6 plans de méchants au cinéma qui n'ont aucun sens

La règle est simple. Chaque gentil doit avoir son méchant. Qu'il s'agisse d'un film de science-fiction, d'un thriller ou d'un film de sport, la règle ne change pas. Seulement, après avoir mis notre héros dans une position défavorable, les méchants ne peuvent s'empêcher de partir dans un monologue au cours duquel ils expliquent généralement leur plan machiavélique. Le gentil s'échappe, le stoppe et fin. 

Certes, l'intrigue est inédite. Du jamais vu au cinéma. Toutefois, certains méchants prévoient des plans titanesques impliquant des armées entières et des moyens incroyables. Des plans réduits à néant suite à une seule petite négligence. Alors que d'un côté, certaines critiques ne veulent plus rien dire, voici six plans de méchants de cinéma qui n'ont aucun sens.

Bien évidemment, le cinéma est en général un puits de fiction. Les évènements qui s'y déroulent n'ont généralement pas ou peu de rapport avec la réalité. La véracité et la logique des scènes peuvent donc être altérées en toute impunité. 

Pirates des Caraïbes : Jusqu'au bout du Monde

Sorti en 2007, Pirates des Caraïbes : Jusqu'au bout du Monde n'aura pas ravi tout le monde. Et pour cause, dès le début du film, on y découvre le Kraken, mort, échoué sur une plage. Même si ce monstre aux tentacules n'est pas un tendre et a tenté plusieurs fois de réduire à néant nos protagonistes, tuer les animaux, c'est mal. 

Seulement, sa mort n'a aucun sens. Alors que Lord Cutler Beckett prend le contrôle de Davy Jones en possédant son coeur, notre bon britannique lui ordonne de voguer sur les mers afin de tuer un maximum de pirates. Sauf que dans son extrême rancoeur, le Lord lui demande d'abord d'abattre son animal de compagnie : le Kraken. 

Un monstre titanesque, terreur de l'océan et meurtrier de centaines, voire de milliers de matelots, réduit en vulgaire déchet de plage. Voilà comment réduire à néant un plan voué au succès. Le sadisme aura mené Lord Cutler Beckett à la perte. 

Anges et Démons

Suite de Da Vinci Code et second volet de la trilogie cinématographique, Anges et Démons est l'adaptation sur grand écran du thriller de Dan Brown. Pour résumer, le pape est mort, les cardinaux se font enlevés et torturer et un psychopathe a placé une bombe à l'antimatière dans le Vatican. Comme à son habitude, l'adaptation de l'oeuvre de Dan Brown ne dévoile le méchant qu'à la toute fin du film.

Seulement, le but de Patrick McKenna, le vilain, est de mener le professeur Robert Langdon, le gentil, jusqu'à lui afin de lui révéler sa véritable identité et ses motivations. Ne pas le tuer est alors primordial si McKenna souhaite mener à bien son plan machiavélique.

Excepté que durant la totalité du film, le méchant et sa bande d'Illuminatis ont pour seul objectif d'abattre ce gentil Robert Langdon. Heureusement que le professeur a plus d'une carte dans sa manche. 

Captain America : Le soldat de l'hiver

Nick Fury est le genre de protagoniste qui peut devenir énervant pour les organisations secrètes de méchants comme Hydra. Infirme et pourtant, le patron du SHIELD se sort de toutes les situations possibles et inimaginables. Seulement, dans Captain America : Le soldat de l'hiver, sa vie ne tenait qu'à la plume du scénariste.

Alors que Nick Fury tente de s'échapper à bord de son SUV noir, Hydra se lance à sa poursuite et tente par tous les moyens de s'emparer de lui. Armes à feu, bélier, rien ne marche. Jusqu'à Bucky, non pas l'animal de compagnie, mais bien le soldat surentraîné capable de tout et n'importe et quoi.

Le super soldat n'a besoin que d'un lance-mine pour mettre le SUV sur le toit. Seulement, Nick Fury s'échappe encore par le biais d'un trou dans le sol. Blessé de toutes parts, borgne, l'avenir du patron de SHIELD n'est pas glorieux et pourtant, Bucky le laisse s'échapper.

The Dark Knight Rises

Bane est l'un des ennemis de Batman les plus charismatiques. Psychopathe accompli, discours grandiose et masque subtile font de lui un véritable méchant. Seulement, son plan pour plonger Gotham dans le chaos est quelque peu à revoir. 

Primo, instaurer l'anarchie dans les rues de Gotham afin de la sauver d'elle-même. Secondo, placer Bruce Wayne dans une prison afin qu'il y pourrisse tout en constatant le changement qui s'opère en plein Gotham. Pour finir, faire exploser la ville. 

Quel est l'intérêt de faire exploser une ville entière après s'être donné tant de mal pour la faire changer, la faire évoluer. Il va sans dire que Bane est un psychopathe et que son esprit est, de ce fait, un tantinet malade.

Matrix

Pilule rouge ou pilule bleue ? La scène est mythique et pourtant, Matrix cache un plan de méchant des plus saugrenues. Alors que Neo souhaite atteindre la Source et rebooter la matrice afin de sauver l'espèce humaine, la matrice tente de l'anéantir. 

A moins que la matrice soit sous Norton, rien n'est censé pousser un système à tenter de tuer la personne susceptible de l'aider. Ses agents, au lieu de reproduire les combats de Bruce Lee à chaque altercation, feraient mieux de s'excuser et de l'amener gentiment à la Source. 

Par contre, il va sans dire que les films auraient été bien moins agréables à visionner. Encore une fois, s'en tenir à un script logique n'aurait pas servi qui que ce soit, excepté la logique elle-même. 

Avengers

Charismatique, humoristique et doté d'une coupe de cheveux à toute épreuve, Loki n'est pas un des pires méchants du 7ème art. Plan machiavélique raté dans Thor sorti en 2011 puis dans Avengers l'année suivante, le frère de Thor a un petit souci de finition. Et pour cause, ses plans ne sont jamais les plus échafaudés. 

Dans Avengers, Loki s'entoure d'une armée Alien à la technologie futuriste pour finalement se faire envoyer paître par la bande de potes de son frangin. Ses soldats sont dignes des Stormtroopers et ses vaisseaux de transport en forme de requin et à la dentition douteuse ne semblent présents que pour prouver que Hulk est vraiment très fort. 

Loki n'est pas très bon pour s'entourer de méchants utiles, il va sans dire. Néanmoins, sa présence et son petit sourire en coin parviennent toujours à nous arracher une once de bonne humeur.