Avec plus de 125 millions de joueurs à travers le monde, Fortnite est, sans conteste, le jeu le plus apprécié à travers le globe. Disponible sur la quasi-totalité des plate-formes grand public, le Battle Royale d'Epic Games ne manque pas de faire les gros titres. Le phénomène est tellement important qu'il existe désormais des coachs IRL, employés par des parents pour améliorer les performances vidéoludiques de leurs enfants.
Des coachs personnels pour améliorer le niveau des plus jeunes
Alors que les billes et autres cartes à jouer étaient sur toutes les lèves il y a près de deux décennies, l'ère est à celle de Fortnite. Jeu vidéo devenu phénomène de société, Fortnite devrait continuer à prendre de l'ampleur d'ici les mois/années à venir. Relativement appréciée par les plus jeunes, chaque partie de ce Battle Royale ne permet qu'à un seul joueur de se proclamer vainqueur. Et chez les plus jeunes, les esprits de compétition et la rivalité entre joueurs peuvent mener à l'exclusion sociale. Dans Fortnite, si vous n'êtes pas premier, vous perdez. Dans une partie à 100 joueurs, être le dernier en vie peut s'avérer complexe, voire démoralisant. Pour contrer le problème et voir s'afficher un sourire sur les visages de leurs petites têtes blondes, des parents n'hésitent pas à faire appel à des coachs personnels, dénichés sur des sites comme Bidvine ou Gamer Sensei.
Dans un long papier signé Sarah E. Needleman, le Wall Street Journal s'est intéressé aux raisons qui ont poussé des parents a engagé des coachs Fortnite, dans le but d'améliorer les performances individuelles de leurs enfants. Chez les Hicks, vivant à Wincester en Angleterre, l'arrivée d'un coach a été vue presque comme nécessaire.
"Il y a de la pression non pas seulement pour y jouer, mais également pour y être bon. Vous pouvez imaginer comment c'était pour lui à l'école" avoue Ally Hicks.
Rob, 10 ans, souhaite que son augmentation soudaine de niveau reste discrète. "Ils penseront probablement que j'ai triché ou quelque chose comme ça. C'est comme ça que les enfants de 10 ans marchent".
Euan Robertson et ses deux fils / Photo par EUAN ROBERTSON
D'autres parents, comme Euan Robertson, père d'Alexander, 10 ans, et d'Andrew, 12 ans, souhaitent simplement les voir "exceller là où ils se plaisent". Le coach, engagé en juin, peut rester aussi longtemps que les notes des enfants suivent. Mr Robertson qui n'hésite pas à prendre en main sa souris et jouer en compagnie de ses enfants affirme :
"Il n'y a pas de risque inhérent. Ils ne vont pas se briser une jambe en jouant aux jeux vidéo."
Du côté de San Marcos, au Texas, la barre est plus basse, mais les espérances hautes. "Ne pas mourir durant les deux premières minutes serait sympa" indique Adrian Luff. Il admet comprendre le ressenti de ses enfants lorsqu'ils sont frustrés en jouant à Fortnite. Ses trois enfants de 7, 9 et 11 ans ont tous un coach à leur disposition et parviennent à remporter quelques parties. Mr Luff, qui travaille chez Twitch, espère au moins voir l'un de ses enfants passer pro. "Ils pourront payer ma retraite" admet-il.
Le streamer Ninja et le DJ Marshmello remportent le tournoi de l'E3 2018 et 1 million de dollars à reverser à une oeuvre caritative.
Nick Mennen, développeur de logiciels à Cedar Park au Texas, est ravi de dépenser 20$/heure pour un coach, pour son fils de 12 ans, Noble. Avec 6 heures de leçons par moi, Noble parvient à remporter de plus en plus de parties. Le père ne cache pas son espoir de voir un jour son fils performer à haut niveau et pourquoi pas mettre la main sur une bourse d'études ou des prix issus de tournois.
Par Bobby, il y a 6 ans :
En même temps quand tu vois les thunes qu'il y a se faire, c'est une vocation plus rentable que jardinier.
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