6 actes de pure gentillesse au cours de l'Histoire
Alors que l'Europe traverse une sombre période avec le conflit qui s'installe entre la Russie et l'Ukraine, il a semblé plus qu'opportun de rappeler certaines actions qui, à travers les âges, ont mis en lumière toute la bonté de l'être humain. Dans un subreddit intitulé "Unexpected acts of kindness through history" (litt. : Actes de gentillesse inattendues à travers l'histoire), de nombreux utilisateurs ont partagé des exemples de personnes ou de groupes d'individus qui se sont distingués par leur gentillesse et leur bonté. Voici donc une sélection de quelques histoires qui prouvent que l'être humain n'est pas forcément mauvais, et que malgré ces temps incertains, il reste de l'espoir en chacun de nous.
1) Chiune Sugihara pendant la Seconde Guerre mondiale
Chiune Sugihara était un diplomate japonais qui résidait en Lituanie pendant la Seconde Guerre mondiale. Il donnait des visas gratuits à tous ceux qui le demandaient, en particulier aux juifs fuyant l'holocauste. Et lorsque son gouvernement lui a ordonné d'arrêter, il a refusé et continua quand même. Alors que son ambassade était en train d'être fermée et qu'ils allaient être rapatriés, Sugihara et sa femme continuèrent de signer des documents et de les distribuer à tous les réfugiés qu'ils croisaient sur le chemin pour la gare, allant même jusqu'à jeter les documents signés par la fenêtre au moment du départ du train. Il aurait ainsi sauvé entre 6 000 et 10 000 vies et sera reconnu plus tard en tant que "Juste parmi les nations", étant la plus haute distinction honorifique délivrée par l'État d'Israël à des civils.
2) Le Rosinenbomber pendant le blocus de Berlin
C'était le surnom donné par les allemands aux bombardiers ayant ravitaillé la partie occidentale de la ville lors du blocus de Berlin après la Seconde Guerre mondiale. Les pilotes américains et anglais ont alors acheminé régulièrement des provisions et autres ressources vitales à Berlin-Ouest. Un pilote américain, Gail S. Halvorsen, surnommé "Candy Bomber" ou "Uncle Wiggly Wings", est connu pour être à l'origine de cet acte, suite à sa rencontre avec des enfants allemands. Alors qu'il leur donna des chewing-gums, Halvorsen fut ému devant les enfants, qui malgré les atrocités qu'ils avaient vécues, se partageaient en parts égales le peu de sucreries qu'ils venaient d'obtenir. Halvorsen décida alors de leur venir en aide, en leur disant de faire attention à son avion. Il commenca ainsi à survoler la ville, larguant des petits parachutes bricolés contenant diverses sucreries. Pour se faire reconnaître, le pilote inclinait les ailes de son avion, d'où son surnom de "Uncle Wiggly Wings". Et ce qui n'était qu'une initiative personnelle prit rapidement de l'ampleur, pour devenir une véritable opération de ravitaillement, participant ainsi à l'amélioration des relations entre l'Allemagne et les États-Unis au sortir de la guerre. Malheureusement, Gail Halvorsen nous a quittés le 16 février de cette année, à l'âge de 101 ans.
3) La lettre du Major Leslie Fussell
On a retrouvé une lettre dans les affaires du Major Leslie George Fussell du 17ième Bataillon d'infanterie australien. Elle date de la Première Guerre mondiale, pendant la bataille de Gallipolli (également connue sous le nom de bataille des Dardanelles). Cette lettre a été écrite par des soldats turcs exprimant leurs remerciements pour une boite de bœuf en conserve jetée dans leurs tranchées par le major Fussell, alors que ce dernier enseignait à ses hommes comment lancer une grenade. Les soldats turcs interprétèrent cette action comme un geste amical et renvoyèrent cette note écrite en français accompagnée d'un paquet de tabac, en guise de remerciement pour ce cadeau.
4) L'aide de la Turquie pendant la Grande Famine en Irlande
Au cours du XIXième siècle, l'Irlande a subi une catastrophe qui impactera durement le pays, avec une famine qui provoquera environ un million de victimes, mais également un exode massif de la population fuyant le pays. Mais l'histoire raconte qu'à des milliers de kilomètres de là, dans la capitale ottomane Istanbul, le sultan Abdülmecid 1er eut connaissance du triste sort que vivaient les irlandais lorsque son dentiste, qui venait de là-bas, lui a parlé de la situation désespérée du pays. Le sultan, désireux de venir en aide à un peuple affamé, proposa rapidement d'offrir 10 000 livres sterling. Cependant, la reine Victoria avait déjà aidé l'Irlande en envoyant 2 000 livres sterling, et ses conseillers à Londres refusèrent d'accepter toute offre dépassant l'aide apportée par la Reine. Le sultan n'a donc envoyé que 1 000 livres sterling pour contenter les exigences des anglais, mais il a également envoyé secrètement cinq navires remplis de provisions. Comme ces derniers ne pouvaient accoster dans les ports principaux comme Dublin ou Cork sans se faire repérer, ils continuèrent plus au nord pour aller jusqu'au port de Drogheda. Et plus de 150 ans après, l'Irlande se souvient encore de l'aide généreuse et salvatrice de la Turquie, et la ville de Drogheda a incorporé leurs emblèmes à leurs armoiries, à l'instar du logo du club de football Drogheda United, sur lequel on retrouve un croissant et une étoile.
5) Le sauvetage des juifs au Danemark
Lors de la Seconde Guerre mondiale, le Danemark a été sous occupation allemande à partir de 1940. Les premières années se sont bien plutôt bien déroulées, avec le pays qui a pu maintenir un certain degré d'autonomie en échange de sa collaboration, notamment grâce à l'exportation de denrées agricoles vers l'Allemagne. La propagande allemande se référait même au Danemark comme étant le "protectorat modèle". Mais les relations ont commencé à se détériorer à mesure que "la question juive" devenait de plus en plus présente. Car si le pays a collaboré avec l'Allemagne sur de nombreux aspects, il a toujours fait en sorte de protéger les juifs danois des lois nazies. Mais lorsqu'en 1943 la situation atteint le point de non-retour entre le Danemark et l'Allemagne, la Résistance danoise, avec l'aide de nombreux citoyens, est parvenue à faire évacuer 90% des juifs du pays vers les côtes à destination de la Suède, alors neutre. Ce sauvetage est alors considéré comme l'une des plus grandes actions de résistance collective dans les pays occupés par l'Allemagne nazie.
Mémorial au Square du Danemark à Beit HaKerem, Jerusalem
6) Les "femmes fidèles" de Weinsberg
Weinsberg est une petite ville allemande de l'actuel land de Bade-Wurtemberg. Au XIIième siècle, la ville a connu ce qu'on appelle le siège du château de Weinsberg, qui opposait le duc Welf VI et le roi Conrad III de Hohenstaufen. Après que le château a capitulé, le roi ordonna l'exécution de tous les hommes et accorda sa grâce aux femmes. Il leur autorisa ainsi à quitter le château en apportant ce qu'elles voulaient sur leur dos. Elles choisirent alors de porter leur mari. Face à cela, le roi Hohenstaufen décida de maintenir sa parole, déclarant "un souverain ne peut se dédire". Ces femmes sont désormais connues sous le nom de "Treue Weiber von Weinsberg" (les femmes fidèles de Weinsberg).
Et pour continuer dans la thématique de l'Histoire, voici une sélection de photos historiques aussi rare qu'étonnantes, juste ici.
De Gaulle tente d'obtenir le ralliement à la France Libre du gouverneur de la colonie mais en guise de réponse, celui-ci fait bombarder la flotte. Après trois jours d'hésitations, de Gaulle et ses alliés britanniques se replient. C'est une humiliation immense pour de Gaulle, trois mois à peine après avoir lancé son Appel et fondé la France Libre Cet épisode méconnu sera pratiquemznt rayé des livres d'histoire car il va contre la narratif établi. De Gaulle pense alors au suicide.il est decredibilisé au yeux de Roosevelt. Seul Churchill le soutient. C'est en arrivant au Cameroun le 8 octobre 1940 qu'il est chaleureusement accueilli et se voit remettre un soutien financier conséquent par les Bamilekes. Il trouvera dans cet accueil un supplément d'âme devant cet acte de gentillesse et de soutien alors qu'il est au creux de la vague. Voilà pour la partie gentille.
Pour la partie mémoire courte ce même de Gaulle réprimera sévèrement ces mêmes Bamilekes et le peuple Bassa independantistes entre 1958 et 1960 en envoyant cinq bataillons d’infanterie, commandés par le général Max Briand, vétéran des guerres d’Indochine et d’Algérie, surnommé « le Viking », auxquels se rajoutent un escadron de blindés, ainsi qu’un escadron d’hélicoptères et de chasseurs bombardiers T26 pour étouffer les germes de l'indépendance.Et on ne parle pas du Napalm,
des massacres et des décapitation.Ce génocide n'apparait pas dans les archives avant les années 90.