8 films DC ratés qui méritent un remake

Si certains films DC, comme la trilogie Batman de Christopher Nolan ou Watchmen de Zack Snyder, sont extrêmement réussis, d’autres sont totalement ratés. Et c’est le cas de ces films dont nous allons parler aujourd’hui. Voici 8 longs métrages DC Comics foireux, qui mériteraient largement un reboot ou un remake.

8) Blue Beetle

C’est l’un des derniers nés du DC Extended Universe (DCEU). Sorti en 2023, et réalisé par Angel Manuel Soto, Blue Beetle est un film qui ne sert concrètement à rien. Film sacrifié, Blue Beetle n’a visiblement aucun avenir dans le DC Universe (DCU) de James Gunn. En même temps, ce n’est peut-être pas plus mal tant Blue Beetle est un film qui a dix ans de retard sur son ère. Origin story passablement ennuyeuse, c’est un teenage movie qui tente de surfer sur la dernière trilogie Spider-Man. Malheureusement, c’est une proposition lourdingue, dégoulinante d’effets spéciaux pas toujours réussis, et de bons sentiments à la guimauve. On s’ennuie ferme devant se divertissement qu’on dirait sorti du début des années 2000. Et franchement, on aurait préféré voir Batgirl que Blue Beetle…

7) Green Lantern

Retour en 2011. A cette époque, Ryan Reynolds n’est pas encore le visage de Deadpool. Mais le comédien est déjà fan de comics. Il est déjà apparu dans Blade : Trinity (2004), et tente, avec Green Lantern, de lancer une nouvelle franchise. L’acteur canadien devient donc le visage de Hal Jordan. Malheureusement, réalisé par Martin Campbell, Green Lantern est un ratage total. Une œuvre visuellement hideuse, qui ne parvient jamais à magnifier les pouvoirs sans limite de son héros. Green Lantern aurait pu/du être une œuvre ludique, mais c’est un film froid, désincarné, ennuyeux et totalement vide d’âme. Un film bancal, qui aura au moins permis à Ryan Reynolds et à Blake Lively de se rencontrer et de vivre le grand amour.

6) Jonah Hex

Et oui, Jonah Hex est adapté des comics DC. Réalisé par Jimmy Hayward en 2011, Jonah Hex est une série Z décérébrée et totalement stupide. Très très con, le long-métrage suit les aventures de Jonah Hex, un chasseur de primes engagé par le gouvernement américain pour arrêter un terroriste qui cherche à déchaîner les enfers sur Terre. Emmené par Josh Brolin, Megan Fox, Michael Shannon, Michael Fassbender ou encore John Malkovich, Jonah Hex est une série Z débile, qui s’assume, mais qui ne vole jamais bien loin. Un film de seconde zone, médiocre. Ici, pas de punchline qui déchire, par de scènes d’action décérébrées, pas de slow motions gratuits, Jonah Hex ne tente jamais rien, et n’existe que grâce à son casting quatre étoiles.

5) The Flash

Sorti en 2023, The Flash est lui aussi l’un des derniers films du DCEU. Réalisé par Andy Muschietti, The Flash est un film malade. Une œuvre qui a rencontré de nombreux problèmes de productions, de nombreux reshoots, des changements de scénario et évidemment les excentricités de son comédien principal : Ezra Miller. Même si le film propose quelques fulgurances et quelques surprises, c’est une œuvre paresseuse, qui utilise le multivers n’importe comment. The Flash souffre de la comparaison avec des œuvres comme les Spider-Man animés, Everything Everywere all at once ou même Doctor Strange in the Multiverse of Madness. Certains effets spéciaux sont bâclés, l’histoire est cousue de fil blanc, et jamais le long-métrage ne parvient à être une proposition épique. The Flash est un film opportuniste, qui joue maladroitement avec la nostalgie de son public, et ne respecte jamais ses ancêtres ou son matériau de base. Un film parfois même honteux, lorsqu’il ressuscite Christopher Reeve, pour une séquence ringarde au possible…

4) Catwoman

En 2004, la Warner veut proposer un film 100% féminin en adaptant les aventures de Catwoman. Sur le papier, l’idée est bonne. Mais la réalisation est totalement à côté de la plaque. Confié au français Pitof, Catwoman est un navet nauséabond. Film très ancré dans son époque, Catwoman s’inscrit dans la continuité des films comme Daredevil et Elektra. Des productions malades, aux dialogues insipides, aux effets spéciaux bâclés, aux chorégraphies sans grand intérêt, des scénarios débiles. Des films de super-héros Z qui ne parviennent jamais à être épique, mature, sombre ou violent. Catwoman est peut-être l’un des pires représentants de cette époque. Une œuvre (si on peut appeler ça une œuvre) emmenée par des dialogues risibles, une mauvaise direction d’acteurs, des effets spéciaux tout droit sortis de la PS2, ou encore un Pitof atteint de Parkinson. Même la BO respire le début des années 2000, et ce n’est pas une bonne nouvelle.

3) Supergirl

Après le succès des trois premiers Superman, la Warner veut développer, en parallèle, un film sur Supergirl. Confié à Jeannot Szwarc, Supergirl sort en 1984, juste après Superman III. Helen Slater est choisie pour camper la cousine de Kal-El, tandis que le reste de la distribution se compose notamment de Faye Dunaway, Mia Farrow et Peter O’Toole. Un casting impressionnant. Malheureusement, le film n’est pas à la hauteur des attentes. Supergirl souffre de la comparaison avec les premiers Superman, qui étaient plutôt réussis. Dommage, cela aurait pu changer la donne, et prouver à Hollywood, des décennies en avance, que les blockbusters emmenés par des femmes peuvent être des cartons au box-office.

2) Swamp Thing

C’est un film extrêmement méconnu. Pourtant, en 1982, le cinéaste Wes Craven (Scream, Les Griffes de la Nuit) se lance dans une adaptation de Swamp Thing, le monstre des marais de l’univers DC. Traduit par La Créature du marais en version française, il s’agit bien d’une adaptation directe du personnage DC. On retrouve les mêmes personnages que dans les comics, et le récit suit la mésaventure du Dr Alec Holland, transformé en créature mi-homme mi-végétale. Le film a même donné naissance à une suite en 1989 : Le Retour de la Créature du marais, réalisée par Jim Wynorski. Heureusement, depuis, James Wan a proposé un reboot sous forme de série télévisée, mais là encore, le projet s’est arrêté après une seule saison…

1) Steel

Encore plus méconnu que les précédents films cités, Steel, sorti en 1997, est lui-aussi une adaptation oubliée d’un personnage DC. Le récit suit John Henry Irons, alias Steel, un super-héros qui a fait sa première apparition dans les comics DC en 1993. Steel est un inventeur brillant et un ingénieur qui décide de devenir un super-héros en construisant une armure métallique high-tech après la mort de Superman dans les comics. Le long-métrage a la particularité de mettre en scène le basketteur Shaquille O'Neal dans le rôle principal. Réalisé par Kenneth Johnson, à qui l’on doit des épisodes de la série L’Incroyable Hulk, Steel est une œuvre fauchée, totalement ratée, qui s’inscrit dans la droite lignée de film comme Spawn ou le Captain America de 1990. Du navet en puissance donc !