Dragon Ball Z : Akira Toriyama révélait cette anecdote sur les villes toujours détruites
Akira Toriyama nous a malheureusement quitté au mois de mars à l'âge de 68 ans des suites d’un hématome sous-dural. Le célèbre mangaka a créé avec Dragon Ball une œuvre colossale. Le manga adapté en animé s'est s'exporté partout à travers le monde, avant de devenir un phénomène pop-culturel à part entière. Et comme toute œuvre emblématique, "DBZ " englobe avec elle des zones d'ombre et des petits secrets de production bien gardés. C'est sur l'un d'entre eux que nous voulions revenir aujourd'hui.
Dragon Ball Forever, le guide pour comprendre le manga de Toriyama
Le papa de Dragon Ball Z laisse derrière lui une œuvre colossale. L'un des mangas les plus vendus au monde au même titre que Naruto ou One Piece. Des premières planches de Dragon Ball publiées en 1984 dans le Weekly Shonen Jump au tout dernier tome paru en 2000 (exception faite à DBS, scénarisé et écrit Toyotarō), Toriyama a étoffé ses dessins.
Le mangaka si mystérieux et discret sur son œuvre s'est dévoilé en 2018 lors de la sortie de Dragon Ball Forever: Guide officiel de Dragon Ball perfect edition - De l'arc "Cyborgs" à l'arc "Majin Boo", un livre qui retrace l'histoire du manga. Akira Toriyama y prend également la parole pour y livrer des anecdotes très intéressantes, qui sont comme des clés de lecture comprendre comme il a façonné l'œuvre d'une vie si populaire.
cette anecdote sur l'absence des arrière-plans des grandes villes dans DBZ
En feuilletant les quelques 180 pages du guide, on apprend que Toriyama avait la flemme de dessiner les arrière-plans des grandes villes qui peuplent la Terre. Et il y a une raison bien précise à cela. Puisque celles-ci sont systématiquement détruites par les Z fighters et leurs adversaires, alors pourquoi s'échiner à les redessiner perpétuellement ? "En réalité, c'est parce que c'était fatigant de dessiner les arrière-plans. Les combats en ville sont durs... Tous les personnages gagnent en force, et s'ils combattent en ville, il faut qu'ils détruisent les bâtiments. Donc lorsque je dessinais des villes, c'était en prévision de les détruire plus tard. Je pouvais les dessiner, car cela était une évidence que j'allais les détruire.", révèle t'il.
Produire les 42 tomes que comprend la saga Dragon Ball demande un travail considérable. Quand on sait qu'enchaîner les planches peut épuiser physiquement et moralement (Eiichiro Oda en sait quelque chose), on peut comprendre que le mangaka veuille se décharger de certaines contraintes.
Si cela prenait trop de temps à mon assistant, cela impliquait que la fois suivante, je devais les dessiner moi-même (...), Central City se fait détruire en trois cases environ. C'est parce que j'avais décidé de détruire immédiatement tous les endroits avec des arrière-plans qui étaient un peu une corvée, comme les villes."
Dans les pages de Dragon Ball Forever, on apprend notamment la difficulté qu'a eu le père de la saga à élaborer le caractère des personnages féminins, et notamment Chi-Chi, la femme de Goku et mère de Son Gohan et Son Goten. Autre anecdote, plus connue des fans, celle relative au changement de couleur des cheveux de Goku, Trunks, Gohan ou Vegeta lorsqu'ils se transforment en Super Saiyan. Toriyama voulait tout simplement s'économiser du temps et de l'encre noire.