez sûrement, nous avons un bar geek nommé le Player One. Les annonces de samedi soir ne nous ont pas laissé le choix, les portes de notre temple ont dû fermer dès minuit et jusqu'à nouvel ordre. Un crève-coeur pour nous et nos clients qui n'ont pas pu s'abreuver comme à leur habitude, mais on est obligé de le faire pour endiguer au plus vite le problème. Nous reviendrons encore plus fort.
Les premières interrogations
Dimanche matin, c'est avec une sorte de gueule de bois qu'on se réveille en se demandant comment on va faire dans les prochains jours. Jusqu'ici on avait décidé de se retrouver au bureau tant que les conditions nous le permettaient. Malheureusement, le télétravail devient obligatoire. L'un de nous lance tout de même hier soir une bouteille à la mer en demandant si quelqu'un viendra au bureau aujourd'hui. Ceux de banlieue ont tout de suite dit qu'ils ne viendraient pas, tandis que les Parisiens se posaient encore la question.
La première journée
Finalement celui qui a posé la question hier soir sera le seul aventurier à enfourcher son scooter et à se retrouver à la rédaction ce matin. Comme vous pouvez vous en douter, la solitude lui a donné l'envie de rentrer chez lui et dès midi il a filé. De son côté, l'équipe du bar est au repos. En ce qui concerne l'entrepôt, il tourne au ralenti pour le moment, les livraisons de box et de produits dérivés étant difficilement possibles en ce moment. L'un de nos employés est d'ailleurs pompier volontaire et ne souhaite pas prendre de risque au cas où il serait appelé.
Pour les autres, l'aventure du télétravail commence. On a tous l'habitude d'en faire de temps en temps, cette première journée se passe en douceur, mais on doit tous gérer des problèmes supplémentaires. Le rédacteur en chef se retrouve à faire la crèche à la maison, il jongle entre coloriages et corrections de fautes d'orthographe. Guillaume, un de nos rédacteurs, de son côté doit faire face à son chat qui ne voit pas d'un bon oeil l'envahissement de SON espace. La recherche d'actualités se fait rude, et le Coronavirus est dans toutes les têtes. La community manager recherche avec assiduité des tweets pour le top tweets de la semaine. Alors que je réalise un papier où on réclame aux gens de ne pas sortir de chez eux, je me fais déranger à mon tour par un combat entre deux écureuils et un oiseau dans mon jardin.
La pause déjeuner approche, habituellement à cette heure-ci je reçois un message de Guillaume et Maxime pour me proposer d'aller manger chez un célèbre vendeur de burgers. Télétravail oblige j'ouvre le frigo et il est vide. Les magasins sont ouverts on attendra la fin de la journée pour faire les courses. Je décide d'honorer la tradition du lundi en commandant un Mcdo et peut-être manger le dernier Big Mac avant plusieurs semaines (on se fait plaisir comme on peut hein.) Pendant ce temps là les deux patrons sont au bar et font du rangement pour préparer des travaux. Le bar est fermé, mais on en profite pour proposer de nouvelles choses à votre retour. Bonne pioche pour eux, il faut finir les futs de bières entamés. C'est donc avec quelques pintes de bière fraiches qu'ils ont passé la pause déjeuner.
Pour le moment tout va bien, l'après midi a été calme et la quarantaine ne se fait pas encore vraiment ressentir. On verra dans les prochains jours avec l'évolution de l'épidémie. Enfin ça c'est si vous souhaitez connaître la suite de l'histoire...
Clément.
Boris Johnson a décider de miser sur la stratégie de "l'immunité collective" car selon lui si plus de monde choppe une maladie mortelle meilleur c'est pour la santé publique.
Et Trump, tel le grand chef d'entreprise qu'il est, a fait fermer le bureau des pandémie de la maison blanche il y a 2 ans et fait virer tout les scientifiques inutiles qui y cramaient l'argent du contribuable.
La réalité du vote populiste c'est qu'on choisit de succomber à une impulsion irrationnelle, on va la vomir dans une urne et à la fin des gens meurent.