Venom Let There Be Carnage : cette scène extrêmement gore que vous ne verrez jamais
Depuis une petite semaine, la suite du Venom de 2018 réalisé par Ruben Fleischer, Venom : Let There Be Carnage, est disponible dans nos salles obscures. Et si la blague a déjà été faite par tous les médias imaginables, ne nous privons pas pour autant : c'est un véritable carnage. Si le premier opus s'était déjà fait descendre par la presse, les avis des spectateurs étaient plus mitigés. Mais ce second volet, cette fois réalisé par Andy Serkis est malheureusement pour lui presque unanimement enterré. Parmi les grosses critiques autour du film, son côté trop lisse, pas assez violent pour une adaptation d'un personnage tel que le symbiote de Marvel. Si c'est également votre opinion, alors cette information risque de vous frustrer d'autant plus.
Venom : Let There Be Carnage, un film accessible au plus grand nombre
Soyons honnête, quoi que l'on pense du dernier long métrage mettant en scène Tom Hardy dans la peau d'Eddy Brock et de son symbiote, celui-ci se révèle globalement (un peu) plus violent que la moyenne des films du MCU. On est loin, très loin, trop loin du film d'horreur, mais le long-métrage se dote tout de même d'un Pegi-13 aux Etats-Unis et est interdit aux moins de 12 ans chez nous.
Si quelques uns louent cette volonté du film de se rendre accessible au plus grand nombre, la grande majorité des fans de Venom étaient d'ores et déjà déçus lorsqu'ils ont appris la nouvelle. Le symbiote des comics est particulièrement sombre et très violent, souvent de manière tout à fait explicite. Alors forcément, l'idée que l'image du personnage soit lissée pour plaire au grand public, déplait.
L'équipe du film en est bien consciente, et on sait que la question a animé de nombreux débats en son sein : Tom Hardy avait ainsi expliqué qu'ils avaient "longuement hésité à en faire un film plus violent", mais qu'après réflexion, ils avaient décider de "ne pas priver un public plus jeune de ces symbiotes", le film leur étant également destiné. D'où le choix de supprimer ou retravailler certaines scènes.
Une scène de meurtre oui, de la violence non
Si Venom : Let There Be Carnage a donc un temps été envisagé comme une production "Rated-R", l'idée a rapidement été abandonnée, menant notamment à la modification en profondeur d'une scène en particulier : celle où l'antagoniste principal, Carnage, s'enfuit en affrontant des gardes. Pour l'un d'entre eux, croiser le vilain symbiote lui sera - littéralement - resté en travers de la gorge, puisque Carnage lui enfonce sa langue dans la gorge afin de l'éviscérer.
Dans les comics, une scène similaire se produit et Carnage utilise alors l'une de ses tentacules. Mais Sheena Duggal, la superviseuse des effets spéciaux, trouvait sa plus "fun" (selon ses mots) que celui-ci utilise plutôt sa langue. Si on évitera désormais soigneusement de proposer des activités "funs" à Sheena Duggal, on notera surtout que cette scène n'aura finalement jamais vu le jour sous cette forme dans le montage final.
S'il est vrai que la violence peut être efficacement suggérée plutôt que montrée de manière trop crue dans un film, on peut cependant comprendre la déception des fans du symbiote qui auraient souhaité une violence plus mise en valeur que d'autres aspects plus polémiques de ce Venom : Let There Be Carnage. Et vous, avez-vous été déçus par le résultat ? N'hésitez pas à nous donner votre avis en commentaire !
Dès que j'ai vu que Carnage se décomposait pour éviter les balles, du coup que le corps de l'hôte disparaissait par magie, et qu'il était devenu un hacker attitré en se connectant à un port usb, j'ai laché l'affaire en termes de logique