Ces problèmes auxquels le monde devra faire face dans les 50 prochaines années

Le futur comme nous l’imaginions n’est toujours pas arrivé ! En effet, pas d’hoverboards à la façon Retour Vers Le Futur ni de robots en guise de majordomes pour nous servir… Bref, nos rêves tombent un peu à l’eau. Mais il faut tout de même souligner le fait que les nouvelles technologies actuelles vont évoluer et risquent de poser quelques problèmes dans les années à venir.

Les casques de réalité augmentée seront un vrai cauchemar

Les sociétés travaillent actuellement sur le développement des casques de réalité augmentée. Mais beaucoup de gens se posent la question de savoir si ce genre de technologie n’aura pas d’impact sur notre santé mentale.

L’entreprise Magic Leap se vante de commercialiser un casque qui ne présente aucun risque sur notre cerveau. Comme si les produits de la concurrence présentaient tout un tas de risques… Pas très rassurant ! Un peu comme à l’époque où la télévision ou les jeux vidéo se sont démocratisés, la réalité augmentée fait peur. Et ce n’est pas anodin. Certains chercheurs ont étudié des utilisateurs de casques de réalité augmentée et ont observé qu’après des séances, leur vision était altérée et qu’il était dangereux de prendre le volant dans un tel état. De son côté, Samsung dresse une liste importante d’avertissements sur la boîte de son nouveau casque.

Outre les questions de santé, la réalité virtuelle pose des problèmes moraux. Lors d’une démonstration pour le casque de Sony, la marque continue d’expliquer qu’il n’y a aucun risque sur la santé mentale des utilisateurs. Sauf que dans cette démo, l’utilisateur adulte flirte avec une jeune femme (très jeune)… Mais là encore, Sony assure que le personnage mis en scène a été joué par une actrice adulte. Soit, mais avouez que c’est quelque peu bordeline…

Votre bracelet connecté pourra être utilisé contre vous

Tout individu de la génération numérique sait que tout ce qu’il dit sur Internet peut être utilisé contre lui. Les écrits restent ! Mais la nouveauté, c’est que les bracelets connectés pourraient bien être aussi utilisés comme preuve contre vous.

Cela s’est déjà produit en Pennsylvanie, où une femme a appelé la police pour déclarer qu’elle s’était faite violer par un immigré pendant son sommeil. Mais son bracelet connecté a contredit sa déposition. En effet, d’après les données récoltées par ce dernier, au moment de ladite agression, la femme était réveillée et en train de se promener !

On peut aussi voir le problème dans le sens inverse, ces technologies portables peuvent aussi mener des criminels en prison grâce aux alibis qu’elles peuvent fournir à la justice. Mais certaines personne imaginent déjà le travers de ce genre "d’alibis". En effet, que se passera-t-il si on vous vole votre bracelet ? Est-ce qu’on vous tiendra responsable des actes d’après les données récoltées ? La question donne à réfléchir !

Les premières navettes spatiales commerciales n’auront pas de commodités !

Dans les années à venir, les voyages ne se feront plus sur le long des routes, mais bien dans la stratosphère. Et les entreprises qui conçoivent les navettes spatiales commerciales ont oublié un petit détail : tout le monde doit faire ses besoins. Eh oui, pour voyager jusqu’à la station spatiale internationale, il faut compter entre 6 et 30 heures. Et tenir tout ce temps sans pouvoir aller au petit coin… Ca risque d’être compliqué pour certains ! Effectivement, les premières navettes spatiales pour des vols commerciaux ne seront pas dotées de commodités pour une raison toute simple : comment évacuer les déchets organiques ?

Autre problème : l’absence de fenêtre. Si vous êtes malades en voiture, il y a de forts risques que vous le soyez sur les routes de l’espace. Alors comment faire pour jeter le fameux sac dans lequel vous allez vomir ? Et l’odeur ? Bref, vous le voyez, les vols commerciaux dans l’espace risquent d’être forts sympathiques !

Vivre plus longtemps va avoir des effets bizarres dans notre société

Un des principaux avantage du futur c’est que les humains vont voir leur espérance de vie s’allonger. Mais cet avantage risque de devenir bizarre. A commencer sur nos lieux de travail. Pour éviter de détruire le système de sécurité sociale, les gens vont devoir travailler plus. Et le marché du travail va voir arriver des enfants tout juste sortis de l’école côtoyer et être en concurrence avec des collègues beaucoup, beaucoup plus âgés qu’eux !

On peut également pousser cette réalité aux politiques, juges et universitaires qui vont rester au pouvoir plus longtemps qu’aujourd’hui et qui auront la possibilité de diffuser leurs idées démodées pendant des décennies !

En famille, les repas se transformeront en une foule de personnes âgées installées autour de la table, côtoyant les petits-enfants. Les arbres généalogiques seront d’immenses tiges avec plusieurs ramifications sans fin.

Les voitures sans chauffeur au cœur des questions morales et juridiques

Les voitures sans chauffeur sont censées être plus sûres que les modèles actuels car les erreurs humaines telles que la distraction ou la fatigue sont éliminées. Cependant, le risque zéro n’existe pas et des questions très complexes peuvent se poser en cas d’accident avec d’autres véhicules ou des piétons.

L’une des questions morales qui saute à l’esprit c’est de savoir que faut-il sauver lorsqu’une voiture sans chauffeur est forcée de choisir entre percuter une foule de piétons ou sacrifier le passager ? Qui est finalement responsable ? Le passager ? La voiture ? Vaste question !

Enfin, une autre conséquence, moins morale, c’est de voir notre capacité à cartographier mentalement notre environnement être atrophiée en raison du fait que nous abandonnions petit à petit notre sens de l’orientation en faveur des technologies comme le GPS.

Les réseaux sociaux vont rendre le travail de la police plus compliqué !

De nombreux services de police utilisent déjà des applications pour lutter contre la criminalité. Depuis 2012, l’une d'entre elles, la plus importante s’appelle "Beware". Elle scanne votre présence en ligne et permet d’évaluer votre niveau de menace à l’aide d’un code couleur. L’application est aussi capable de scanner vos différents comptes sur les réseaux sociaux et les achats que vous effectuez en ligne. Ainsi, les traces que vous laissez sur Internet vont avoir une incidence sur le niveau de menace que vous représentez.

Ce type d’application peut venir en aide à la police mais, malheureusement, il y a déjà eu un couac à cause d’une mauvaise interprétation d’un tweet posté par une jeune femme qui a vu son niveau de menace augmenter car elle avait écrit le mot "RAGE". Sauf que si elle a utilisé ce mot c’est tout simplement qu’elle parlait du jeu de société "RAGE", l’équivalent de notre UNO !

Bref, les services de police risquent de vivre un vrai cauchemar à la George Orwell ! Si on a un conseil à vous donner : à l’avenir, faites attention à ce que vous postez sur Facebook.