Le dernier repas d'un chien momifié révélé, les chercheurs n'en reviennent pas
Dans la continuité de notre article sur le diagnostic d'un dinosaure cancéreux, nous vous proposons aujourd'hui une autre découverte scientifique improbable, celle du contenu plus que surprenant d'un estomac de chien (ou loup) fossilisé.
Un dernier repas hors du commun
C'est sur Twitter que le compte @CpgSthlm a relayé cette découverte inattendue faite par des chercheurs de l'Université de Stockholm et du Musée d'Histoire Naturelle de Suède. Si le chien momifié a lui été découvert il y a près de 10 ans dans la glace de la Sibérie, l'analyse d'un élément de fourrure dorée parfaitement conservée au sein de l'estomac du chien n'a été réalisée que très récemment.
En l'occurrence, ce que les chercheurs avaient initialement pris pour un morceau de lion des montagnes s'est avéré être en réalité un morceau de l'un des derniers Rhinocéros Laineux (Coelodonta antiquitatis), une espèce disparue il y a environ 14 000 ans. Le Rhinocéros Laineux était un "mégaherbivore" adapté au froid ayant vécu dans la dernière partie du pléistocène.
Les chercheurs ignorent pour l'instant de quelle manière un chien a pu se nourrir d'un animal aussi massif que le rhinocéros laineux. Il est probable que le chien ait chassé avec une meute parvenu à vaincre l'animal, mais il est également possible qu'un humain ait chassé le rhinocéros et que le chien se soit servie sur le cadavre.
Cette découverte est extrêmement importante : à partir de ce morceau de fourrure, les chercheurs ont pu reconstituer le génome du rhinocéros, et donc faire des analyses poussées sur l'espèce. Outre le fait d'avoir déterminé que le rhinocéros avait vécu il y a 14 400 ans (à 300 ans près), les chercheurs sont parvenus à déterminer que la disparition de l'espèce n'était sans doute pas due à une augmentation de la consanguinité et une baisse de la viabilité des gènes, mais plutôt à un réchauffement climatique qui aurait desservi ces animaux adaptés au climat polaire. Pour cela, les chercheurs ont du évaluer la stabilité de la quantité de population de l'espèce jusqu'à son extinction en comparant le génome à un autre issu d'un animal ayant vécu à plusieurs années d'écart, et en constatant une stabilité de la diversité génétique, qui vient forcément avec une diminution du nombre de spécimen d'une espèce.
Cette découverte nous permet donc d'en apprendre plus sur le déroulé des événements ayant mené à la disparition de certaines espèces. Pour les chercheurs, elle permet également de prouver le rôle important que peuvent jouer les études palaéogénomiques dans ce domaine.
On pourrait mettre l'article entre " ce nouvel aliment est un aspirateur à graisse" et " économisez 20000000000 euros sur les impôt grâce à cette technique qui fait trembler l'état Français"
A quand les article ou il faut faire " suivant " pour avoir l'info au bout de la 9 ème page ?
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