11 auteurs qui ont détesté l’adaptation cinéma de leurs livres
Il arrive très souvent que le monde du cinéma se base sur des livres pour en faire une adaptation. Mais il arrive que parfois, certains auteurs n’apprécient pas, voire détestent totalement ce que le réalisateur en a fait. Voici un petit tour d’horizon des écrivains déçus par l’adaptation cinéma de leurs œuvres !
P.L. Travers : Mary Poppins
Mary Poppins est un souvenir d’enfance qu’on partage avec de nombreuses personnes. Mais son auteur, l’écrivain P.L. Travers, en a gardé un goût amer. En effet, quand elle a découvert le film réalisé par Walt Disney, elle s’est prise une sacrée claque dans la figure. Même si elle avait accepté le script qui lui avait été proposé, les remarques et modifications que Travers avait apportées ont été tout simplement ignorées ! L’auteur détestait les scènes d’animation et regrettait la version trop enfantine de son héroïne. Lors de la projection du film, Pamela Lyndon Travers en aurait pleuré. Il faut savoir que l’auteur avait écrit l’histoire en huit tomes et qu’elle refusa le droit d’adapter la suite à Disney. D’ailleurs, elle fera un testament dans lequel elle précisera qu’elle ne donnera plus jamais le droit d’adapter ses œuvres par quelque réalisateur que ce soit. Finalement, l’histoire entre P.L. Travers et Walt Disney sera adaptée au cinéma dans le film Dans l’ombre de Mary qui relate les coulisses de cette adaptation.
Stephen King : The Shining
Les amateurs des films de Stephen King ont certainement grincé des dents quand le célèbre écrivain a déclaré qu’il détestait l’adaptation de The Shining faite par Stanley Kubrick. Pour son auteur, le réalisateur aurait tout simplement dénaturé son roman The Shining, l’enfant lumière. Dans le magazine Rolling Stone, King explique : "Le livre est chaud, le film est froid ; le livre finit en flamme, le film finit dans la glace. Et il est misogyne". Et il n’épargne pas le personnage de Jack Nicholson. Selon lui, dans son livre, "il y a un déroulement narratif où Jack Torrence essaie d'être bon, et c'est petit à petit qu'il arrive à un stade de folie. En ce qui me concerne, quand j'ai vu le film, Jack m'a paru fou dès la première scène." Bref, Stephen King a encore cette adaptation en travers de la gorge et n’hésite pas à dire que le film de Kubrick est comme "une grande et belle Cadillac sans moteur sous le capot !". Finalement, il travaillera avec le réalisateur Mick Garris sur une autre version de The Shining qui sera diffusée sur ABC en 1997.
Anne Rice : Entretien avec un vampire
Après avoir finalisé le casting pour la version cinématographique de son roman Entretien avec un vampire, son auteur, Anne Rice aurait déclaré que Tom Cruise n’était pas le bon acteur pour jouer le rôle du vampire. Elle a même jugé le casting comme étant "bizarre". Cependant, quand elle a vu le film, elle a apprécié le travail impressionnant de Tom Cruise pour endosser le rôle. Par contre, pour La Reine des damnés, elle n’a pas pu éviter de dire à ses lecteurs, via sa page Facebook, qu’il fallait à tout prix éviter d’aller le voir car selon elle, le film "mutile" ses livres...
Winston Groom : Forrest Gump
Winston Groom était tellement satisfait de la première adaptation de son roman qu’il en a commencé la suite avec ces mots : "ne jamais laisser quelqu’un réaliser un film sur l’histoire de votre vie". OK… Il regrette le fait que Hollywood ait édulcoré son roman en omettant certains points de l’intrigue et en y mettant moins de sexe et de langage grossier. Au passage, l’auteur n’a pas touché les 3% de bénéfices nets comme convenu dans son contrat. D’après la production, le film n’aurait pas fait de profit ! D’ailleurs, Groom n’a même pas été cité lors des discours de la soirée des Oscars où le film remporta tout de même six statuettes !
Clive Cussler : Sahara
Les aventures de Dirk Pitt écrits par Clive Cussler sont devenues cultes ! Par contre pour les films, c’est tout le contraire. Surtout pour l’adaptation du roman Sahara sorti en 2005 avec Matthew McConaughey et Penelope Cruz. Le film fait un flop : avec un budget de production de 145 millions de dollars, il n’en rapporte que 68 millions au box-office. Pour Cussler, il existe une raison toute simple : c’est parce que le producteur a refusé de lui donner le contrôle total sur l’adaptation du roman sur grand écran. En 1980, un roman de Cussler est porté à l’écran, La Guerre des Abîmes et c’est aussi un flop ! N’hésitons pas à parler de navet. Le film a été nommé dans plusieurs catégories au Golden Raspberry Awards. Le film a rapporté moins de 20% de son bugdet qui était de 40 millions de dollars !
Albert Uderzo : Astérix, Mission Cléopatre
Uderzo n’a jamais caché sa détestation pour cet opus qu’il a toujours jugé trop "esprit canal" et regrette qu’Alain Chabat se soit trop éloigné de l’esprit de la bande-dessinée. Par la suite, l’auteur refusera de façon catégorique la version proposée par Gérard Jugnot pour la suite des aventures du gaulois. Il a dû se mordre les doigts quand il a vu l’adaptation d’Astérix aux Jeux Olympiques…
Anthony Burgess : Orange Mécanique
Non seulement Burgess n’a pas du tout aimé le film basé sur son livre A Clockwork Orange, mais il a tellement dénigré l’œuvre de Kubrick que l’auteur a même fini par regretter le fait de l’avoir écrit ! Il a déclaré qu’il était dégouté d’être connu et reconnu uniquement par ce livre qu’il a "écrit en trois semaines pour la thune". Selon l’auteur, le film de Kubrick n’est qu’une glorification du sexe et de la violence et regrette que son livre et son nom soient associés à ce message qui le poursuivra jusqu’à sa mort !
Bret Easton Ellis : American Psycho et The Informers
Bret Easton Ellis n’a jamais trop aimé les adaptations de ses romans au cinéma, sauf peut-être pour Les Lois de l’Attraction. Mais l’adaptation de son premier roman Moins que Zéro est au cœur de sa haine. Selon lui, seul le nom des personnages et le titre ont un vague rapport avec son livre. En 2009, il travaille sur le script du film The Informer, l’adaptation ciné de son œuvre. Il a déclaré que "ce film ne fonctionne pas pour beaucoup de raison, mais je ne pense pas que l’une de ces raisons viennent de moi".
Et il ne s’arrête pas là : Ellis pense qu’American Psycho n’aurait jamais dû voir le jour. L’auteur explique que ce livre n’avait pas besoin d’être porté à l’écran. Il pense que son roman n’était pas fait pour être réalisé en film du fait qu’il a été conçu comme un roman.
Roald Dahl : Charlie et la chocolaterie
Le roman Charlie et la chocolaterie a été adapté deux fois au cinéma. Il faut savoir que la première adaptation de 1971 fut très fastidieuse ! L’auteur qui en a écrit le script et qui fut modifié par la suite, contre son gré par le scénariste David Seltze, était très souvent en désaccord avec la production. Roald Dahl jugea que cette version cinématographique de son livre était "minable". Il était déçu par le choix de l’acteur Gene Wilder en Willy Wonka qu’il trouvait trop prétentieux et trop jovial. Enfin, il pensait que le réalisateur n’avait tout simplement aucun talent … Sympa ce Roald !
Ken Kesey : Vol au-dessus d’un nid de coucou
Même si le film a raflé le grand chelem des oscars (celui du meilleur film, du meilleur réalisateur, acteur et actrice), l’écrivain Ken Kesey n’a tout simplement pas aimé l’adaptation de son roman. L’auteur a d’abord participé à son adaptation en tant que superviseur puis au bout de deux semaines il a quitté la production. Après ça, il n’a cessé de dire du mal du film. Il a toujours prétendu ne jamais avoir regardé la version ciné de son bouquin et être resté très déçu que le réalisateur n’ai pas gardé le point de vue du chef Bromden. Malgré cela, sa femme déclara plus tard qu’il était tout de même heureux que le film ait vu le jour !
Richard Matheson : Je suis une légende
Richard Matheson a toujours eu du mal avec les adaptations de ses romans au cinéma. Et ce, depuis 1964 et Le dernier homme sur Terre avec Vincent Price. Il a déclaré : "je suis déçu par ce film même s’ils ont plus ou moins suivi mon histoire" et juge la prestation de l’acteur principal comme étant un fiasco ! L’autre déception pour l’auteur c’est Le Survivant sorti en 1971 avec Charlton Heston. Tellement éloigné de son roman que ça le laisse indifférent ! Après ces adaptations pratiquement toujours ratées, quand l’auteur entend parler de la troisième adaptation de son roman, Je suis une légende, avec Will Smith, Matheson déclare : "Je ne sais pas pourquoi Hollywood est tant fasciné par mon roman, alors qu’ils n’ont jamais voulu le filmer tel que je l’ai écrit !". D’ailleurs pour cette version la plus récente, la production a changé radicalement la fin écrite par Matheson car elle n’avait pas été bien accueillie par le public lors des avant-premières ! Espérons qu’un studio réussira enfin à faire une adaptation fidèle du roman de Matheson maintenant qu’il n’est plus de ce monde…
Les deux n'ont presque aucun rapport ... Will Smith est super musclé alors que le héros du bouquin est une vieille épave alcoolique, le chien n'y est pas, les "monstres" sont totalement différents et le titre n'a pas du tout la même importance selon le média.
La lecture du bouquin remonte à un moment mais il me semblait bien.
C'est plus facile et plus naturel de voir un personnage parler à un autre meme si c'est un animal, que de le voir se parler à lui-même. Après ils auraient pu aussi faice cela sous l'angle d'un gars qui écrit tout dans son journal, mais du coup ca n'aurait pas été raccord avec la fin qu'ils ont de toutes facons dû réécrire apparement.
http://www.langue-fr.net/Media-s
http://cnrtl.fr/definition/academie9/…
Or will smith est totalement incapable de jouer ce genre de rôle, d'où le massacre indigent auquel on a assisté.
De toute façon, en dehors de men in black, dans lequel le cabotinage sert le film, will smith est un acteur de merde
Après dans tous les films tirés de romans/jeux etc. y'a quelque chose à redire. C'est impossible d'être à la hauteur de l'oeuvre qu'on a vu en premier.
Et puis pour King, vu tous les films de merde dont le scénario est tiré de ses bouquins, je pense pas que Shining soit celui dont il a le plus à se plaindre...
Mais une excellente série, oui :(
C'est un mauvais film et une adaptation exécrable
Par contre pour la meilleur adaptation, sans aucun doute c'est la ligne verte......
Il est vrai que les 2 œuvres sont totalement différentes, la fin est a l opposé, ce qui change complètement le sens du titre!
L'épouvanteur de Joseph Delaney (Le 7eme fils en film) est une bouse intersidérale, un énorme navet.
Voila les 2 premiers qui me vienne à l'esprit.
mais mon dieu le film ... c'est une insulte aux bouquin rien , ou presque , n'est respecté , tu te retrouve avec un personnage adulte alors que dans le livre il a 11 ou 12 ans au premier tome
c'est une adaptation un peu trop libre à mon avis
Par contre là où je pardonne pas c'est dans l'histoire. J'avais fait une liste sur un autre article de 10 éléments partis à la trappe dans Eragon le film et qui faisait salement chier, faudrait que je la retrouve ...
dans les films les vardens ont l'air d'être des perses... non sérieux, y a un plan ou y a des burka...
je cite:
"Actusf : Vous n’êtes pas content de la première adaptation ?
Christopher Paolini : Je suis heureux qu’Eragon soit devenu un film. Il y a très peu de livres qui connaissent cet honneur-là. Et puis il m’a apporté beaucoup de nouveaux lecteurs. Je me suis investi autant que possible dans ce premier film mais il reflète au final plus la vision des équipes qui ont travaillé dessus que la mienne... "
Je ne sais pas trop ce qu'en a pensé Max Brooks mais il a dû se bouffer les coui***s.
Dans la catégorie des viols, pour moi c'est dans le top 3 des pires au côté d'Eragon et de Je suis une légende.
et puis un dobe qui sort au cinéma avec des dragons un personnage principal beaucoup trop âgé et tout le tralala
merde c'est une putain d'insulte à l'auteur ça
A une seule grosse exception près (Star Wars; quoique, ça se discute), tous les films les plus cultes sont des romans adaptés.
Ce qui rend ces films bon a certainement à voir avec la raison pour laquelle les auteurs des œuvres originales les renient. Les réalisateurs s'approprient l’œuvre et en livre une version perso, qui n'a fatalement plus grand chose à voir avec l'originale.
Il faut entendre Milos Forman parler de la réalisation de Vol au dessus d'un nid de coucou pour comprendre.
Et oui, on ne pouvait pas adapter ce roman. Rien que la façon dont c'est écrit, la narration nous transporte dans un univers, une narration qu'on ne peut pas retranscrire sur l'écran et on perd tout l'intérêt du livre, la confrontation entre le monde parfait, classe jusqu'au moindre détails (descriptions, mise en avant des marques prestigieuse) et la folie malsaine du personnage. En plus les scène de violences n'y sont pas toutes et épurées par rapport au bouquin...
Pour Stephen King, je n'ai pas lu Shinin (Il est dans ma liste), mais par contre... on peut aussi rajouter Misery dans les adaptations ratés... c'est mon premier livre de l'auteur, et je me souviens que je l'ai dévoré, je ne pouvais pas le lâcher tellement il était à la fois stressant, ignoble, captivant... le film de montre qu'un tiers de l'horreur du personnage d'Annie Wilkes et je me suis limite endormie devant.
Le soucie des adaptions de film psychologique mettant en scène des actes ignobles c'est qu'une fois sur écran, c'est épuré pour ne pas "choquer" et que le plus grand nombre puisse regarde... alors forcément...
Heureusement que les écrivain(e)s ne pensent pas de la même manière, car j'aurai plus grand chose à lire...