Netflix : après les accusations de plagiat, l'entreprise gagne cette première victoire
Sorti le 10 décembre 2021 sur Netflix, Don't Look Up : Déni cosmique a récolté de très bonnes critiques de la part de la presse comme du public, recevant même 4 nominations aux Oscars l'année suivante. Mais en coulisse, tout n'est pas si rose : en 2023, la plateforme de streaming a fait l'objet d'une plainte pour violation de droit d'auteur. Des mois après ces accusations, le site vient tout juste de remporter une première bataille.
Don't Look Up, déni de plagiat ?
Netflix est régulièrement accusé de plagiat. Cette année, c'est le film français Sous la Seine qui a valu à la plateforme de streaming des ennuis avec la justice. Il y a quelques années, Don't Look Up, la comédie de science-fiction d'Adam McKay au casting très glamour (Jennifer Lawrence, Leonardo DiCaprio, Cate Blanchett) était accusée de plagiat par William Collier. Celui-ci avait attaqué le site, le réalisateur et sa société de production en raison de fortes similitudes entre l'intrigue du film et son roman auto-publié intitulé Stanley's Comet.
Paru en 2012, ce livre raconte la découverte, par un scientifique de la NASA au rabais, d'une comète géante sur le point d'entrer en collision avec la Terre. Au départ, le gouvernement est sceptique, puis finalement, il finit par planifier une attaque nucléaire -annulée des raisons politiques. Entre-temps, le scientifique est propulsé au rang de célébrité, tandis que la population est divisée sur la question de savoir s'il faut prendre la menace au sérieux, et que les riches élaborent des plans de survie.
D'après nos confrères de THR, Netflix vient de remporter la première manche face à William Collier. La juge du district des États-Unis Sherilyn Peace Garnett a rejeté l'action en justice, estimant que plusieurs des similitudes alléguées étaient trop "génériques" pour constituer une plainte pour violation du droit d'auteur. "Un ton comique, ironique ou satirique est beaucoup trop général pour mériter la protection du droit d'auteur", a commenté la juge. Le romancier peut néanmoins corriger ses allégations et déposer à nouveau sa plainte sous 21 jours. La bataille n'est donc pas terminée !
