La Petite Sirène : "Une façon archaïque de voir le monde", le réalisateur du film s'en prend aux détracteurs de Halle Bailey
Le 24 mai prochain, Disney dévoilera son nouveau live-action porté sur La Petite Sirène. Cette relecture est entourée de nombreuses polémiques, à commencer par le choix de Halle Bailey en tant qu'Ariel. Le réalisateur du projet, Rob Marshall, a décidé de revenir sur les vives critiques reçues par les détracteurs racistes du film et ne mâche pas ses mots à leur sujet.
À quoi faut-il s'attendre avec le remake en live-action de La Petite Sirène ?
Après Aladdin, Le Roi Lion, Dumbo, Blanche-Neige ou encore Mulan, Disney offre désormais une relecture du dessin animé de La Petite Sirène, dont l'histoire est tirée d'un livre de Hans Christian Andersen paru en 1837. Dans cette adaptation en live-action, il sera toujours question d'une magnifique sirène qui rêve d'explorer le monde des humains. Après avoir longtemps fantasmé sur cette réalité, elle passe un deal avec une vilaine sorcière des mers pour enfin avoir la chance de connaître la vie sur la terre ferme. Ursula, l'antagoniste, lui donne trois jours pour obtenir un vrai baiser sincère avec un homme pour continuer de vivre dans le monde des humains, sous peine d'être condamnée à être sirène pour le restant de ses jours et lui appartenir si elle échoue.
Si l'histoire du conte ainsi que du dessin animé sera la même dans le remake en prises de vue réelles, quelques éléments diffèrent. Premièrement, Ariel n'est plus dépeinte comme une sirène à la peau blanche et aux cheveux rouges, mais comme une princesse des mers à la peau mate avec des dreadlocks cuivrées. Ensuite, ses amis Polochon et Sébastien le Crabe se sont eux aussi refaits une beauté, ce qui n'a pas totalement convaincu les fans du dessin animé. Ce qui les a certainement le plus froissé, c'est certainement le choix de la production pour incarner Ariel : Halle Bailey, une jeune actrice qui sait à la fois chanter et jouer, a la peau mate. Pour beaucoup de spectateurs, cette décision de la part de Disney est décevante, accusant les studios de wokisme. Le casting de Halle Bailey a engendré une véritable polémique sur les réseaux sociaux, certains appelant même au boycott du film pour avoir "détruit l'image d'Ariel", qui pour rappel, n'a jamais été décrite avec précisions dans l'ouvrage de l'auteur.
Rob Marshall répond aux détracteurs racistes du film
En parallèle, le choix de casting d'une actrice afro-américaine a également été très bien accueilli par une autre partie du public, en particulier les petites filles de couleur qui manquaient d'héroïnes à leur image. De nombreuses vidéos ont dévoilé combien elles étaient émerveillées à l'idée de voir une princesse qui leur ressemble. À quelques jours de la sortie de La Petite Sirène au cinéma, Rob Marshall a décidé de revenir sur cette fâcheuse polémique autour du choix de Halle Bailey en tant qu'Ariel. Auprès de Deadline, il a révélé ne pas avoir reçu d'ordre pour le casting de la princesse mais avoir simplement trouvé "la meilleure Ariel". Il en profite également pour partager son désarroi face à toutes les critiques racistes qu'il a vu passer :
Je ne pensais pas que c'était un si gros problème de choisir une femme de couleur. Je pense que c'est juste une façon archaïque de voir le monde. Lorsque cette controverse a surgi, de la part de personnes étroites d'esprit, j'ai immédiatement pensé qu'il s'agissait de réactions d'un autre siècle. Sommes-nous vraiment toujours à ce stade-là ?
Pour autant, il préfère se concentrer sur les réactions positives et se dit touché par les paroles et yeux rêveurs des petites filles et des petits garçons : "Mais le bonus qui est venu avec ce casting, et je n'en étais pas conscient à l'époque, c'est de voir ces jeunes filles de couleur et ces jeunes garçons de couleur la regarder et penser, wow, je suis représenté. C'était très, très émouvant pour moi."
Il y a bien des rôles où le choix d'un acteur noir s'est fait sans causer tout ce remou, the equalizer par exemple. Mais à ce moment là on savait que personne ne s'est dit aussi farouchement que chez Disney : tiens il nous faut un noir.
Les racistes, les vrai, c'est eux.
Qu'à chaque fois qu'elle marche Ariel souffre comme si elle marchait sur des couteaux aiguisés et qu'elle saignait des orteils et qu'elle meurt à la fin ?
Il faudrait "respecter les livres" mais pas tant que ça en fait ?
Elle est étrange la géométrie variable de ce raisonnement...
Comme c'est pratique.
Disney en revanche, les mérite complètement. Le Rob aura beau répéter que regarder la couleur de peau est archaïque, JAMAIS ils auraient choisi une blanche pour incarner Moana ou Tiana, même si elle était meilleure aux auditions.
C'était un choix sciemment politique pour faire parler de leur navet et ils en méritent toute la shitstorm.
Disney pouvait très bien faire un scénario différent.
Ensuite ils ont foiré Sébastien et Polochon, ça c est dommage.
La sirène j y reviendrais pas mais je dis que si Once Upon a Time arrive à recréer Ariel et à nous terrifier Ursula Disney pouvait se bouger.
On peut quand même respecter le conte un minimum vu que c est du côté du Danemark.
Andersen doit se retourner dans sa tombe.
(Ca passe ou bien c'est à considérer comme de l' "humour blanc oppressif hététo-patriarcal" ?)
LOL. Ben voyons. Disney n'exige évidemment aucune diversité ethnique dans ses films. C'est bien connu qu'ils s'en fichent complètement. C'est comme la Fée Bleue de Pinocchio : ils ont juste choisi la meilleure actrice.
Qu'ils arrêtent de nous prendre pour des billes et qu'ils soient honnêtes pour une fois. Même les Oscars exigent un certain quota pour les films sélectionnés. Pourquoi s'en cachent-ils si c'est une mesure progressiste ? On sait très bien que si Ariel n'avait pas été blackwashée, ça aurait été Ursula. Et si ce n'avait pas été elle, ça aurait été Éric ou n'importe quel autre personnage. C'est du black-phishing et c'est un élément marketing.
Merci aux auteurs de l'article de vérifier dans l'oeuvre original.