42. Le Guide du Voyageur Galactique est une oeuvre de science-fiction en cinq romans surnommée "Trilogie en cinq tomes" et écrit par Douglas Adams. Les livres retracent l'épopée d'Arthur Dent, un britannique embarqué dans une aventure hors du commun suite à la destruction de la Terre. Pilier de la science-fiction littéraire, l'humour y est très britannique et les clins d'oeil à la culture des années 70/80 y sont constants.
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Douglas Adams ne s'est pas limité à influencer la culture vieille de plusieurs décennies. Encore aujourd'hui, il n'est pas rare d'entendre le nombre "42" arracher quelques sourires en coin aux connaisseurs de la vérité à la grande question sur la vie, l'univers et le reste. Le Guide du Voyageur Galactique est une oeuvre complète et unique qui ravira les férus de science-fiction. Pour ceux qui n'auraient pas encore eu l'occasion d'en feuilleter les pages, voici 42 faits notoires sur la "Trilogie en cinq tomes".
42. L'alcool, source d'inspiration
L'abus d'alcool est dangereux pour la santé, sachez-le. Seulement, le breuvage miracle est également à l'origine de bien des prodiges. Qu'il s'agisse de votre premier baiser ou de la conception de votre petite-soeur, l'alcool est également aux prémices du Guide du Voyageur Galactique.
Alors que Douglas Adams tentait de rejoindre Istanbul depuis Londres en auto-stop, l'étape à Innsburck en Autriche en 1971 lui fut gratifiante. L'idée du Guide du Voyageur Galactique lui vint saoul et confortablement installé dans un champ aux côtés d'une copie volée du Hitch-Hiker's Guide to Europe de Ken Welsch (un guide du routard pour auto-stoppeur).
Dans une lettre adressée à Welsch, Adams lui explique comment l'idée de l'oeuvre lui est venue : "J'étais complètement déprimé à Innsbruck... Lorsque les étoiles sont apparues, j'ai pensé que quelqu'un devrait écrire un Guide du Voyageur Galactique puisque ce qu'il se passait là-haut semblait bien plus attrayant que ce qu'il se trouvait autour de moi."
42. Innsbruck célèbre dorénavant le jour de la serviette
Lieu d'inspiration de l'auteur, la ville autrichienne d'Innsbruck célèbre depuis le 25 mai 2001, le jour de la serviette. En honneur à Douglas Adams, les fans et même la ville arborent une serviette, censé être l'objet le plus utile pour un voyageur galactique selon l'auteur.
42. La Grèce à l'origine de l'anecdote sur la serviette
L'histoire sur la serviette ne provient pas uniquement de l'imaginaire de Douglas Adams. Il s'agit avant tout d'une anecdote personnelle. "Tous les matins, mes amis devaient m'attendre parce que je n'arrivais pas à retrouver ma serviette... J'en ai fini par penser que quelqu'un de réellement organisé connaitrait toujours l'emplacement de sa serviette" a-t-il déclaré après un séjour en Grèce.
42. La radio avant le papier
Avant d'être adaptée en romans, l'oeuvre de Douglas Adams était destinée à la radio. 12 épisodes de 30 minutes répartis en deux saisons ont été diffusés en 1978 et en 1980 sur la radio de la BBC.
42. D'Aleric à Arthur, il n'a fallu qu'un trajet en taxi
Arthur Dent, héros de l'oeuvre de science-fiction a bien failli être remplacé par un certain Aleric B. Dent. Seulement, lors du trajet en taxi qui le menait aux locaux de la BBC, Adams décida de changer son nom.
42. Depuis, la BBC s'en mord les doigts
Après avoir entendu les épisodes radio de Douglas Adams, Nick Webb, éditeur chez Pan Books, a sollicité l'auteur afin de transcrire son oeuvre radio en oeuvre littéraire. Après réflexion, la BBC n'a pas souhaité voir l'évènement se produire, prétextant que les émissions radio liées aux romans n'étaient pas vendeurs. Cependant, Nick Webb semble avoir remporté les droits de l'oeuvre, pour le plus grand bonheur de nos mirettes.
42. L'histoire a évolué en même temps que l'écriture
Douglas Adams n'était pas le genre d'auteur à rédiger un brouillon intégral de son oeuvre. Le Guide du Voyageur Galactique fut écrit au fur et à mesure de l'inspiration de l'auteur. Les nombreux retournements de situation doivent provenir de cet inattendu. Du charme à la britannique.
42. Des éditeurs impatients
Adams était un grand amateur de deadlines. Comme pas mal de personnes, l'auteur rédigeait mieux sous la pression. Seulement, les éditeurs n'ont pas la patience tranquille et, tandis qu'Adams peaufinait le premier volet de la "Trilogie aux cinq tomes", ces derniers n'ont pas hésité à envoyer un coursier à vélo afin de récupérer le manuscrit le plus vite possible.
42. Le groupe de rock Procol Harum a inspiré le second tome
Groupe de rock britannique des années 60-70, Procol Harum a inspiré d'une certaine manière le deuxième roman de Douglas Adams. Dans Le Dernier Restaurant avant la fin du monde, les patrons ont une passion douteuse : l'explosion de galaxie. Anecdote musicale, Adams était en train d'écouter Grand Hotel, l'album du groupe paru en 1973.
42. Des regrets
Quelques années après avoir écrit le quatrième tome, Douglas Adams a déclaré avoir écrit le troisième et le quatrième roman parce qu'on lui avait demandé de le faire : "Je n'aurais pas dû les écrire, et je ressentais ça durant l'écriture. J'ai fait du mieux que j'ai pu, mais ça ne provenait pas, vous le savez, réellement du coeur."
42. Un clin d'oeil amical
Dans l'oeuvre de Douglas Adams, la poésie de Paula Nancy Millstone Jennings est considérée comme la pire de l'univers. Seulement, le nom de ce poète n'était pas toujours ainsi. Dans le script original, le poète était censé s'appeler Paul Neil Milne Johnstone, un ancien camarade de classe d'Adams et poète de profession. Seulement, pour des questions de droits d'auteurs, son nom fut changé.
42. Le Générateur d'Improbabilité Infinie
Système de propulsion de vaisseau spatial, le Générateur d'Improbabilité Infinie permet à son possesseur de se rendre où il souhaite en une fraction de seconde. Cette technologie d'un autre monde a été inventée dans l'improbabilité la plus totale. Durant l'écriture, dans une scène où Arthur et Ford se faisaient tirer dessus, flottant dans l'espace sans combinaison, l'auteur n'avait aucune idée de la façon dont ses protagonistes allaient s'en sortir. Il décida donc de créer cette technologie pour les sortir d'affaire et donner davantage de crédibilité à la scène.
42. Un succès surprenant
Le succès d'un artiste peut en surprendre plus d'un, parfois même le premier concerné. Douglas Adams n'en revenait pas que son premier roman puisse avoir un tel succès. Lorsqu'il se rendit à la première de son livre afin d'y apposer quelques signatures, la foule lui parut tellement grande et dense que l'auteur pensait avoir affaire à une sorte d'exercice d'évacuation.
42. Des délais à respecter
Au cours de l'écriture du quatrième tome, Adam et son éditeur, Sonny Mehta, se sont enfermés dans une chambre d'hôtel du Berkeley situé à Londres durant trois semaines afin de respecter les deadlines. Comme dit précédemment, Adam Douglas adore les deadlines.
42. L'histoire du nombre 42
Vous l'avez remarqué, Hitek.fr possède une catégorie Zone 42. Eh bien il est aujourd'hui temps pour vous d'apprendre la provenance de ce nombre mythique.
Dans l'oeuvre de Douglas Adams, 42 est un nombre récurrent. Aujourd'hui devenu un clin d'oeil populaire de l'univers de la science-fiction, ce nombre provient bien de l'imaginaire de l'auteur. Dans le Guide du Voyageur Galactique, la Terre n'est autre qu'un gigantesque super-ordinateur généralement confondu avec une planète. Après 7,5 millions d'années de calcul, l'ordinateur donne enfin une réponse à la grande question sur la vie, l'univers et le reste. Seulement, après tout ce temps, la question ne semble plus aussi limpide à ceux qui l'ont posé.
Par Guiguiche, il y a 8 ans :
Bon, il est grand temps de revoir H2G2 !
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