Même quand on s'appelle George Lucas, on peut prendre de mauvaises décisions !

Parmi les plus grands noms du cinéma de science-fiction, on peut citer incontestablement George Lucas ! Le réalisateur nous a offert un formidable space opera en sortant en 1977, Un Nouvel Espoir, le premier épisode de la saga Star Wars.

Mais on a beau s'appeler George Lucas, cela ne nous empêche pas de prendre de mauvaises décisions dans sa carrière. A l'occasion de la sortie du nouvel opus de la franchise, Les Derniers Jedi, intéressons-nous aux décisions prises par le réalisateur et qui n'ont pas forcément convaincu les fans de la première trilogie. Certes tout le monde ne sera pas d'accord avec tous les points énoncés ci-dessous, mais n'hésitez pas à avancer vos arguments dans les commentaires. 

Les éditions spéciales Star Wars

Cela faisait des années que George Lucas surfait sur le succès de sa trilogie originale. On peut le comprendre qu'à force de les visionner, le moindre défaut et la plus petite erreur pouvaient le rendre malade. Du coup, c'est tout à fait logique qu'avec les avancées technologiques dans le monde du cinéma, Lucas ait été tenté de corriger ses films à la fin des années 90. Il a donc profité de l'opportunité qui s'est présentée à lui pour modifier les épisodes originaux en y apportant quelques changements comme par exemple intégrer un Jabba en images de synthèse ou supprimer le Yub Nub, le chant de célébration des Ewoks. En revanche, quand George Lucas décide que seules ces nouvelles versions de Star Wars convenaient et a décidé de retirer les originales de la circulation, nombreux sont les puristes qui ont crié au scandale ! Heureusement, grâce à Internet, on peut toujours entendre le chant des Ewoks !

Les midi-chloriens

La Force est l'un des concepts de la mythologie Star Wars. On ne va pas revenir sur ce qu'est la Force, mais quand George Lucas présente ce concept en le réduisant à un simple taux de midi-chloriens dans le sang, ces micro-organismes présents dans tous les êtres vivants et qui déterminent la réceptivité de l'individu à la Force et par conséquent sa capacité à devenir ou non un Jedi, le réalisateur a cassé le mythe autour de ce concept. Ce terme est apparu dans La Menace Fantôme quand Qui-Gon Jinn décide de faire un test sanguin à Anakin Skywalker sur Tatooine.

Dark Maul

Attention, on ne dit pas que le personnage de Dark Maul était une mauvaise décision de la part de Lucas. Au contraire ! Quand le réalisateur décide de faire sa nouvelle trilogie avec La Menace Fantôme, toute la promotion autour de ce nouvel épisode était centrée sur le Sith Dark Maul. Oui, dans Star Wars, les méchants ont autant d'importance que les gentils ! Il faut dire que Dark Maul avec son aspect effrayant ainsi que son double sabre laser était une excellente idée pour introduire les Sith. Sauf que Lucas décide de l'éliminer dans ce même film. On peut dire que c'est un sacré gâchis...

Hayden Christensen dans le "Retour du Jedi"

Après la destruction de l'Etoile de la Mort, dans Le Retour du Jedi, une fête est organisée sur Endor. On peut y apercevoir les esprits d'Anakin, Yoda et Obi Wan en train de regarder Luke. Sauf que dans la version de 2004, Lucas remplace la tête d'Anakin incarné par Sebastian Shaw par Hayden Christensen qui a repris le rôle dans la prélogie ! Bref, un crime de lèse-majesté !

Avoir choisi Christensen au casting

Si la prélogie est sujette à de nombreuses critiques, avouons que l'histoire qu'elle raconte est bonne : la transformation d'Anakin Skywalker en Dark Vador. Pour porter ce rôle, il fallait un acteur qui soit à la hauteur de ce rôle mythique du cinéma. Et malheureusement, Hayden Christensen n'était pas forcément le meilleur choix. Il faut préciser que George Lucas n'est pas le meilleur dans la direction d'acteurs...

"L'amélioration" du Sarlacc

Tout le monde se souvient forcément de cette scène avec le Sarlacc dans Le Retour du Jedi. Si cette scène était aussi remarquable c'est parce qu'elle ne payait pas de mine. Effectivement, il s'agissait d'un simple trou doté de dents acérées dans le désert qui n'attendait que de manger. Sauf que George Lucas décide pour ses versions remasterisées de retravailler l'aspect du Sarlacc en y ajoutant tout un tas de tentacules inutiles. Alors certes, on peut comprendre que Lucas a voulu utiliser des effets spéciaux modernes pour rendre le Sarlacc encore plus impressionnant, mais résultat des courses : il semble encore plus ridicule maintenant...

Le "Nooooooon" de Dark Vador

Quand Vador assiste à la torture de Luke, son fils, par l'empereur Palpatine et qu'il décide de réagir en sacrifiant sa vie et repasse par conséquent du côté Clair de la Force, il lâche un "Nooooon !!!" dans la version 2011 du Retour du Jedi. Un ajout qui a provoqué la fronde des fans qui étaient habitués à cette scène sans entendre Dark Vador. En effet, on préférait imaginer ce qui se passait dans la tête de Vador plutôt que d'entendre cet horrible cri...

Le duel Han Solo vs Greedo

Dans la version de 1977, Han Solo est visé par le blaster de Greedo. Il n'en faut pas plus pour le contrebandier : il dégaine et tue l'extraterrestre. Quand sort la première réédition du film, la scène change légèrement. En effet, Greedo tire le premier et rate sa cible puis Han Solo réplique et l'abat. Même si ce détail n'est qu'anecdote, pour les puristes ça change tout. Effectivement, George Lucas fait passer Han Solo d'un aventurier sans peur et sans scrupule qui n'hésite pas à tuer quiconque met sa vie en danger à un simple vaurien... Enfin, dans les autres éditions, la scène change encore en faisant en sorte que les deux protagonistes tirent plus ou moins au même moment.

Jedi Rock's

On se souvient tous de cette scène dans le palais de Jabba quand C-3PO et R2-D2 viennent d'arriver et où le groupe de musique composé d'un alien qui ressemble à un éléphant joue du clavier accompagné d'une chanteuse de cabaret aux grosses lèvres pulpeuses. Sans oublier les danseuses que Jabba admire. Finalement, ce dernier décide de sacrifier l'une d'entre elles en guise de repas pour le Rancor. Dans la version de 2011, George Lucas conserve la même scène sauf qu'il ajoute des effets numériques aux musiciens et décide de changer la chanson ! Désormais, le public a le droit d'écouter Jedi Rock's et d'avoir mal aux yeux avec les lèvres botoxées de la chanteuse !

Jar Jar Binks

On garde le meilleur... ou plutôt le pire pour la fin ! Jar Jar Binks ! Certainement le personnage le plus détesté de tout l'univers Star Wars. Pour la seconde trilogie, Lucas propose ce nouveau personnage en s'inspirant de Dingo chez Disney. Le but était de créer un personnage comique pour contraster avec les thèmes relativement sombres de l'histoire. A la base, Jar Jar Binks aurait pu être incarné par Michael Jackson. Le Roi de la Pop avait insisté auprès du réalisateur pour jouer ce rôle en portant des prothèses et du maquillage. De son côté, Lucas l'imaginait plutôt en images de synthèse. Finalement, c'est l'idée de Lucas qui est retenue avec la voix d'Ahmed Best. On peut clairement dire que Jar Jar était une énorme erreur de la part de George Lucas. A l'approche de la sortie du Réveil de la Force, le nom du personnage revient au devant de la scène pour savoir s'il sera ou non de la partie. A cette occasion Ahmed Best déclarera : "J’ai fait assez de mal comme ça, la place que j’ai eu dans l’univers Star Wars me convient, je dirais non si on me le proposait. Je suis content de ce que j’ai fait, il faut passer à autre chose".