Ces 25 chefs d'oeuvre de l'animation japonaise ressortent en salle cet été
Vous êtes parisien ou êtes de passage à Paris, et vous aimez le cinéma d'animation japonais ? Bonne nouvelle, puisque ces 25 chefs-d'oeuvre ressortent en salles cet été durant une période très limitée. On vous dit tout !
La Cinémathèque française rend hommage au cinéma d'animation japonais
Alors que le public occidental a consommé pendant des décennies du cinéma d'animation américain - principalement les grands classiques d'animation du studio Disney -, le Club Dorothée a permis l'émergence dans nos contrées de l'animation japonaise. L'accession pour le jeune public à de nouveaux horizons narratifs et artistiques ! Bien évidemment, il est de notoriété commune que l'animation japonaise ne se limite pas uniquement aux séries shonen diffusées dans le Club Do', et le cinéma d'animation japonais est unanimement reconnu par le public et la critique. Certains cinéastes, comme Hayao Miyazaki, Isao Takahata, Katsuhiro Ōtomo, Satoshi Kon ou Shin'ichirō Watanabe sont adulés partout dans le monde.
Bonne nouvelle, puisque la Cinémathèque française, située à Paris, a décidé d'organiser une rétrospective consacrée au cinéma d'animation japonais. Entre le 25 juin et le 17 juillet 2025, ce sont pas moins de 25 chefs-d'oeuvre de la japanimation qui sortiront en salles, à l'occasion de séances exceptionnelles. L'occasion de découvrir ou redécouvrir des oeuvres aussi essentielles, matricielles, que Le Serpent Blanc (1958) de Taiji Yabushita - premier film d'animation japonais en couleur -, Akira de Katsuhiro Otomo (1988), Nausicaä de la Vallée du Vent de Hayao Miyazaki (1984) ou encore Le Tombeau des Lucioles d'Isao Takahata (1988). Voici l'ensemble des films diffusés !
- 5 centimètres par secondes, de Makoto Shinkai (2007)
- Akira, de Katsuhiro Ōtomo (1988)
- Belladona des tristesses d'Eiichi Yamamoto (1973)
- Blue Giant de Yuzuru Tachikawa (2023)
- Cleopatra d'Osamu Tezuka et Eiichi Yamamoto (1970)
- Le Conte de la Princesse Kaguya d'Isao Takahata (2013)
- Cowboy Bebop: Knockin' On Heaven's Door de Shin'ichirō Watanabe (2001)
- Ghost in the Shell de Mamoru Oshii (1995)
- Ghost in the Shell 2: Innocence de Mamoru Oshii (2004)
- Jin-Roh, la brigade des loups de Hiroyuki Okiura (1998)
- Liz et l'oiseau bleu de Naoko Yamada (2018)
- Metropolis de Rintarō (2001)
- Les Mille et Une Nuits d'Eiichi Yamamoto (1969)
- Millenium Actress de Satoshi Kon (2001)
- Nausicaä de la Vallée du Vent de Hayao Miyazaki (1984)
- L'Œuf de l'ange de Mamoru Oshii (1985)
- Paprika de Satoshi Kon (2006)
- Perfect Blue de Satoshi Kon (1997)
- Porco Rosso de Hayao Miyazaki (1992)
- Le Serpent Blanc de Taiji Yabushita (1958)
- Steamboy de Katsuhiro Ōtomo (2004)
- Tokyo Godfathers de Satoshi Kon (2003)
- Le Voyage de Chihiro de Hayao Miyazaki (2001)
- Le Tombeau des Lucioles d'Isao Takahata (1988)
- Your Name. de Makoto Shinkai (2016)
Pour découvrir le calendrier de la Cinémathèque Française et ainsi planifier vos séances à venir, c'est par ici. À noter que parmi les temps forts de la rétrospective organisée par l'institution, on trouve la diffusion du documentaire Satoshi Kon, l'illusionniste (2021) présentée par son réalisateur et scénariste, Pascal-Alex Vincent. Enfin, soulignons que début juillet une autre rétrospective, cette fois-ci consacrée au mythique studio Ghibli, est organisée par le cinéma parisien Le Grand Rex.
Et vous, quels films japonais allez-vous (re)voir à la Cinémathèque française ? Dites-le nous dans l'espace commentaire. Et pour découvrir ce nouveau projet sur lequel planche le génial Shin'ichirō Watanabe, c'est par ici.