Disney : Blanche-Neige, une catastrophe au box-office et pour la planète
Disney a essuyé une sacrée déconvenue avec sa dernière adaptation live-action consacrée à sa princesse Blanche-Neige. La production n'a pas seulement été une catastrophe au box-office. En effet, le film a également était une catastrophe écologique. Le bilan carbone du tournage a explosé.
Avec Blanche-Neige, Disney enregistre un bilan carbone catastrophique
Si en disant Blanche-Neige et les Sept Nains on imagine la princesse Disney en communion avec les animaux de la forêt et en harmonie avec la nature, dans la réalité, ce n'est pas du tout le cas. On ne reviendra pas sur le fait que la firme aux grandes oreilles n'a pas su attirer les spectateurs dans les salles. Le film a été un échec cuisant au box-office pour Disney. De ce fait, le studio a pris une décision radicale : mettre en suspend le développement de Raiponce en live-action. Mais après cette déception d'un point de vue économique, Blanche-Neige et les Sept Nains fait encore parler pour son bilan carbone catastrophique lors de son tournage.
Comme le rapporte The Guardian, le tournage du dernier film live-action de Disney a généré une empreinte carbone significative. On apprend que la production qui s'est déroulée au Royaume-Uni a produit 3153 tonnes de CO2. Pour information, la moyenne des émissions de carbone pour le tournage d'un film est de 2600 à 2800 tonnes de CO2. Disney a donc dépassé de 62% cette moyenne pour Blanche-Neige. Pire, le live-action mettant en scène la princesse Disney a généré plus de gaz à effet de serre que Fast & Furious 9 dans lequel les grosses cylindrées gourmandes en carburant sont au coeur du film.
Si on additionne les émissions de carbone de cette production à celles de La Petite Sirène (5127 tonne de CO2), les studios Disney ont généré plus que ce qu'émettent les aéroports britanniques de Birmingham et de Luton en une année.
Quelles sont les sources d'émissions de CO2 au cinéma et quelles sont les productions les moins écolos ?
Principalement, les sources d'émissions de CO2 proviennent du carburant utilisé pour les générateurs ainsi que pour les véhicules mais également la consommation d'électricité sur les plateaux et les déplacements en avion pour sur rendre sur les lieux de tournage. D'autres facteurs peuvent rentrer en ligne comme l'utilisation d'effets spéciaux ou la construction de décors éphémères.
Bien que les données sur l'empreinte carbone des tournage de films ne soient pas systématiquement rendues publiques, on sait que Fast & Furious 9 a généré 2840 tonnes de CO2. Du côté de chez Marvel, Avengers : Endgame, sorti en 2019, fait partie des productions les moins écologiques en raison de sa logistique colossale et des nombreux lieux de tournage. Son bilan est estimé à plus de 3000 tonnes de CO2. Enfin, James Bond ne pense pas trop à l'environnement puisque No Time To Die a eu une énorme empreinte carbone du fait du tournage sur différents continents et des cascades. Mais son bilan exact n'a pas été publié.