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Ubisoft : une nouvelle enquête révèle les méthodes toxiques de Michel Ancel (Rayman)

De Maurine Briantais - Posté le 26 septembre 2020 à 13h22 dans Jeux vidéo

À peine une semaine après l'annonce du départ de Michel Ancel, le créateur des cultissimes Rayman et Beyond Good and Evil, qui a fortement secoué la communauté du jeu vidéo, une nouvelle enquête de Libération vient révéler les véritables raisons de ce départ. Il semblerait que son départ ne soit pas dû à sa volonté de se consacrer à sa deuxième passion qu'est la nature, mais plutôt le résultat des nouvelles mesures prises par Ubisoft pour lutter contre le harcèlement !

Démissions, burn-out et dépressions

Son départ laisse deux jeux titanesques, Beyond Good and Evil 2 et Wild, en cours de développement. Face à cette annonce, l'émotion des joueurs a été sincère. Et pourtant, il semblerait que tout ne soit pas si rose. Dans un contexte où Ubisoft s'efforce de réorganiser sa société et où les démissions sont nombreuses, le départ de Michel Ancel soulevait donc quelques questions, d'autant plus que le syndicat Solidaires, branche Informatique et Jeu Vidéo, avait appelé dans un tweet à ce que « justice soit faite ». Libération a donc enquêté sur les véritables raisons de ce départ.

Le journal a ainsi pu recueillir plusieurs témoignages de la part des employés qui ont travaillé avec Michel Ancel, qui est alors décrit comme "toxique". S'ils reconnaissent qu'il est un créateur de talent, unique en son genre, ses changements de directives incessants et ses sautes d'humeur auraient provoqué de nombreux problèmes dans les équipes. "Il est capable de vous expliquer que vous êtes un génie, que votre idée est formidable, pour ensuite vous démonter en réunion en disant que vous n’êtes qu’une merde, que votre travail ne vaut rien et ne plus vous parler pendant un mois", témoigne un employé. Ses demandes et son niveau d’exigence auraient provoqué un énorme retard sur le projet.

« La ville de Ganesha City, qu’Ancel voulait absolument qu’on fasse avec un niveau de détails complètement débile, on vient à peine d’en sortir trois ans après, et on l’a refaite déjà quatre ou cinq fois. Sachant qu’il faut faire plusieurs planètes, vous imaginez l’absurdité de ce type de raisonnement. »

S’enchaînent alors des démissions, des dépressions et des burn-out. « Croiser un collègue avec les larmes aux yeux, ça arrive souvent », rapporte un employé du studio à Libération. Pendant ce temps, Michel Ancel est traité comme une « superstar » chez Ubisoft. C'est pourquoi beaucoup voient dans ce départ une tentative de préserver sa réputation avant la publication d’éléments trop compromettants.

Michel Ancel accuse Libération de Fake News

Suite à cet article de Libération, Michel Ancel s’est exprimé sur Instagram et a vivement exprimé son désaccord. « Prenez quelques personnes pleines de rage et de jalousie et laissez-les parler au nom de tous », a-t-il notamment déclaré.

Il affirme que le journal aurait publié ce papier le plus vite possible afin d'établir un lien avec les histoires de harcèlements sexuels chez Ubisoft, tout en contestant les accusations d’une direction toxique, les changements d’humeur sur ses choix créatifs, et les accusations contre la fausse démo de 2017.

Il termine en expliquant que "les informations de Libération contiennent de fausses informations révélées par quelques personnes qui veulent me détruire et détruire les projets. Cela ne peut pas être fait sans que je me batte contre chacune des lignes de cet article. J’ai offert au journaliste l’opportunité de prendre suffisamment de temps pour examiner toutes les erreurs. Voyons ce qu’il va faire."

 

 

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Source(s) : Libération

Mots-Clés : harcèlementubisoftRayman

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Commentaires (7)

Par Bernie, il y a 4 ans :

Il ne fait vraiment pas bon de travailler chez Ubisoft en ce moment...

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Par JeanMich, il y a 4 ans :

Pas étonnant de la part d'Ubiviol

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Par Mimi Mathryx, il y a 4 ans :

Etre troxique, la nouvelle accusation qui veut tout dire et rien dire .

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Par Ayetèque, il y a 4 ans via l'application Hitek :

Un boss toxique ? Ouh la la ! Ça existe dans beaucoup de branches de métiers, c'est la vie. Faut pas venir pleurer quand on vous cri dessus ou qu'on vous traite de merde. Il existe un truc super qu'on appelle prud'hommes, arrêtez d'aller pleurer dans les jupons des journalistes...

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Par Freeman, il y a 4 ans :

En gros on est pas prêt de mettre la main sur bge2 un jour.......the wild même tarif......

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Par Bobby, il y a 4 ans :

Oui enfin le journal c'est Libération. Si le boss dit "BON, c'est fini les quatorze pause clope par jour, trouvez-pas que c'est exagéré? Je vous paie pas pour fumer", pour un journaliste de libération, c'est du harcèlement moral, du harcèlement sexuel (si c'est une femme qui se prend la remarque), des conditions de travails indigne proche de la chine et du racisme. J'imagine pas le jour où les journalistes de ces torchons découvriront le monde merveilleux des chefs étoilés en cuisine, ou celui des producteurs... ils vont faire une attaque.

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Par Mimi Mathryx, il y a 4 ans (en réponse à Bobby):

Le jour où ils vont découvrir le monde de l'entreprise où t'es payé au rendement .
Parce qu'un torchon comme Libération survie grâce à quoi déjà vu la chute des vente et abonnement d'annee en annee ?

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