Le Seigneur des Anneaux : JRR Tolkien détestait Disney, voici pourquoi
On le sait, les géants du divertissement se font concurrence de manière féroce. Car comme toutes les entreprises, celles de cette industrie doivent avant tout faire du profit. Jusque-là, rien de choquant. Mais saviez-vous que J.R.R. Tolkien, l'auteur du Seigneur des Anneaux, vouait une véritable haine à Walt Disney et qu'il détestait les films d'animation de son studio ?
quand j.r.r. tolkien s'en prend à blanche-neige et les sept nains
Si l'on vous parle de J.R.R. Tolkien vous pensez instantanément au Seigneur des Anneaux. Et pour cause, il s'agit d'un travail d'une vie pour l'auteur britannique, qui a développé tout un univers à travers le Silmarillion et d'autres écrits très poussés. Tolkien était un adepte des oeuvres matures, bien qu'il se soit permis de faire une petite exception avec Le Hobbit. Moins sombre, moins violent, plus léger dans son ton, le roman était tout simplement plus accessible au jeune public. Alors, quand il a découvert les films d'animation des studios Disney, il a vite ressenti un profond "dégoût", selon ses propres mots.
C'est grâce - ou à cause - de son ami et écrivain C.S. Lewis (Le Monde de Narnia) que J.R.R. Tolkien a découvert un classique d'animation pour la première fois avec Blanche-Neige et les Sept Nains. Sorti en 1937, celui-ci est devenu culte et est très apprécié, encore aujourd'hui. Pourtant, l'auteur du Seigneur des Anneaux l'a tout bonnement détesté. Dans ses lettres à Lewis et comme rapporté dans le livre consacré à la vie de Tolkien The J.R.R. Tolkien Companion and Guide, l'auteur insiste en particulier sur le traitement des Nains, "bouffis, ivres", avec des "visages de comédie de bas étage", qu'il trouve très mauvais. Là où le Seigneur des Anneaux met en scène des Nains fiers, travailleurs, avec une riche histoire, Blanche-Neige en fait des pitres plus qu'autre chose. Tolkien a notamment déclaré que "les Nains se devaient d'être laids, bien sûr, mais pas de cette manière. Et leur soirée jazzy était plutôt mauvaise. Je suppose que le pauvre idiot n'a jamais envisagé la possibilité de leur offrir un autre style de musique".
walt disney et ses films d'animation, bons à jeter à la poubelle ?
Le "pauvre idiot" évoqué par Tolkien dan sa lettre à C.S. Lewis n'était autre que Walt Disney en personne. Disons-le tout de suite, l'auteur du Seigneur des Anneaux n'avait pas un grand affect pour le bonhomme. Dans l'une de ses lettres, il est même allé jusqu'à le qualifier de " tricheur désireux de frauder [...] par des supercheries suffisamment légales pour le garder hors de prison". Rien que ça ! Mais de manière plus générale, c'est l'ensemble des films d'animation produits par les studios Disney qu'il ne supportait pas. La majorité était alors inspirée de contes célèbres, mais Disney était réputé pour les rendre le plus lisse possible. En résultaient des films dénués d'ambiguïté et de considérations morales, qui faisaient pourtant le charme des oeuvres originales. L'un des exemples les plus connus est peut-être celui de Peter Pan, qui dépeint notamment une Fée Clochette alcoolique et jalouse au point qu'elle souhaite tuer Wendy.
Pas honnêteté intellectuelle, J.R.R. Tolkien a toutefois reconnu que Blanche-Neige et les Sept Nains, et par extension les autres films d'animation Disney, avait tout de même certaines qualités, parmi lesquelles de "belles images", ainsi que des passages "remarquables et charmants". Pour autant, ces qualités n'ont pas suffi à réconcilier l'écrivain avec la firme, et c'est pourquoi il a toujours refusé que Le Seigneur des Anneaux soit adapté à l'écran par Disney. Sans son consentement, sa maison d'édition a tout de même entrepris des discussions avec l'entreprise, mais celles-ci n'ont jamais abouti ? Tant mieux, diront certains.
Vlà le niveau d'analyse du rédacteur...
Tout les films ont des considérations morales, et tout les Disneys en particuliers.
Même si c'est des considération morales basiques gentillettes ou conservatrice ; même si c'est une leçon de morale insipide du genre "soit gentil avec les autres", ça reste une considération morale.
C'est pas parce que t'es d'accord avec la morale du film que la morale est absente. C'est juste que t'es d'accord et donc tu la vois pas.