Encore aujourd'hui, le sujet du nucléaire fait débat en France et même partout dans le monde. Même si la majorité de notre électricité provient de nos centrales nucléaires, difficile de garder une confiance intacte quand plusieurs incidents ont déjà été recensés à travers le globe. Dernier en date, Fukushima, débuté le 11 mars 2011 des suites d'un séisme ayant engendré un tsunami. Quant à vous ?
Votre ville se trouve-t-elle dans une zone à risques ?
Pour sensibiliser les Français et surtout leur démontrer si, oui ou non, leur foyer se trouve dans une zone à risque, le site Le Figaro présente la carte de la France, parsemée des emplacements des centrales nucléaires présentes et actives dans l'Hexagone, au nombre de 19. Les cercles de différents diamètres correspondent :
- aux zones d'évacuation (5 km)
- aux PPI pour Plan particulier d'intervention (20 km)
- aux zones d'évacuation les plus pessimistes pour Fukushima (60 km)
- aux zones d'évacuation recommandées des Etats-Unis pour ses ressortissants (80 km)
- aux PPI élargies selon les demandes de Greenpeace (100 km)
Une fois votre code postal indiqué, le moteur de recherche vous indique quelle est la centrale nucléaire active la plus proche. Pour les parisiens, la plus proche se trouve à Nogent-sur-Seine, soit à 95 km de la rédaction d'Hitek. Autrement dit, nous devrions être suffisamment en sécurité pour ne pas être les plus touchés. En France, plus de 2 millions de citoyens se situent à moins de 20 km d'une infrastructure nucléaire. Parmi eux se trouvent 211 000 personnes, vivant dans des communes situées à moins de 5 km d'une centrale indique Le Figaro. Les centrales nucléaires affectant le plus de citoyens (avec un zonage à 100 km) se situent dans les villes de : Nogent-sur-Seine (10,2M), Bugey (5,78M) et Saint-Alban (5,3M).
Carte de la France avec un zonage à 100 km équivaut aux demandes d’élargissement des PPI, par Greenpeace
Carte de la France avec un zonage à 80 km se réfère aux recommandations d’évacuation des Etats-Unis pour ces ressortissants au Japon, lors de l’accident nucléaire
Carte de la France avec un zonage à 20 km, correspond à la zone PPI
De son côté, Nicolas Hulot, ministre de la Transition Énergétique, indiquait lors d'une interview au Financial Times que la France devait "désormais effectuer sa transition énergétique vers des modes de production plus compatibles avec une gestion durable de l'environnement, plutôt que de tenter d'y résister". Le ministre a également demandé à EDF, dont l'État est actionnaire à 84%, comment la société compte organiser sa transition vers des énergies renouvelables et moins coûteuses d'un point de vu environnemental. "C'est compliqué lorsque l'opérateur principal qu'est EDF ne fournit pas son propre scénario pour atteindre cet objectif" a-t-il déclaré au quotidien britannique.
Par Vash65, il y a 6 ans :
Oui. Je vis sur terre...
Répondre à ce commentaire
30
2